16/07/2008
La voie de la pierre éclatée
"Balade au milieu des sculptures à Dunkerque
Marier balade bucolique et découverte culturelle, en plein centre-ville, le tout bercé par la mer du Nord et le cri des mouettes ? Tel est le programme d’un étrange jardin dunkerquois qui mêle l’eau, la pierre et le vent. Que le soleil brille ou qu’il vente, le Jardin des sculptures vaut assurément le détour. Voilà 25 ans, ce site voisin des chantiers navals accueillait le Musée d’art contemporain. Le musée est aujourd’hui devenu le Lieu d’art et d’action contemporaine (LAAC). Les grues des chantiers ont disparu. Demeure la magie de ce jardin qui offre au plaisir des yeux des oeuvres telles que Les Pleureuses de Dodeigne, La Création de Pierre Zvenigorodsky, Le Poisson de Karel Appel ou Anchorage (accumulation d’ancres) du regretté Arman. La Voix du Nord
Dodeigne ICI
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11/07/2008
Dominique Autié
« De l’écrivain, j’avais récemment aimé explorer les proses de La Galère espagnole et du Clavier bien tempéré. Nous venions alors tout juste de nous retrouver après des années, échangeant nos tropismes inversés (lui, l’homme du Nord s’étant égaré au Sud, et cet égarement était manifeste chez lui).
Les premiers temps de notre rencontre, c’était à Toulouse, au début des années 80. Dominique était aux manettes (et pour un bail) de la direction éditoriale de la maison Privat, fleuron de l’édition en région. En aîné qu’il était, il me parlait « métier » à grands pas (les siens) place du Capitole sur le chemin invariable de la rue des Arts, derrière le musée des Augustins. Comme l’an passé encore par mail, à ceci près qu’il était entre-temps devenu un pionnier de l’Internet : « (…) le blog, le site professionnel, l’ouverture du domaine à d’autres structures d’édition et de création s’inscrivent sur une sorte de fil rouge dont je discerne parfaitement le tracé : il s’agit d’anticiper la relève, d’assurer d’autres voies, d’autres méthodes de diffusion et de rayonnement à l’écrit (textimage, comme je le professe), et in fine au livre… » Car tout revenait au livre avec Dominique. » Médiapart
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10/07/2008
Article
« La seconde partie se prête à l'imaginaire de la ville et redéploie le réseau des données qui soutiennent l'hypothèse de la lisibilité : sémiotique de la ville, conscience de soi articulée à une conscience de Paris, discours sur la ville, rapport au discours sur la civilisation, statut et forme du regard, définition du lecteur. Balzac donc, " le plus éminent des écrivains qui doivent à la forme de vie parisienne du flâneur la substance des expériences qui engendrent leur oeuvre littéraire " (p. 136), Balzac qui " fait passer le tableau descriptif de Paris à la forme narrative du drame de Paris " (p. 209) ; mais aussi Hugo avec Notre-Dame de Paris, Les Misérables, et encore la poésie lyrique dans laquelle " l'expérience mythique " devient " expérience du sublime " (p. 363) ; mais encore Eugène Sue, Alexandre Dumas, Edgar Poe qui cristallise avec Balzac encore la figure du détective " dans la jungle des signes urbains " (chap. 5), Vigny pour les Poèmes antiques et modernes, Nerval enfin dont l'expérience de la ville devient celle, plus étrange que la flânerie, de la " pérégrination ", c'est-à-dire d'un " voyage dans l'étranger et l'insolite " (p. 399). » ICI
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