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20/05/2008

De Savonarole à Pétrarque

 Savonarole 

 « Né à Ferrare, le moine devient en 1491 prieur du couvent dominicain de Saint Marc, à Florence. Il s'attire la célébrité en dénonçant les moeurs délétères de la Renaissance et la dépravation du clergé. Il s'en prend à la Florence des Médicis, amoureuse de la richesse et des arts, et plus encore à la papauté. Contre l’humanisme de la renaissance, il en appelle à un retour à l'ascétisme chrétien. »

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Pétrarque

"Francesco di ser Petracco, dit Pétrarque. Un des plus grands poètes italiens.

Dans l'Italie savante et cléricale du XIVe siècle, Pétrarque est à l'avant-garde de l'esprit humaniste renaissant. Très tôt initié aux textes classiques de Cicéron et d'Ovide, sa culture cléricale a su très tôt s'ouvrir aux grandes idées philosophiques. L'oeuvre de Pétrarque retentit de ces différents échos. Des ouvrages en latin tels que Africa (1338-1342), Secretum meum (1342-1358), De vita solitaria (1346-1356) et De otio religiosorum ont certes contribué à la célébrité de l'humaniste, mais sa postérité, Pétrarque la doit à son Canzoniere (Rerum vulgarium fragmenta). Le recueil, qui va marquer l'histoire du lyrisme pour très longtemps, emprunte à des modèles littéraires et idéologiques relevant d'époques et de cultures différentes. La poétique de l'amour chez Pétrarque s'enrichit tout autant de l'héritage platonicien que de la tradition chrétienne. Le syncrétisme est rehaussé par l'emprunt à la conception de l'amour courtois que les troubadours de France ont découvert chez les poètes de l'Andalousie mauresque au Moyen Age"

Agora, Ici

Pour célébrer Pétrarque, le grand poète Victor Hugo ne put le faire qu'à travers sa muse. Sur la page de garde d'un Canzoniere, il rima :

 (Source Wikipédia)

« Quand d'une aube d'amour mon âme se colore,

Quand je sens ma pensée, ô chaste amant de Laure,

Loin du souffle glacé d'un vulgaire moqueur,

Éclore feuille à feuille au plus profond du cœur,

Je prends ton livre saint qu'un feu céleste embrase,

Où si souvent murmure à côté de l'extase. »

06:38 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

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