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01/06/2008

Étymolgie

Picardie : Mot apparu en 1248, dérivée du mot « picard » c’est-à-dire « piocheur ». Les Parisiens appelaient «piocheurs» tous les agriculteurs vivants au nord des zones forestières du Senlisis et du Valois (où les paysans étaient bûcherons), et dans le nord on appelait « Picard » tous ceux qui ne parlaient pas flamand : Arras, Boulogne, Calais, Tournai étaient des villes « picardes » ; leurs étudiants formaient à Paris et à Orléans  la « Nation Picarde ».

Ici

Langue picarde

Le picard est une langue dont les origines sont communes avec celles du français ; c’est donc une langue romane. Il est parlé en  France dans le Nord-Pas-de-Calais, en Picardie et en Belgique, dans l’ouest de la Communauté française de Belgique, en province da Hainaut (plus précisément, à l’ouest d’une ligne  Rebecq - Beaumont-Chimay).
Dans la région Picardie, on parle de picard, alors qu’on emploie plutôt les sobriquets ch’ti, ch’timi dans le Nord-Pas-de-Calais (et Rouchi dans la région de Valenciennes) même si les gens du Nord parlent entre eux simplement de patois. Mais cette dénomination peut avoir quelque chose de dévalorisant. Les linguistes emploient uniquement la désignation de picard. En effet, qu’on l’appelle patois, picard ou « ch’ti », il s’agit de la même langue, et les variétés qui sont parlées en  Picardie et dans le Nord-Pas-de-Calais sont assez largement intercompréhensibles. (Source : Wikipédia)



 

18:48 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

20/05/2008

De Savonarole à Pétrarque

 Savonarole 

 « Né à Ferrare, le moine devient en 1491 prieur du couvent dominicain de Saint Marc, à Florence. Il s'attire la célébrité en dénonçant les moeurs délétères de la Renaissance et la dépravation du clergé. Il s'en prend à la Florence des Médicis, amoureuse de la richesse et des arts, et plus encore à la papauté. Contre l’humanisme de la renaissance, il en appelle à un retour à l'ascétisme chrétien. »

Le Site

Pétrarque

"Francesco di ser Petracco, dit Pétrarque. Un des plus grands poètes italiens.

Dans l'Italie savante et cléricale du XIVe siècle, Pétrarque est à l'avant-garde de l'esprit humaniste renaissant. Très tôt initié aux textes classiques de Cicéron et d'Ovide, sa culture cléricale a su très tôt s'ouvrir aux grandes idées philosophiques. L'oeuvre de Pétrarque retentit de ces différents échos. Des ouvrages en latin tels que Africa (1338-1342), Secretum meum (1342-1358), De vita solitaria (1346-1356) et De otio religiosorum ont certes contribué à la célébrité de l'humaniste, mais sa postérité, Pétrarque la doit à son Canzoniere (Rerum vulgarium fragmenta). Le recueil, qui va marquer l'histoire du lyrisme pour très longtemps, emprunte à des modèles littéraires et idéologiques relevant d'époques et de cultures différentes. La poétique de l'amour chez Pétrarque s'enrichit tout autant de l'héritage platonicien que de la tradition chrétienne. Le syncrétisme est rehaussé par l'emprunt à la conception de l'amour courtois que les troubadours de France ont découvert chez les poètes de l'Andalousie mauresque au Moyen Age"

Agora, Ici

Pour célébrer Pétrarque, le grand poète Victor Hugo ne put le faire qu'à travers sa muse. Sur la page de garde d'un Canzoniere, il rima :

 (Source Wikipédia)

« Quand d'une aube d'amour mon âme se colore,

Quand je sens ma pensée, ô chaste amant de Laure,

Loin du souffle glacé d'un vulgaire moqueur,

Éclore feuille à feuille au plus profond du cœur,

Je prends ton livre saint qu'un feu céleste embrase,

Où si souvent murmure à côté de l'extase. »

06:38 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

05/05/2008

Photo

"La presse elle-même, depuis la guerre du Golfe, en 1990 et 1991, est beaucoup moins naïve devant les photos d'actualité qu'elle publie. Des événements, comme les attentats du 11-Septembre, la guerre en Irak, le tsunami en Asie, les photos d'humiliation ou de torture de prisonniers irakiens prises en numérique par des soldats américains dans la prison d'Abou Ghraib, ont donné lieu à une avalanche d'analyses avant d'être à leur tour décryptées dans des revues, des livres, des expositions. Ces démonstrations montrent combien les images sont complexes, orientées au gré des enjeux politiques, économiques et techniques. Elles prouvent qu'il est impossible de rester neutre ou passif devant des images qui ne le sont pas."

Michel Guerrin (Service culture), Le Monde

07:18 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)