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29/06/2013

Vivace

Avez-vous vu le film qui s’intitule Vivace hier sur Arte ? À mon sens, un chef-d’œuvre de film. Arditi interprète le rôle d’un mauvais,  mauvais... complètement, sans la moindre parcelle de lumière, d’une absolue noirceur. Cela peut-il exister en réalité ? Je réponds oui, au vu des Staline, Hitler, Mussolini, Paul Pot etc. et des nombreux complices qui les mettent au pouvoir quand ils ne les fabriquent ou stimulent pas, de leurs prédécesseurs et sosies moraux des temps actuels… des conséquences de leurs politiques sur ces enfants, soit qu’on enferme lâchement, soit qu’on laisse crever dans la rue et de toutes ces autres calamités, au vu de ces hommes à qui, en raptant leur maison, on ne laisse pas le droit de vivre car ceux-là n'ont pas le goût du voyage, ni les moyens. Oui bien sûr, les tyrans de tous les totalitarismes pourraient sans problème s’identifier au personnage du Gilles que joue Arditi dans Vivace. À son opposé, la candeur personnifiée jouée par une non moins excellente comédienne. Tant de candeur en une seule femme, cela peut-il aussi exister ? Je pense à nouveau que oui. Combien de gens se font « avoir » , rouler dans la farine… Troisième personnage, l’amoureux de la jeune femme en question, jalousement amoureux et qui aurait dû écouter un peu plus cette jalousie faite d’inquiétude. Un mot sur la plante au rôle maléfique : saisissante.  Une pensée pour mes framboisiers, bénis soient-ils, qui n'ont fait eux qu'une victime de nature végétale : un groseiller que j'ai eu la mauvaise idée de planter trop près, l'erreur sera réparée à l'automne, je transplanterai le groseiller plus loin, en jardinière aguerrie... La plante du film  n'est pas qu'envahissante, elle obéit aux mauvaises intentions de son maître, Gilles s'incarne en elle ... voyez-vous ? Cela peut-il exister ? Là je n'ai aucune certitude.

 

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28/06/2013

Merci l'artiste

Hier en fin d’après midi, me sentant des fourmis dans les jambes, j’ai profité d’une belle apparition du soleil pour faire du vélo sur le chemin du halage, cette fois en direction de Beuvry. Pas mal de monde s’y promenait à cette heure-là, une toute jeune fille notamment, pas même accompagnée d’un chien, mais tenant une « bombe » sous forme de « vaporisateur » de peinture, avec lequel elle était en train d’inscrire en rouge le chiffre 2 au moment où je l’ai croisée, destiné sans doute à servir de repère pour de futurs joggers. J’avais d’abord pris la direction du pont d’Avelette avant mon demi-tour vers Beuvry, pour changer un peu les habitudes. Je pédalai donc vers Beuvry, avec une certaine lenteur à dérouler mes jambes meurtries par la trop longue immobilité d‘un après-midi principalement passé devant l‘ordinateur, quand je vis le visage rayonnant d’une personne, sourire aux lèvres, en train de me regarder arriver, tout en continuant de promener son chien affairé à renifler la berge. Le soleil métamorphose les promeneurs, ils se mettent à sourire facilement d’un coup, mais en général c’est plus fugace, ce sourire-là insistait sans que cela ne devînt le moins du monde inquiétant, quintessence d’un bonheur qui vous adresse un signe inattendu. L’homme me dit bonjour bien sûr, auquel je répondis de façon presque anodine. Quelques mètres plus loin cependant mes petits neurones se bousculaient activement dans ma cervelle et la connexion se produisit, (connexion comme miracle, dans une autre doxa), je venais de rencontrer le marinier et peintre artésien dont j’avais mis les peintures sublimes de péniches en ligne il y a plus de deux ans de cela sur mon blog. Le bonheur, une façon de voyager disait tantôt une écrivaine américaine, pour ce marinier-peintre le bonheur doit  effectivement avoir un goût de voyage librement consenti, pour moi il se profile davantage comme une grâce, au détour d'un chemin. Il a sans doute, comme le malheur, mille et un visages. En tout cas, merci l’artiste.

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25/06/2013

Je parle chat

J'ai quatre chats : Nono, la seule chatte, Tigret, Lulu (Diminutif d'Arsène Lupin) et Yoko (sachant que c'est un prénom féminin au Japon, nous avons décidé qu'il pouvait être aussi bien masculin en France). Quatre caractères différents et difficile à résumer, ce sont des irréductibles tous les quatre. Parlons quand même du caractère  dominant de chacun. Nono, bien que physiquement interchangeable (sur le coup je ne pourrais peut-être pas la distinguer d'une autre chatte noire du même acabit, mais ensuite oui, car bien qu'apparemment un peu sauvageonne Nono est très câline, notamment avec son maître, moins accaparée par Yoko que je ne le suis quand sommes au repos.  Tigret, un peu capricieux, n'est pas conscient de sa valeur sur le plan physique, c'est lui qui reçoit toujours le compliment sur sa beauté de la part de tout vétérinaire qui se respecte, mais Tigret s'en tape et reste un humble à sa façon, consolateur de Nono quand Yoko la bouscule, très proche de sa fratrie, un peu maternel sur les bords avec les siens, admirateur de Yoko, qu'il regarde parfois béatement ; chasseur aussi, de temps à autre, sa façon dirait-on d'être "en représaille" contre ses maîtres lorsqu'il estime que ceux-ci ne l'ont pas suffisamment bien servi sur un plan pas seulement alimentaire, il dépose alors sa proie devant nous, sans la toucher une fois tuée, ayant parfaitement compris que nous n'aimons pas ça ; rare câlin avec ses maîtres, l'un comme l'autre, mais tendresse, même si elle est souvent à distance,  il vient parfois se frotter à nos jambes et, mais peut-être ne le fait-il pas exprès, manquer de nous faire tomber bien souvent car il se faufile entre nos guiboles. Personnalité complexe et attachante comme vous le voyez. Lulu est le serial killer de la bande, l'été il prend ses quartiers et ne se nourrit pratiquement que de sa chasse, quand il rentre au bout parfois d'un mois, il a une odeur de sauvage. Tenace en amour car bien qu'un peu distante à son égard de ce fait, il insiste et aime s'installer sur moi, les yeux pleins d'amour ; je lui trouve une tête à l'expression humaine alors, il a une certaine élégance avec ceux qui ne sont pas catalogués parmi les proies,  considère son rival Yoko avec un peu d'envie, ce dernier ayant le mode d'emploi pour séduire les "maîtres", mais Lulu dépasse ce stade avec panache,  c'est un gentleman qui plaît aux poètes, et aussi un peu aux vétos après Tigret. Et enfin l'inénarrable Yoko, courtisan, s'il en est, et qui m'a réconciliée avec les énigmatiques courtisans de tout poil, car il est craquant en plus d'être photogénique. Un peu faillot sur les bords, certes, mais bizarrement, le charme opère quand même. Les vétérinaires ne lui accordent pas l'attention qu'ils accordent à la robe racée de Tigret lors des vaccinations, mais lui, en dépit de ses tâches de café au lait mal placées sous le museau, est sûr de son charme et le fait agir sans compter sur ceux qu'il aime. Jaloux parfois de ses frères et de sa soeur qui pourraient nuire à son ambition d'être le favori. 

 

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