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05/12/2013

Critique deux

"...par le fait que la langue prise dans la langue sociale, est impuissante à démasquer les apparences. Dans Toute la Terre, l'artiste Ludivico Cintra est à l'œuvre comme en un processus de révélation où, apparemment, ne compte que la maîtrise technique, hors langage articulé, car il sait que de la langue "chaque son est le messager de son propre silence"."

 

grâce au thé que j'ai déthéiné moi-même et ingurgité tout au long de la journée : constatation, même sans théine ce thé me garde l'esprit relativement dispo, peut-être à cause du gingembre... je vais me livrer ce soir, à une heure habituellement très avancée me concernant pour ce genre d'exercice périlleux, à un petit commentaire de cet extrait comme je l'avais fait avec ma mini critique d'avant hier.  "... la langue prise dans la langue sociale est impuissante à démasquer les apparences",  cela m'évoque la fameuse comédie sociale de Balzac. Plus loin nous avons "car il sait que de la langue "chaque son est le messager du silence""  sentiment à relier sans doute encore au language social perçu comme inepte par Ludivico Cintra, le peintre. Sinon ce serait dommage. La parole c'est bien connu a deux faces, la face obscure quand elle humilie et l'autre, lumineuse, quand elle chante juste.

Voilà concernant le commentaire encore que... pour avoir écouté la radio cet après-midi tout en redécouvrant la magie de ma machine à coudre, que je suis allée dénicher dans la remise hier, ce propos de la critique trouvait encore résonnance. J'ai entendu beaucoup de paroles vertes de ton et  pas mûres d'esprit. Notamment l'enregistrement d'un militaire Américain qui priait Jésus avant le largage de la bombe atomique.  Gamine, quand j'ai entendu l'histoire de Jésus, j'ai perçu l'homme comme un guérisseur divin faisant involontairement beaucoup de jaloux autour de lui. Lesquels étaient parfois romains, parfois juifs, parfois araméens. Beaucoup en somme, à tel point que le boycottage de son boulot ne m'aurait pas étonné, et de fait, il fut court-circuité. Cette perception de Jésus guérisseur, je ne l'ai jamais perdue, et voilà que j'entends la prière choquante d'un militaire Américain pour la réussite du bombardement, il déclare être certain que Jésus les protège. Absurde récupération. Des mots qu'il vaut mieux renvoyer à de simples sons puisqu'ils n'ont pas de sens. 

 

 

18:20 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Le rêve

J'habitais encore dans la banlieue parisienne. Je parlais à une femme que je connaissais à l'époque. Je lui disais que c'était étrange, nos tours étaient voisines et d'un coup on ne s'étaient plus vues. Alentour il y avait de drôles de terrains avec un chemin qui s'était écroulé, gisant comme au fond d'une fosse ensablée, impraticable sentier à l'allure de tombe ; des arbres autour  et aussi des hommes qui se posaient des questions sur cette manifestation géologique. La femme à qui je parlais me paraissait distante mais attentive. J'essayai de comprendre ce que son attitude exprimait vraiment. Je  lui parlais  comme nous étions aux abords de sa tour ; j'ai compris qu'elle ne me ferait pas entrer, aussi je lui proposai de nous asseoir sur un petit meuble antique qui se trouvait dans le hall d'entrée et d'y continuer notre conversation. Nous en vînmes à parler de la piscine où nous nous rendions ensemble quelques mois auparavant. En moi-même je me disais "C'est dingue, comment ai-pu aller à la piscine en plein dans mes horaires de travail à l'atelier couture, quelque chose ne colle pas." En réalité, l'atelier couture où j'ai travaillé se trouve à Toulouse et non dans la banlieue parisienne mais cela mon rêve l'oubliait. Je lui racontais que je bossais encore et toujours dans ce fameux atelier, lui donnant des nouvelles de faits que mon rêve croyait très réalistes mais que je n'ai jamais vécus en réalité :  récemment un gars y avait eu une prise de bec assez violente avec le patron,  celui-ci en conséquence l'avait viré d'un coup de gueule durement asséné. Mais lui ai-je encore dit en même temps que je revivais la scène, le patron est venu me souffler à l'oreille que demain il reprendrait le gars. Je mets donc au courant celui-ci qui est de ce fait revenu le lendemain. Ma voisine écoute, arrive sa fille à l'air sévère, qui fait semblant de me prendre pour un fantôme. Et moi de demander des explications à sa mère. Puis finalement je me remets de nouveau en aparté dans ce rêve, me demandant comment je pouvais me rendre à la piscine avec elle à une heure où j'étais sûre de travailler à l'atelier. Sans doute à cause du risque de migraine que ce problème imaginaire allait finir par me donner, je me suis réveillée.  

09:24 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

02/12/2013

De quand date cette interview de Zazie ?

De quand cette interview date-t-elle ? Je n'ai pas pris le temps de regarder à vrai dire, mais ce que dit la chanteuse est significatif du changement d'époque auquel nous assistons dans le domaine de la musique. Ses propos ont  une portée philosophique lorsqu'elle évoque cette volonté selon elle du pouvoir de ne plus laisser les auteurs de chansons composer de façon trop personnelle. De sa part un désir de ne pas recevoir l'étiquette de rebelle juste parce que c'est personnel. Je me sens moi, par certains côtés, rebelle mais  ce n'est souvent pas forcément personnel au sens d'égotiste. Mais Zazie ne parle pas de son ego me semble -t-il mais de l'expression de ce que chacun a d'unique qui devrait rester libre. Je suis d'accord là-dessus.  Extrait et lien :

 

Zazie :

"...These days I get the impression that things are a lot tougher for young artists at the start of their career. I think it's only people of my generation who manage to stay true to their own personal vision and put out more original work – but at what personal cost !?! A lot of journalists see me as some kind of rebel, but I don't feel like one at all! I just feel I'm doing something really personal, making the kind of music I want to hear. But these days doing something 'personal' is like staging some kind of punk rebellion! (Laughs) And, let's face it, I'm a long way from that! "

 

http://www.rfimusique.com/musiqueen/articles/060/article_...

 

10:31 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)