"Mangeurs d'ombres"

" Le « Stabat Mater » est un chant moyen-âgeux évoquant la souffrance de la Vierge Marie devant la crucifixion de son fils. A la maison de la Poésie, c’est une prière laïque, celle d’une femme qui exhorte son frère, son père et tous les « mangeurs d’ombres » à lâcher leur gâchette. Déchirée, elle refuse de comprendre pourquoi d’une jeune fille heureuse vivant aux pieds des « trois oliviers », respirant le basilic et embrassant « l’étranger », pourquoi de cette fille qui fut rieuse, n’est restée qu’une femme fu-rieuse… Peut-être que “le grincement des os de la femme qu’on écarte pour le viol” lui sonne encore dans ces oreilles… Guitare électrique à la main, la furieuse en appelle à l’armée des doux qui « plus effarouchés que la jonquille » seront incapables de tenir une arme.

Anne Conti est comédienne et touchante chanteuse. de sa bouche, le poème de Jean-Pierre Siméon est comme un long cantique : tantôt douloureux gémissements, tantôt serments chuchotés. Le spectateur suit ses multiples variations en se délectant de la langue sensorielle, charnelle presque, du poète." 

 

http://www.laboiteasorties.com/2009/01/stabat-mater-furio...

"... rendre le réel à un haut degré d'intensité ... "

"Joël Pommerat cherche un théâtre qu’on pourrait qualifier à la fois d’anthropologique et de poétique.

Considérant que les questions politiques sont devenues aujourd’hui des questions proprement existentielles, Je tremble (1) et (2), va tenter une exploration des différentes questions sociales, contemporaines à l’échelle de problématiques humaines, individuelles et parfois intimes.

«Le théâtre, c’est ma possibilité à moi de capter le réel et de rendre le réel à un haut degré d’intensité, de force» Joël Pommerat."

http://www.ariegenews.com/news/news-7279.html