Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/07/2013

Le sans-culotte

Tout à l’heure je suis allée rendre visite au Sam, quand il est arrivé dans le hall d'accueil où je l'attendais, j’ai tout de suite été étonnée du pantalon qu’il portait, un pantalon très élégant,  je lui achète des tenues plutôt sport et pas ce genre de choses. Il est beau ce pantalon dis-je à l’infirmier, c’est normal réplique t-il, c’est un vêtement de marque. Le jeune homme me dit un nom de griffe que j’entends mal, le mot se termine par un - o -, qu’importe, pas envie d’en savoir plus sur un sujet, les marques, qui n’est pas ma tasse de thé. Pour moi, il doit s’agir d’un habit appartenant à quelqu’un d’autre, l’erreur est humaine. Enfin, le pantalon est superbe et le Sam au corps longiligne le met en valeur, juste un certain temps assez court ….  à peine a-t-il fait une dizaine de pas dans le parc en ma compagnie que le futal lui tombe à mi-cuisses et comme il ne porte pas de slip, j’ai droit à une "ébauche" de strip-tease dont je me passerais bien. «  Je dois fournir un nouveau lot de culottes à ce sans culotte  » en déduis-je, information que je lui communique en y mettant toute la bonne volonté dont je suis capable, ensuite je le prie de bien vouloir tenir son pantalon, car de toute évidence la ceinture ne remplit pas son office, elle n’a pas été suffisamment serrée. Rentrée à la maison je raconte l’anecdote au papa qui en déduit tout bonnement que Sam a des amis cachés qui lui offrent des pantalons de marque sans bien connaître sa taille.  C'est un condensé d’optimisme cet homme.

18:29 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Le langage des signes

"Ce glissement de sens se manifeste par l'augmentation du nombre de testaments de vie et par l'utilisation croissante d'expressions comme «le droit de mourir» et «le droit de ne pas souffrir».

 

 

Thus, there was a new emphasis on the quality of life, as well as a shift from viewing euthanasia as a social reform measure to one of personal choice, reflected in the increasing number of living wills, and a growing use of the phrases "right to die" or the "right not to suffer."

 

Intéressante trouvaille dans Linguee, qui porte à réfléchir. Glisser sur les mots comme sur des peaux de bananes  par mégarde ça peut arriver, mais parfois on peut craindre du tombeur qu'il l'ait fait exprès. Les mots abusés, passer d'un signe à l'autre sans parachute, ça peut faire mal.  

 

09:01 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

26/07/2013

Es-tu là ?

Mémoire : oui, mais pas toujours en pleine forme, tu vois, j'ai des trous par ci par là...

 

Aide-mémoire : tu as besoin de vitamines ma vieille. Tiens,  retiens-moi ce petit texte sur le bout de tes petits doigts de fée de mémoire. À force elle  redeviendra fidèle, j'espère... parce que des petits trous par ci par là, j'appelle ça de l'auto-cocufiage. C'est mortifiant quoi ...

 

Mémoire : Oui, bon, il vient ton texte de raccommodage ... 

 

 Aide-mémoire : Si fait. Ce texte contient un petit dialogue :"-  How are you getting on ? How did you get on ? Did you get on well with them ?

- It was getting on for midnight, there were getting on for 200 people there. I suddenly felt that I was getting on... in years, you know, because I felt the floor trembling ... I felt my way ... I felt tired, I realised that I was getting on for sixty ...

 

 

Mémoire : there is no suggestion that I couldn't retire ...

 

 

Aide-mémoire : Pas question. Allez, avale-moi ce texte par petits bouts. Tu sais ce que je pense des mémoires anorexiques ?

 

Mémoire : Je m'en tape, j'ai pas besoin de béquille, l'oubli ne me fait pas peur.

 

 

Aide-mémoire : Qui sait ce qu'il y a au-delà de l'oubli. Peut-être que l'oubli n'est qu'une figure vers un ailleurs. Tu veux que je m'en aille, vraiment ?

 

Mémoire : Reste, je déconnais, tu me connais... non, j'apprécie ton aide, et puis ces sons anglais, c'est musical, j'aime la musique, ça devrait passer.

 

Aide-mémoire : Salut ma fidèle, et courage. 

 

Quelques heures plus tard.

 

Aide-mémoire : un peu de rab ?

 

Mémoire : Et comment !

 

Aide-mémoire : Mets-toi ça sur le disque dur : "I always say that Adelard Godbout must be turning over in his grave if he sees how the federal government has used employment insurance as a cash cow, for all sorts of purposes other than the ones it was meant for.", c'est du Linguee

 

Mémoire : je prends sans hésitation, le texte est pas neutre, si je peux me permettre cette diversion égotique, ça correspond mieux à la nature de ma mémoire.  

  

 

    

10:09 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)