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11/11/2013

Mémoires

J'ai terminé la lecture de Mémoires d'un Voyou de Maurice Chapelan.  Interprétation stricto perso.

Je pense que l'auteur a écrit ce livre par besoin d'honnêteté envers lui-même afin sans doute d'éclairer certaines zones d'ombre faites d'oublis ou d'incompréhension de lui-même. Il dit ne pas aimer l'étudiant qu'il a été à Toulouse, ni l'employé de banque de Mont-de-Marsan mais éprouve de l'empathie pour l'enfant qu'il fut.  Maurice Chapelan décrit son milieu familial comme étant un microcosme étouffant, une petite jungle où les femmes apparaissent, peut-être à l'insu de l'auteur, comme principales perdantes. La mère, bourgeoise qui n'a pas en réalité accès au travail, se dispute son mari avec l'employée de maison, une femme comme l'on dit déclassée. Il s'agit pour ces dames d'une question de survie, disons, matérielle avant tout ;  l'amour du même coup ne semble pas prioritaire pour l'une comme pour l'autre.  Rivalité mortelle entre elles donc ayant pour finalité en somme de garder la face dans une société des conventions et des apparences. Maurice devient bohème et, à mon sens, très misogyne.  Le "chacun pour soi" par la force des choses dont ont fait preuve les femmes de son entourage ne l'auront pas incité, paradoxalement, à penser autrement la condition féminine. Chez Maurice Chapelan étudiant, le sexe tourne à l'obsession, et pas grand-chose pour canaliser un  raz-de-marée hormonal sous-tendu d'angoisse existentielle. Telle est ma lecture de Mémoires d'un Voyou. Je pourrais ajouter que j'ai parfois ri des blagues rabelaisiennes de Maurice Chapelan mais j'ai aussi senti la déprime me guetter à la lecture du destin de Tao, maîtresse de Maurice, sorte de Marylin Monroe toulousaine, "blonde au yeux verts et nez en trompette", qui au final, malgré le destin tragique de celle-ci, semble presque insignifiante aux yeux de l'auteur. C'en est inquiétant, d'où ce constat de misogynie selon moi. 

 

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Photos suite de  "au fil de la promenade du 3 novembre". Le pont ne s'arc-boute sur rien en fait, il est comme  posé sur cette  nouvelle parcelle de route.

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Un flou réussi, je dirai donc artistique. L'art en dehors de toute maîtrise, geste du pur hasard. Encore fallait-il être là au bon moment. Cadeau.

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L'univers poétique des myopes.

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Tout se brouille en raison du lavis à l'eau de pluie, heureusement je suis moins miraud que l'appareil auquel cas j'aurais pu faire une mauvaise chute.

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Et enfin, l'apothéose ! Une averse de bulles, créée par la conjonction des lampadaires sous la pluie et de la défaillance de l'appareil qui a trop bu. Je vous rassure, quant à moi, je voyais les choses beaucoup plus normalement.  

 

 

  

 

       

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08/11/2013

Les mazarinades

Il fut un temps pas si lointain où nombre de gens faisaient front plutôt contre les puissants et non contre les précaires (par exemple les Roms) comme l'on voit trop souvent aujourd'hui. Les mazarinades, en sont un bel exemple ; avec ses fables Lafontaine faisait front tout seul,  solitaire était-il dans ses forêts lorsqu'il n'était pas appelé à la cour où il repérait toutes sortes d'animosités. Finalement il me semble que les mazarinades sont plus légères que les écrits sérieusement incisifs sous une mince couche d'humour de La Fontaine.

Une doc sur les mazarinades. Extrait :

"Les auteurs les plus connus des mazarinades sont, outre Scarron et les auteurs nommés ci-dessus, le cardinal de Retz, Saint-Amand, Loret, Sarrasin, Guy Patin, Laffemas, Patru, etc. Cyrano de Bergerac a d’abord écrit sept mazarinades contre Mazarin, dont le Ministre flambé, avant de prendre son parti dans sa Lettre contre Les Frondeurs de 1651."

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mazarinade

  

09:11 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

06/11/2013

Le culte de l'image

Le culte de l'image ne date pas d'hier, "si tu es sage tu auras une image" ou alors au bout de x bon points reçus, les élèves de l'ancienne école récoltaient une image en ultime récompense, couronnement de leurs efforts ! un autre exemple de ce fol amour pour les images sur le site expression.fr, dont je mets un extrait : "Alors qu'aujourd'hui on va chez un marchand de journaux acheter un magazine, autrefois c'étaient des images comme celles d'Épinal qui en faisaient office, vendues par des colporteurs."

 

 

 

 

 

 

 

 

09:28 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)