10/12/2020
Le mot du jour
Ennoyer, ennoiement :
Définitions
- Disparition progressive de couches géologiques ou de structures inclinées sous des séries plus récentes.
- Enfouissement des parties basses d'un relief contrasté sous des dépôts détritiques ou sous les eaux.
- Invasion ou submersion d'une zone côtière par les eaux marines à la suite d'une remontée du niveau de la mer ou de mouvements négatifs du sous-sol (affaissement, tassement).
- Engorgement d'un sol.
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- Commentaire : alors que les peuples veulent s'en remontrer les uns aux autres, semblant se disputer des pays par le biais (existentiel?) de recherche de légitimité à travers les origines par exemple, eh bien la planète risque l'ennoiement ou tout autre calamité.
- Mais l'on glose encore bel et bien : ici sur les Gaulois, à savoir s'ils ont bien existé et seraient éventuellement les ancêtres de monsieur Dublancbec, là-bas sur les Berbères, les Germains, les Inuits.
- La planète attend la sagesse des hommes, quelque origine que soit la leur, tandis que les hommes d'affaires continuent de faire du commerce en surplus sur son dos, en bafouant les peuples d'origine. Peuples d'origine ou indigènes, qui étaient plus respectueux de la planète, du moins auparavant, que les conquérants successifs, plus arrogants envers elle. Bien plus arrogants envers la pauvre planète que ne l'étaient les Gaulois, les Berbères, les Inuits, etc, etc.
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02/12/2020
La Creuse
J'ai regardé le polar se passant dans la Creuse hier soir. C'est une superbe région la Creuse. Ceux qui y habitent ont de la chance. Mais les politiques d'une certaine époque ne se sont appuyés que sur cet argument pour séparer des familles de la Réunion, en vue d'y envoyer des enfants orphelins, ou pas, dans certains cas, de façon autoritaire, très coercitive donc. Enfants d'un coup séparés de ceux qu'ils aiment ! Qu'importe le décor en ces cas-là. Plutôt un bidonville que la Creuse pourvu que l'on reste auprès de ceux qui nous sont chers. Qui plus est, si certains orphelins furent bien accueillis, d'autres durent travailler à la ferme, interrompant leur scolarité, si j'ai bien compris, et pour les pires des cas, durent dormir dans la grange, dans la paille. Se retrouver d'un coup sur la paille, mais oui.
Le polar en question a traité de ce sujet des enfants de la Réunion obligés de quitter leur île pour rejoindre la Creuse, ce diktat allant d'une période qui débuta vers les années fin 60 si je me souviens bien, jusque 1982. La France a reconnu cette grave erreur qui selon des victimes devrait être dans les livres d'histoire comme l'histoire de l'esclavage des Noirs. Voilà. C'était un polar sociétal bien mené, qu'il fallait regarder.
Cela dit, ce matin, j'ai fait une merveilleuse séance de Yoga, simple pour mes vieux os, et je le redis, merveilleuse, comme la chaleureuse et belle personne qui l'anime :
Ici :
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29/11/2020
À propos
À propos de manger de la viande... je suis contente d'en manger de moins en moins : deux escalopes de dinde par semaine et trois à quatre carrés de poisson.
Pardon aux dindes et aux poissons. J'aurais sincèrement aimé être végétarienne car les animaux sont à mes yeux nos égaux en dignité mais j'accepte qu'on en sacrifie quelques-uns tant que les animaux bipèdes que nous sommes sont incapables de se passer complètement de protéines animales. Certains y arrivent. Ils ont de la chance. J'y arriverai peut-être un jour, je ne désespère pas.
J'ai pu entendre plusieurs nuits d'affilées il y a de cela plus de trente années, durant des vacances dans les Pyrénées, une vache pleurer son veau, qui était allé à l'abattoir. Notre location se trouvait juste à côté de l'étable. Le fermier a dit, je m'en souviens parfaitement : "Je regrette de l'avoir laissée allaiter son veau." Il avait l'air d'avoir de la peine lui aussi. Ce jour-là il en avait gros sur la patate, autant que nous, les vacanciers.
Aujourd'hui, avec les chats, je vois combien Nono réagit au décès de Yoko. Elle a changé de caractère depuis sa disparition. Elle qui était si autonome miaule désormais la nuit, et fait se lever Patrick. Elle se calme quand il lui donne sa terrine de poisson. Elle qui mangeait si peu avant la perte de Yoko.
Les animaux non domestiques sont des prédateurs pour satisfaire leur besoins vitaux, ils chassent pour se nourrir. La violence n'est pas leur élément. Sauf si un humain les a mal "dressés", ils ne le sont que lorsqu'on menace leur territoire (garde-manger).
Au vu des guerres et des crimes infiniment nombreux commis par les hommes, nous sommes infiniment plus violents qu'eux. Mais cela s'arrête je pense avec une prise de conscience de la laideur de la violence gratuite.
Aurions-nous moins de ressources mentales que les animaux, nos frères, pour devoir travailler à de grandes manœuvres diplomatiques pour éviter la violence ? alors qu'eux sont naturellement pacifiques dès lors que leur estomac est rempli. Les humains seraient des sanguinaires insatiables pour beaucoup, faute de ressources, d'imagination ?
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