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06/09/2017

Deuxième essai : la jeune fille à la télécommande et son chien ♣♣♣ Les regards droits ♣♣♣ Lu ce jour

 

À partir de photos vues sur prospectus, le premier pour vendre des couettes, et le second, probablement pour vendre des.... salons....laissant bcq d'espace pour les invités...  pub pour meubles légers.  J'irai vérifier, n'ayant pas jeté le prospectus.

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♣♣♣

 

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Dans le gris  ils sourient,

  ciel couvert

et au-delà, l'offrande.

 

♣♣♣

 

Down in their hearts, wise men know this truth: the only way to help yourself is to help others.

~ Elbert Hubbard

 

Au fond de leur cœur, les hommes sages connaissent cette vérité : la seule façon de s'aider soi-même est d'aider les autres.

 

comment :

 

On éprouve aussi cette vérité dans son inconscient... mais aussi  il ne faut pas oublier de penser à soi-même... pour être et rester aptes à aider les autres... parce que tout est en un.

 

 

 

 

13:11 Publié dans Dessin, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

17/08/2017

Lu ce matin dans Global Research ♣♣♣ Le poème de Paola Pigani

 

Lors de la prise de décision de faire tomber la statue du général confédéré Robert E. Lee à Charlottesville, en Virginie, les suprématistes blancs néo-nazis ont tenu un rassemblement dans la ville, qui a entraîné une violence sanglante, tuant une contre-manifestante et blessant beaucoup d'autres personnes. Les vociférations des  néo-nazis, faites d'intolérance sociale et de préjugés ont subi le retour de flamme de ceux qui chantaient pour la paix.

 

Il y avait cependant de la violence des deux côtés avec de nombreux adversaires du rassemblement Alt-right, associé à Hillary, les Néo démocrates et la "Pseudo"  Extrême Gauche.

 

Comment et pourquoi le président reste-t-il étrangement silencieux  par rapport à cette violence politique interne ?   Est-ce qu'il minimise la portée de ce conflit où il y a apparemment urgence, tandis qu'il se concentre sur ses affaires avec le Venezuela et la Corée du Nord ?

 

Lu ce matin dans Global Research

 

♣♣♣

 

Ce matin je suis allée visiter le blog intitulé La renouée aux oiseaux, l'auteure en est Paola Pigani.

 

Son poème hivernal a bien résonné à mes oreilles. Le voici :

 

recherche chambre froide

peinte à la chaux ou à l'oubli

si possible avec fenêtres  à deux vantaux

115/125/135 x 100 ou 120 cm

pour voir venir le bel automne

 

Mon commentaire :

 

peinture chaude ("chaux" comme "chaud ?"), le blanc pouvant l'être. Ou alors chaux, comme blanc, comme oubli ?

Parfois on a besoin d'oublier, si les souvenirs sont des entraves bien sûr.

 

Et ensuite viennent les mensurations, le côté ancrage, vous voyez.

Merci Paola.

 

De plus elle a mis une vidéo où l'on entend du violoncelle (à la corde vocale chaude). Les bonhommes  "de neige" à silhouette humaine, sans visage,  du clip, font contraste, qui nous disent le manque de chaleur humaine de nos sociétés ?

...  Ou alors Paola a besoin d'un peu de frais, tout simplement vu la chaleur à Lyon ? Ici :

http://paolapigani.hautetfort.com/

 

 

 

 

 

 

 

12/07/2017

Le poème du jour... ou plutôt le poème sur la nuit ( ne nuisant pas )

 

Le poème du jour est de Jeannine Dion Guérin :

 

Entreprise ardue que de nommer la nuit

 

 
 
 
Entreprise ardue que de nommer la nuit car elle est cette entité qui réfute matière au profit d'une batterie de  parfums et de sons. Genre informel, elle tente de s'implanter, chair tendre au plus profond  mais tégument aussi coriace que ce vieux monde à réinventer.
 
J'aime à évoquer les ronces tapies dans son âme et mes efforts pour leur échapper. Opiniâtres, elles s'imposent autant qu'elles veulent s'effacer.
 
Je n'inviterai pas l'aurore secourable mais trop souvent fêlée. La nuit aura loisir de s'adonner à tout caprice qu'il lui plaira de fomenter. Le temps s'appliquera à l'apprivoiser.
 
Évoquer la nuit c'est célébrer le doute, tous les doutes, les aider à s'incarner, neuves d'étoiles, à la pointe d'un rocher abrupt. On débute l'escalade de nos fausses convictions sans cesse à éradiquer.
 
Dans son tremblement de peau,  le poème s'invite à la nuit. D'un astre l'autre, il consent à s'abandonner. Si longue cette longue nuit des mots, comment la délivrer de l'angoisse ? Comment la formuler autrement que par sa douceâtre clarté ?
 
Jeannine Dion Guérin
 
 
Mon commentaire : évidemment on n'est jamais sûr d'avoir tout compris dès lors que le poème adopte un langage volontairement sibyllin.  Quand l'auteure  dit "l'aurore trop souvent fêlée", aurore "opposée" à la nuit, est-ce parce que c'est à l'aube que les hommes appliquaient la loi de sentence de mort en France (vieille réminiscence) ? La nuit laissant ses chances au condamné...     mais non,  c'est une fausse interprétation,  car elle qualifie l'aurore de secourable. L'aurore lève les doutes dont elle parle plus loin, mais en levant ces doutes peut-être remet-elle l'individu trop sûr de lui dans ses carcans de pensée habituels ?  En ce cas "l'aurore fêlée"... serait soi-même trop sûr de soi quand il faudrait laisser place à une remise en question. Mais la nuit elle-même n'apporte pas de réponse... elle questionne plutôt... d'où l'angoisse de l'homme qui voit ses certitudes vaciller... cependant ce vacillement peut donner jour à de nouvelles étoiles....  En tout cas le temps dit-elle apprivoise la nuit ou la nuit laisse peu à peu le temps faire son œuvre. Voyez-vous, la nuit empêche nos yeux de chair de voir, mais ainsi ouvre peu à peu, très lentement,  ceux de l'âme... mais que de temps il lui faut ! À la fin le poème dit que sa fonction est de s'inviter à la nuit  et de vous y inviter par là même... "le temps s'appliquera à l'apprivoiser", autrement dit, le poème décantera dans l'esprit du lecteur.  "Si longue cette nuit des mots" ... un léger découragement se profilerait-il au vu de l'angoisse que le poème contient aussi dans ses questionnements ?  Le poème porte-t-il depuis le début sur la nuit des mots ? cette nuit qui confinerait à un genre de silence ;  la clarté intérieure que diffusent les mots du poème est, dit l'auteure à la fin de celui-ci,  "douceâtre" ....  tout est donc mitigé la nuit. Les mots seraient le domaine d'où l'on sort difficilement du mitigé et ça peut finir par être angoissant sauf que ce mélange d'espoir et de doute est comme un passage obligé pour accoucher de nouvelles étoiles...
 
Enfin, ce commentaire, c'est mon interprétation... dans sa nuit bénéfique de mots...
 
Références pour retrouver Jeannine Dion-Guérin .... ici :

Jeannine Dion-Guérin, Extrait de L’Écho des nuits, Editinter.


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05:12 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)