30/09/2014
Les Roses de Saadi, poème lu et commenté + paroles de chanson de Chuck Berry
Un brin d'accent du Nord on dirait, cette écoute me rappelle la fois où j'avais lu ma rédaction (CM1) sur l'automne à Alice, une voisine du village où j'habitais alors ; très terre à terre, Alice ne comprenait pas l'emploi de mes métaphores pourtant si éculées (genre : les arbres nus me saluent au passage) et m'a ri au nez sans vergogne, elle en pleurait de rire. Ce qui ne m'a pas découragée en poésie : lecture de nombreux poèmes et composition comme récemment encore. J'entends en écho le rire d'Alice au pays des merveilles mais ce n'est pas gênant. Voici le poème lu et commenté par un semblable d'Alice, sans doute un peu du Nord aussi, cela dure huit minutes, le rire d'Alice avait duré plus longtemps, j'ai failli la faire mourir à cette occasion :
Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859)
Les roses de Saadi
J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n'ont pu les contenir.
Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées.
Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir ;
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée...
Respires-en sur moi l'odorant souvenir.
Toujours à propos de textes poétiques, j'ai eu un petit souci pour comprendre "Wee wee hours", du texte blues de Chuck Berry, Wee voulant dire pipi en anglais, mais, après recherche, pas dans l'expression "in the wee hours of the morning" signifiant "Aux premières heures du jour", et non pas à l'heure du pipi. Voici le lien pour les textes. Sous-jacent, il y aurait une petite allusion au Kama sutra lors des premières heures du jour, pratiqué avec une regrettée compagne, à mon sens. Le blues est sensuel.
14:12 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2014
Cours s'il pleut
It's not what you look at that matters, it's what you see.
Henry David Thoreau
21:44 Publié dans Lecture, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
04/09/2014
une métamorphosée en Diane défraie la chronique depuis hier...
Diane, ta coutume est de tout déchirer
Diane, ta coutume est de tout déchirer,
Enflammer, débriser, ruiner, mettre en pièces,
Entreprises, desseins, espérances, finesses,
Changeant en désespoir ce qui fait espérer.
Tu vois fuir mon heur, mon ardeur empirer,
Tu m'as sevré du lait, du miel de tes caresses,
Tu resondes les coups dont le coeur tu me blesses,
Et n'as autre plaisir qu'à me faire endurer.
Tu fais brûler mes vers lors que je t'idolâtre,
Tu leur fais avoir part à mon plus grand désastre :
" Va au feu, mon mignon, et non pas à la mort,
Tu es égal à moi, et seras tel par elle ".
Diane repens-toi, pense que tu as tort
Donner la mort à ceux qui te font immortelle.
Agrippa D'AUBIGNÉ
La répudiation, un acte humiliant pour qui le subit. Dame Trierweiler a parlé ; dans ce contexte je pense qu'il s'agit d'un acte de libération ; pour un nouveau départ il faut se relever, être d'égal à égal, ainsi, taking things all round, when she had talked to him, she left.
11:51 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)