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05/12/2008

Olivier Messiaen

« C'est en 1941, dans un camp en Silésie, qu'Olivier Messiaen composa le Quatuor pour la fin du Temps, pour violon, clarinette, violoncelle et piano. Il fut créé sur des instruments de fortune, par des musiciens affublés de vêtements déchirés, devant un public de prisonniers... Cette œuvre de haute spiritualité sera interprétée simultanément dans de nombreux lieux pour célébrer le jour de la naissance du compositeur. »

Classique news

 

09:05 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (6)

25/11/2008

écoute

"Jacques Julliard, historien et journaliste de renom (Nouvel Observateur), est un intellectuel de gauche (de la seconde gauche), mais un intellectuel de gauche en voie de disparition : il est à la fois anti-totalitaire et chrétien, certain de ses engagements mais suffisamment intelligent pour aller puiser certaines de ses inspirations du coté d’une littérature catholique – qualifiée par certains de « réactionnaire ». Pour autant, il n’y a pas de confusion entre ses engagements politiques et ses convictions chrétiennes. « Je trouve » dit-il, « dans mon socialisme une manière d’exprimer des convictions chrétiennes ». Il proclame que les origines du monde démocratiques sont chrétiennes et que la gauche demeure parfois anticléricale par souci d’identité plus que par raison. Il y a là, dit-il, un « marqueur identitaire ». Critique à l’égard de la gauche, considérant qu’elle a sous-estimé la politique, il rêve d’un « pascalisme de gauche » à savoir une distinction des ordres, une prise en considération du mal et de ses ravages par tous ceux qui croient au progrès social.

Depuis quelques années, l’âge venant, Jacques Julliard semble rendre hommage à ses sources. En 2003, dans des discussions avec Benoit Chantre, il fait une sorte d’autobiographie intellectuelle. Titre du livre : « Le choix de Pascal ». Le livre vient de reparaître en poche. En 2007, il donne ses papiers et sa bibliothèque à la Bibliothèque nationale. Et là, en 2008, dans « L’argent, Dieu et le Diable » (et avec comme sous-titre : « Péguy, Bernanos, Claudel face au monde moderne ») publié chez Flammarion, il rend hommage à ses trois maîtres catholiques.

Comment lire ce livre ?

Il raconte ses rencontres, datées, précises, avec ces trois auteurs. Par ailleurs, il plaide leur cause face à ceux, surtout à gauche, qui les rangent dans cette improbable mais diabolique « France moisie ».

Ajoutons à cela une détestation commune contre le monde moderne. Julliard s’en prend au « fric », à cette perte du sacré, à ce nivellement par la marchandise. Il va même jusqu’à dire que trois morales (celle de l’aristocratie, de la chrétienté et des socialistes), apparemment opposés, sont, en réalité trois morales de l’excellence et de la solidarité collective. Et que ces morales sont maintenant battues en brèche par l’individualisme régnant.

Bel hommage, donc, par cet intellectuel, à ses trois maîtres catholiques." Canal Académie

 

 

21:52 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

10/11/2008

Cassandre

« C’est cette question que nous avons choisi de mettre en exergue à ce qui donne sens à la traversée que nous avons faite, (faisons et ferons) à l’intérieur de cette didascalie :

Une tentative - de - dire - avant - le - spectacle Comment, sur une aire de jeu, détourner dans cette maison de l’Arbre, encore vide, les trains menant au spectaculaire et au marchand ? Transformer les rails de la déportation en lignes de vie ? Accueillir la symétrie de deux forêts : la forêt de la Berbeyrolle et celle de Brocéliande, la forêt du maquis et celle du mythe ? Jean Cavaillès, retrouvé sous l’épitaphe d’Inconnu n°5, n’est-il présent que parce que nous le convoquons ? Et qu’est ce que ce NOUS qui éclate dès la première page ?

Au départ, un tout petit groupe que la lente découverte de ces questions et de ce texte a rendu complice. Mais ici ? aujourd’hui ? dans ce texte ? dans ce théâtre vide mais qui va se remplir ? Les points d’interrogations sont-ils portés par les pigeons qui, du haut du toit, nous interpellent ?

Comment, sur une aire de jeu, à main nues aujourd’hui, dans l’asphyxie qui nous cerne, partager et rendre fertiles ces questions et ces complicités ? A tous les temps ? En multiplier les formes nomades ? Étrangement dans le dictionnaire, on trouve aire de battage, aire d’atterrissage, aire de l’aigle... Pas trace d’aire de jeu... Va pour aire de battage - puisqu’ici il est, aussi, question de semer... »

 Cassandre

07:24 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)