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21/09/2011

Péril en la demeure ou le cheval de Troie

Troie de Wolfgang Petersen, film que j'ai regardé hier soir à la télé. Il donne en spectacle la réalité guerrière durant l'Antiquité. Des hauts faits qui coûtent la vie à  des milliers d'hommes. Lesquels, sur les champs de bataille se rentrent littéralement dedans en s'assénant de grands coups d'épée,  nous le savions, mais là, on prend toute la mesure de la tragédie... grecque. D'autant plus poignant que, il n'y a pas si longtemps, dans les tranchées de 14, il y a  encore eu ce genre de cruauté. Achille, épuisé, pleure la mort d' Hector qu'il a  pourtant méchammant massacré. Il l'appelle Frère et souhaite le rejoindre dans un au-delà, un ailleurs, un pays des morts et de paix. La vie et le combat mortel allaient alors fatalement de pair, on en vient inéluctablement à penser que dans certaines régions du monde la survie a un prix avoisinant et à se souvenir que, durant la guerre 40-44, donc très récemment au regard de l'Histoire, les choses ont été pires en Europe du Nord avec ces milliers de civils assassinés, dont des enfants.  À l'époque d'Ulysse on abattait certes couramment  les fils des ennemis vaincus par peur de leur vengeance, ils avaient toutefois le temps de voir venir et de s'enfuir accompagnés de leurs mères ou autres membres de la famille.  Mais bon, ce n'est pas le moment de désespérer. Le cheval de Troie m'a intriguée, du coup je suis allée consulter Wikipédia, qui dit des choses très intéressantes à son sujet. Un extrait :

"Interprétation : cheval ou navire ?

Certains auteurs ont suggéré que le cadeau n'était pas un cheval cachant des guerriers dans ses flancs, mais un bateau4 porteur d'une ambassade de paix, offre que les Troyens trop peu méfiants ou trop heureux de faire la paix auraient imprudemment acceptée. Après la fête, les Troyens découvrent la sinistre réalité...

À l'appui de cette interprétation, on remarquera que :

  • la civilisation marine grecque assimile le cheval et le bateau. Ainsi, le cheval est-il l'animal de Poséidon et Homère décrit les navires comme les chevaux de la mer 5;

  • c'est Ulysse, l'expert en paroles et ruses, un des hommes souvent envoyés en ambassade, qui mène la danse;

  • le sacrifice d'une construction de bois par simple abandon sur une plage est une procédure assez originale pour un rite censé apporter la protection de Poséidon. L'équivalent n'apparaît nulle part dans la mythologie ;

  • les termes utilisés pour placer les hommes dans le cheval sont ceux utilisés lorsque l'on décrit l'embarquement des hommes sur un navire6.

Postérité

  • De cet épisode légendaire, on a créé l'expression « Cheval de Troie » pour parler d'un don qui s'avère être une malédiction ou des mécanismes sous-adjacents. On a aussi conservé la phrase « Timeo Danaos et dona ferentes (« Je crains les Grecs, même quand ils apportent des cadeaux ») », c'est-à-dire « attention aux Grecs porteurs de cadeaux », mis dans la bouche de Laocoon dans l’Énéide (livre II v.49) Lire en ligne.

  • Dave Berg (Mad magazine) critiquait l'expression : « Méfiez-vous des Grecs qui apportent des cadeaux », rappelant qu'il s'agissait ici, au contraire, de cadeaux qui apportaient des Grecs[réf. nécessaire].

  • Un petit musée a été construit en 1955 sur le territoire de l'ancienne ville de Troie, près des Dardanelles (de nos jours en Turquie). Il présente les restes de la ville, ainsi qu'un cheval de bois construit pour symboliser celui de la légende.

  • En informatique, un cheval de Troie désigne un type de programme malveillant."

  

09:20 Publié dans Histoire, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

12/09/2011

De l'histoire du film à l'Histoire - cogitations matinales

 

Hier j'ai vu un film que j'ai trouvé plutôt bien construit (le bûcher des vanités de de Palma), mais le portrait qu'il délivrait de la société américaine à travers le Manhattan et le Bronx des années 50 n'était pas emballant. Le « Young Urban Professional » de l'époque, et le zonard du Bronx vivaient dans des mondes forcément parallèles, les uns étant très riches, les autres très pauvres. Il résultait de cette démesure que les deux mondes ne pouvaient se côtoyer sans frictions. La rancoeur des infortunés (noirs et pauvres) faisait sombrer les plus âgés dans une bigoterie de mauvais aloi et les jeunes dans la violence. Sur fond de plébiscite électoral la justice, sous la pression des politiques, risquait de tomber dans la démagogie afin de rétablir une certaine entente entre élus et « peuple black » tandis que certains éléments de celui-ci, de son côté, sombraient peu à peu dans l'opportunisme. L'histoire ne mentionne pas explicitement l'existence d'un pauvre qui serait blanc, sauf peut-être dans le risque de chute irrémédiable du journaliste blanc s'il n'avait pas  réussi son coup médiatique. Les circonstances amenèrent ainsi tout le monde à tenter de sacrifier, dans cette histoire plausible, le salaud de service, en l'occurrence, un « yuppie », sans importance au regard des enjeux électoraux. Un monde fait de telle façon que les traquenards où tomber sont nombreux, un jeu de l'oie pas drôle en somme.

Après un coup d'oeil à La Voix du Nord de vendredi, j'ai eu l'occasion de remonter les siècles via un article sur la commémoration festive à Wattrelos des Berlouffes. Des « gueux » se sont jetés à l'époque, du clocher de l'église dans laquelle ils s'étaient réfugiés, pour échapper aux flammes. Les faits n'ont pas la même ampleur à l'échelle du nombre, ni le même écho, le temps aidant. Malgré tout, ces « gueux » d'alors, en raison de certaines similitudes tragiques, on évoqué à mes yeux le martyr de ces américains de la classe moyenne, victimes du 11 septembre. Il y a une même « fatalité » dans ces événements qui prend sa source dans l' incommunicabilité entre différents groupes humains.

 

"En pleines guerres de religions, des protestants assaillis s'étaient réfugiés dans l'église. Pris au piège par un incendie, certains de ces « gueux » s'étaient jetés du clocher. Le brûlage du géant, également en fin d'après-midi dimanche, complétera le rappel de cetévénement." :

 

http://www.lavoixdunord.fr/Loisirs_Sorties/Nord_P

10/09/2011

Cogitations après le petit déj'

un peu de farine, de l’eau, de la levure, et un filet d’huile d’olive semblent suffire pour faire une baguette. La patience compte aussi comme élément indispensable dans la confection du pain. Celui-ci a besoin de temps pour être bon. Temps de la levée al dente de la pâte. Deux heures, une fois que celle-ci a été pétrie, puis une heure supplémentaire quand la pâte, après avoir été malaxée une seconde fois avec un peu de farine ajoutée, a été partagée et roulée en baguettes. Après cette multiplication en baguettes, un moment précieux est ainsi nécessaire pour qu’elles gonflent lentement avant d’être enfournées à point nommé. Le pain fabriqué en usine, où l’on n’abrège pas seulement la pause café des apprentis boulangers, peut difficilement être bon. Le temps de la réflexion, un homme devient plus agréable, pour le pain c’est un peu la même chose. Ce matin j’ai mangé un morceau de baguette que j’ai faite moi-même hier ; un petit morceau suffit pour être rassasié et c’est bon. 

07:36 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)