18/03/2018
Bienheureuse Barbara Maix ♣♣♣ lu ce jour : les réflexions de Roger
"En 1843 Barbara ouvre une maison pour accueillir les femmes sans emploi et réunit une quinzaine de jeunes avec le soutien du père rédemptoriste Jean Népomucène Pöckl. La révolution à Vienne en 1848 les force à s'enfuir. Ils embarquent pour le Brésil avec le but de fonder la Congrégation des Sœurs du Cœur Immaculé de Marie...
Engagés au service des pauvres et des nécessiteux, des demandeurs d'asile, des jeunes abandonnés. Leurs premières expériences sont dans des écoles. Des orphelinats, des soins infirmiers voient le jour...
Une forme de vie religieuse consacrée avec dynamisme missionnaire, qui unit la foi et de service social. Les sœurs prennent aussi en charge les victimes de la peste et de la guerre...
Mère Barbara, par la constance dans la foi, l'espérance inébranlable et l'amour miséricordieux, a surmonté de nombreuses difficultés: les limites de la santé, le manque d'argent, les malentendus, le mépris, les pertes ... tout vécu avec le Cœur Immaculé de Marie comme "Mère et modèle de toutes les vertus" confiante en sa protection et son aide pour, comme elle, suivre la route de Jésus, en donnant sa vie pour les autres...
Elle meurt le 17 mars 1873, à Rio de Janeiro, dans le quartier de Catumbi où elle vivait avec 4 religieuses, souffrant d'asthme et de problèmes cardiaques.
Prière
Prions pour tous ceux qui n'ont pas d'emploi et qui vivent dans la peur du lendemain. Que le Seigneur les console et les accompagne dans les épreuves de la vie.
Autres saints du jour
Saint Patrick, évêque
Saint Théostéricte, martyr
Bienheureux Conrad, ermite"
♣♣♣
Les réflexions de Roger, ici :
http://rogerreflexions.hautetfort.com/
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01/03/2018
Podcast. Thème : la relecture du passé ♣♣♣ Aperçu de l'histoire à travers la vie d'un saint ♣♣♣ Un poème de Loup Francar t♣♣♣ psaume et commentaire
C'est sur RCF, une radio qui émet à partir de Lille.
Ici :
https://rcf.fr/spiritualite/vie-interieure/le-sens-spirit...
en écoutant cette émission j'ai pris quelques notes et laissé courir mon crayon :
♣♣♣
Lu sur le site Hozana :
"Saint Aubin d'Angers (468- 550)
Évêque et confesseur. Originaire de Bretagne, il fut d'abord abbé de Nantilly, près de Saumur. Il devint évêque d'Angers dont il est le patron céleste. Rayonnant de charité dans un monde barbare et cruel, il fut l'un des principaux promoteurs du troisième Concile d'Orléans, qui réforma l'Église franque avec une grande fermeté.
Il sut se dresser devant l'injustice pour adoucir le sort des prisonniers et des malheureux. Il sut imposer le respect du mariage aux grands seigneurs qui, à l'époque mérovingienne, n'hésitaient pas à épouser leur sœur ou leur fille. Beaucoup d'évêques se taisaient par crainte. Il protesta et obtint gain de cause au Concile d'Orléans.
Prière
Prions pour ceux qui luttent contre les injustices qu'ils soient guidés par le Seigneur tout au long de leur combat.
Autres saints du jour
Sainte Antonine, martyre
Saint Léon Luc, abbé
Sainte Jeanne Bonomo, mystique"
♣♣♣
Lu sur le blog de Loup Francart :
"Ne te fais pas prendre ta vie, ma fille
Ne te laisse pas enjôler par les courants d’air
Par un regard subtil ou l’attrait du rêve
Traverse au large sur le trait pâle et vertueux
De l’insensible qui court en flèche, éperdu
D’étirement et d’enroulement sur lui-même
Seules celles éprouvant le feu intérieur
Qui entraîne l’être au-delà du néant
Et qui donne au visage l’étincelle vitale
Sont les vestales ignorées des égarés
Elles contemplent la foule immense et béate
D’un œil expert. Alors elles pleurent, en solitaires
Poursuis encore, seule, ton chemin scabreux
Dédaigne les temples d’une douceur douteuse
Enjambe l’ombre des vertiges attirants
Et daigne offrir ton corps d’espérance
A la face lunaire des nuits sans sommeil
Qui portent en elles-mêmes leur accomplissement
Enfin, ne laisse pas disperser par les chants
De ceux qui n’ont que leur solitude à mettre
Aux côtés du chœur envié des déracinés
Pleine de toi-même et de désir de vivre
Ouvre-toi à ce long chemin dépouillé
Qui part devant toi jusqu’à la ligne
L’étincelle de ta rencontre avec la droiture
Qui se courbe dans l’espace vivifiant
Et qui se déroule dans le temps des amours
Te procurera l’apaisante délivrance
Tu te retourneras et admireras cette tangente
Qui te mène à toi-même en pleine conscience"
♣♣♣
Première lecture
« Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel. Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur » (Jr 17, 5-10)
Lecture du livre du prophète Jérémie
Ainsi parle le Seigneur :
Maudit soit l’homme
qui met sa foi dans un mortel,
qui s’appuie sur un être de chair,
tandis que son cœur se détourne du Seigneur.
