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29/11/2011

Blague du petit matin

Ce matin nous écoutions à la radio une déclaration toute faite de Jean-François Copé, en substance :"travailler encore plus et encore mieux", dans un contexte de chômage croissant ces mots nous ont paru inadaptés, le Futé (surnom de qui vous savez), d’abord interdit, piaffa tout à coup "Je n’en donnerais pas ma tête à Copé."

Dans l’idiome local il eût pu dire : "j’nin don’ro pon m’têt’ à coper."

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28/11/2011

L'homme et l'espace

C'est bien ce qu'il me semblait en me rendant à Lumbres hier, nos routes ne favorisent pas l'écosystème. Même impression lorsque je marchais le long de la départementale qui passe par Robecq, en voyant débouler d'un champ un chevreuil qui  a traversé à toute allure au nez d'une voiture pour se retrouver dans celui d'en face et courir en oblique en direction du bois d'Hinges. Confirmation sur Wikipédia :

"L'autoroute proche A 26 (dite « autoroute des Anglais ») et l'élargissement de la nationale 42 constituent un facteur important de fragmentation écopaysagère d'un réseau écologique dont la réalité est visible sur les images satellites." Le lien :http://fr.wikipedia.org/wiki/Lumbres

  

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23/11/2011

L'animatrice bénévole

Hier je suis restée quelques heures en salle d’attente parmi d’autres patients qui portaient bien leur qualificatif. Ces hommes et femmes restaient, en taiseux admirables, pour la plupart immobiles sur leur chaise à ne rien faire, sinon se donner l’illusion de lire ou de regarder la petite télé suspendue au plafond pour ceux qui l’avaient en face d’eux. Tout cela durant un certain temps, sans se départir d’un calme olympien, pas le moindre marmonnement ; j’aurais quant à moi donné quelques involontaires signes d’impatience, soupirs mal étouffés, jambe qui tressaute mécaniquement, si je n’avais eu mon fidèle et secourable Librio à repotasser, non sans une certaine délectation étant donné mon goût pour la grammaire. Soudain je réalise, page84, qu’une dame a rompu le « cercle magique » et parle de ses oies au voisinage. Étonnée par l’esprit d’initiative de cette animatrice bénévole j’abandonne un instant le cas du past perfect modal(avec lequel on peut émettre une hypothèse pour exprimer un événement virtuel, ne s’étant pas réalisé dans le passé), pour écouter les faits concrets que narrait la dame : «  J’suis tombée de tout mon long au milieu des oies, heureusement elles n’étaient pas en couvaison, sinon j’étais morte, le jars m’aurait tuée. Mon chien a déjà été pincé par le jars, il sait c’que sait. Non, j’avais pris des oies sans savoir, maintenant je regrette. C’est pas des bêtes reconnaissantes. Et elles sont sales. Je leur avais préparé un petit bassin, elles ont sali l’eau tout de suite avec leur pattes sales … » Tout le monde rêve dans l’assistance grâce à cette femme au réel charisme. Les oies participent de la poésie ambiante, plus personne ne guette l’hospitalier de la délivrance. Mais où en étais-je avec ma révision du past perfect modal ? À cet exemple page 84 du Librio : «  If he had been there, he would have told her what to do .»   

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