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10/11/2008

Cassandre

« C’est cette question que nous avons choisi de mettre en exergue à ce qui donne sens à la traversée que nous avons faite, (faisons et ferons) à l’intérieur de cette didascalie :

Une tentative - de - dire - avant - le - spectacle Comment, sur une aire de jeu, détourner dans cette maison de l’Arbre, encore vide, les trains menant au spectaculaire et au marchand ? Transformer les rails de la déportation en lignes de vie ? Accueillir la symétrie de deux forêts : la forêt de la Berbeyrolle et celle de Brocéliande, la forêt du maquis et celle du mythe ? Jean Cavaillès, retrouvé sous l’épitaphe d’Inconnu n°5, n’est-il présent que parce que nous le convoquons ? Et qu’est ce que ce NOUS qui éclate dès la première page ?

Au départ, un tout petit groupe que la lente découverte de ces questions et de ce texte a rendu complice. Mais ici ? aujourd’hui ? dans ce texte ? dans ce théâtre vide mais qui va se remplir ? Les points d’interrogations sont-ils portés par les pigeons qui, du haut du toit, nous interpellent ?

Comment, sur une aire de jeu, à main nues aujourd’hui, dans l’asphyxie qui nous cerne, partager et rendre fertiles ces questions et ces complicités ? A tous les temps ? En multiplier les formes nomades ? Étrangement dans le dictionnaire, on trouve aire de battage, aire d’atterrissage, aire de l’aigle... Pas trace d’aire de jeu... Va pour aire de battage - puisqu’ici il est, aussi, question de semer... »

 Cassandre

07:24 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

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