Il sera comme un buisson sur une terre désolée,
il ne verra pas venir le bonheur.
Il aura pour demeure les lieux arides du désert,
une terre salée, inhabitable.
Béni soit l’homme
qui met sa foi dans le Seigneur,
dont le Seigneur est la confiance.
Il sera comme un arbre, planté près des eaux,
qui pousse, vers le courant, ses racines.
Il ne craint pas quand vient la chaleur :
son feuillage reste vert.
L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude :
il ne manque pas de porter du fruit.
Rien n’est plus faux que le cœur de l’homme,
il est incurable.
Qui peut le connaître ?
Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs
et qui scrute les reins,
afin de rendre à chacun selon sa conduite,
selon le fruit de ses actes.
– Parole du Seigneur.
Commentaire : Jérémie misanthrope ? "incurable" : le mot est fort, et cela concerne le cœur de l'homme. Je pense qu'il s'agit de l'ego de l'homme qui lui bouffe le cœur...? bon, le reste de la lecture de la messe va m'apporter une réponse je pense, où se trouve un commentaire, mis en ligne ci-dessous, celui de Saint Hilaire, bien plus nourri que le mien heureusement. La bible, ça secoue. C'est ici :
COMMENTAIRE DE SAINT HILAIRE SUR LE PSAUME 127
La vraie crainte de Dieu.
Heureux seront ceux qui craignent le Seigneur, qui marchent sur ses chemins. Toutes les fois que l'on parle de la crainte du Seigneur dans les Écritures, il faut remarquer qu'elle n'est jamais présentée seule, comme si elle suffisait à la perfection de notre foi ; on lui préfère ou on lui substitue une quantité de choses qui font comprendre quelle est la nature et la perfection de cette crainte du Seigneur. Nous connaissons par là ce que dit Salomon dans les Proverbes : Si tu demandes la sagesse, si tu appelles l'intelligence, si tu la cherches comme l'argent et si tu creuses comme un chercheur de trésor, alors tu comprendras la crainte du Seigneur.
Nous voyons ainsi à travers quelles étapes on parvient à la crainte du Seigneur. D'abord, il faut demander la sagesse, consacrer tous ses efforts à comprendre la parole de Dieu, rechercher et approfondir dans la sagesse ; et c'est après que l'on comprendra la crainte du Seigneur. Or, dans l'opinion commune des hommes, on ne comprend pas ainsi la crainte.
La crainte est l'effroi de la faiblesse humaine qui redoute de souffrir des accidents dont elle ne veut pas. Elle naît et elle s'ébranle en nous du fait de la culpabilité de notre conscience, du droit d'un plus puissant, de l'assaut d'un ennemi mieux armé, d'une cause de maladie, de la rencontre d'une bête sauvage, bref la crainte naît de tout ce qui peut nous apporter de la souffrance. Une telle crainte ne s'enseigne donc pas : elle naît naturellement de notre faiblesse. Nous n'apprenons pas quels sont les maux à craindre, mais d'eux-mêmes ces maux nous inspirent de la crainte.
Au contraire, au sujet de la crainte du Seigneur, il est écrit ceci : Venez, mes fils, écoutez-moi : la crainte du Seigneur, je vous l'enseignerai. Il faut donc apprendre la crainte de Dieu, puisqu'elle est enseignée. En effet, elle n'est pas dans la terreur, elle est dans la logique de l'enseignement. Elle ne vient pas du tremblement de la nature, mais de l'observance du précepte ; elle doit commencer par l'activité d'une vie innocente et par la connaissance de la vérité.
Pour nous, la crainte de Dieu est tout entière dans l'amour, et la charité parfaite mène à son achèvement la peur qui est en elle. La fonction propre de notre amour envers lui est de se soumettre aux avertissements, d'obéir aux décisions, de se fier aux promesses. Écoutons donc l'Écriture, qui nous dit : Et maintenant, lsraël, qu'est-ce que le Seigneur te demande ? Sinon que tu craignes le Seigneur ton Dieu, que tu marches sur tous ses chemins, que tu l'aimes et que tu observes, de tout ton cœur et de toute ton âme, les commandements qu'il t'a donnés pour ton bonheur.
