24/01/2009
Candide
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21/01/2009
Conrad
« Conrad se souvient (1) : "Alors que j’avais dix ans environ, regardant une carte d’Afrique de cette époque et mettant le doigt sur l’espace blanc qui représentait alors l’inconnu mystérieux de ce continent, je me dis... : Quand je serai grand, j’irai là !". Marlow, le héros d’Au Coeur des ténèbres (2) évoque le même épisode et précise encore : "A ce moment-là, il est vrai, ce n’était plus un espace vierge. Depuis mon enfance, il s’était rempli de fleuves et de rivières, de lacs, de noms. Il avait cessé d’être un espace vierge au délicieux mystère - une tache blanche sur laquelle un petit garçon pouvait bâtir de lumineux rêves de gloire. C’était devenu un lieu de ténèbres."
Fantaisie d’enfant ? Sûrement pas. Teodor Jozef Konrad Nalecz Korzeniowski, orphelin, quitte à seize ans la Pologne, navigue de par le monde, séjourne quatre années en France où il finit par se tirer une balle dans la poitrine, puis adopte finalement la langue et la nationalité britannique.
Quelques années plus tard, alors qu’il entrevoit le métier d’écrivain, et qu’il est capitaine sur un vapeur, il se dirige enfin vers l’Afrique. Il a trente-trois ans en 1890 lorsqu’il parvient au Congo et réalise son rêve d’enfant. Cette remontée vers le coeur de l’Afrique, qui dure six mois, est vécue pourtant comme une expérience des limites, comme une hallucination, un cauchemar. Conrad découvre sa fascination pour la magie d’un continent archaïque mais surtout l’horreur de la colonisation la plus brutale et la plus sordide fondée sur le commerce de l’ivoire. Il prend conscience de la dépravation humaine... »
http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article79&am...
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Félix Kreissler, père fondateur des études autrichiennes en France
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