Nombreux sont les chemins du Seigneur, bien qu'il soit lui-même le chemin. Mais lorsqu'il parle de lui-même, il se nomme le chemin et il en montre la raison lorsqu'il dit : Personne ne va vers le Père sans passer par moi. Il faut donc interroger beaucoup de chemins et nous devons en fouler beaucoup pour trouver le seul qui soit bon ; c'est-à- dire que nous trouverons l'unique chemin de la vie éternelle en traversant la doctrine de chemins nombreux. Car il y a des chemins dans la Loi, des chemins chez les prophètes, des chemins dans les évangiles, des chemins chez les Apôtres ; il y a aussi des chemins dans toutes les actions qui accomplissent les commandements, et c'est en les prenant que ceux qui marchent dans la crainte de Dieu trouvent le bonheur.
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21/02/2018
Le destin ☺ Le psaume ☺ Massage de l'oreille
Lire la vie des saints c'est aussi prendre connaissance de destins qui portent à réfléchir. Des personnes hors du commun qui en tirent vers le haut d'autres, plus nombreuses, de la galère car souvent perdues dans un monde où elles ne savent plus que penser, où elles ne pensent plus parfois et se contentent de consommer, comme il leur est demandé. D'un coup, ces personnes-là interpellent, lumières qui envoient des signaux dans la nuit. L'autre jour il s'agissait de personnes qui secouraient dans l'ombre, jusqu'à l'arrivée de journalistes, des ours martyrisés au nom de potions médicinales à base de bile d'ours, prescrites par des médecins ; aujourd'hui dans l'église catholique, on rend hommage à ce saint,
du site Hozana :
"Saint Pierre Damien (1007 - 1072)
Il est originaire de Ravenne. Dernier enfant d'une famille pauvre, orphelin très jeune, souvent maltraité, il connut la faim dans son enfance. Tout en gardant les porcs, il étudie et cet écrivain-né est aidé par son frère Damien qui lui donne la possibilité de faire de brillantes études, ce pourquoi il prendra son nom. Très doué, il est d'abord enseignant, rhéteur riche et prestigieux. La rencontre de deux ermites l'amène dans un petit ermitage fondé selon l'idéal de saint Romuald.
Il s'y voue à la prière, à l'ascèse, à l'étude des Saintes Écritures, à la contemplation, à la prédication aussi. Son monastère lui demande d'être un maître en exégèse en même temps qu'il est un maître de la vie spirituelle. Nommé prieur à Font-Avellane, il est en relation avec les grands monastères de son époque, comme Cluny ou le Mont-Cassin. L'Église connaît une période difficile où bien des clercs, prêtres et moines, mènent une vie débauchée, en tous cas relâchée. En 1057, il est nommé cardinal-évêque d'Ostie et chargé de mission à Milan, Cluny, Francfort, etc ... Il soutient les papes dans leur action réformatrice, mais Léon IX est obligé de le tenir à l'écart à cause de bien des évêques. Plus tard, les papes suivants lui donneront d'importantes missions officielles de conciliation et de réforme. Ses écrits spirituels, ouvrages, lettres et sermons ont fait de lui un docteur de l'Église.
Prière
Prions pour les personnes qui vivent dans la pauvreté, qu'elles puissent rencontrer d'autres personnes qui les aident à sortir de la misère.
Autres saints du jour
Bienheureuse Maria Enrica Dominici, religieuse
Sainte Irène, vierges
Saint Patère, évêque"
Ma question : " y-a-t-il du divin dans les destins ou au contraire pour certains, une part de diabolique ? Aider les saints à aider ceux que "le destin" ou une diabolique manœuvre criminelle veut exterminer, je suis pour.
☺
Bon pour les neurones cette musique tonique, je vais en écouter quelques notes avant de faire quelques exercices de qi gong et travailler ensuite. N'oubliez pas de lire ce poème qui parle de la condition des migrants ou de celle des gens au statut d'étranger.
Bonne journée à vous !
Edmond Jabès
Je suis à la recherche d’un homme
que je ne connais pas,
qui jamais ne fut tant moi-même
que depuis que je le cherche.
A-t-il mes yeux, mes mains
et toutes ces pensées pareilles
aux épaves de ce temps?
Saison des mille naufrages,
la mer cesse d’être la mer,
devenue l’eau glacée des tombes.
Mais, plus loin, qui sait plus loin?
Une fillette chante à reculons
et règne la nuit sur les arbres,
bergère au milieu des moutons.
Arrachez la soif au grain de sel
qu’aucune boisson ne désaltère.
Avec les pierres, un monde se ronge
d’être, comme moi, de nulle part
.
Edmond Jabès, Chanson de l’étranger, dans: Le seuil. Le sable – Poésies complètes (coll. Poésie/Gallimard, 1990)
Lu sur le site Jubilate Deo
☺
Psaume
(50 (51), 3-4, 12-13, 18-19)
R/ Tu ne repousses pas, ô mon Dieu,
un cœur brisé et broyé. (50, 19b)
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie moi de mon offense.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.
Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas,
tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.
☺
10:29 Publié dans Musique, Poésie, prière | Lien permanent | Commentaires (0)