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14/01/2014

Lélia

Lélia tente de  mettre Sténio et son amour pour elle à distance en ayant recours notamment à une conception toute philosophique du sentiment qu'elle lui inspire, en retour et selon la même démarche, celui qu'elle éprouve à son encontre, elle l'assimile également, dans l'une des réponses qu'elle lui fait, aux sensations que peut procurer un paysage céleste. Ainsi compte-t-elle éviter la passion ou la désamorcer concernant son amant ?


 pour écrire Lélia où les personnages sont hors cadre et comme désincarnés, à l'inverse de ceux qui peuplent les romans Valentine et Indiana, Georges Sand s'est inspirée de l'Oberman de Senancour dont j'ai lu quelques bribes d'analyse. J'ai pu constater  à cette lecture le spleen, le mal du siècle qu'éprouvaient déjà certains intellectuels face à la politique ayant cours  et à la modernisation qui commençait juste. Un mal être similaire pour certains d'entre eux, tel Senancour, à celui de l'Etranger de Camus :



" (...)  Par bien des aspects cependant, Oberman annonce les angoisses de l’homme moderne et son désir de retrouver une nature première, loin des artifices et des contraintes d’une société mécanisée et impitoyable. La poésie de cette prose, l’évocation de ces paysages de haute montagne et ce dialogue tragique de l’homme avec l’univers devraient encore trouver un écho chez les lecteurs de notre siècle.
1. Étienne Pivert de Senancour, Paris, 1770 – Saint-Cloud, 1846."

 

http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/celebrations2004/senancour.htm

 

 

http://www.presses.ens.fr/produit.php?ref=2-7288-0364-1&id_rubrique=12

09:22 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

12/01/2014

À propos de Valentine

Tous ces témoignages du 19è siècle donneraient presque l'envie d'y retourner, de faire machine arrière jusqu'à ce temps où pourtant la nature humaine était bien ce qu'elle est encore aujourd'hui ; mais  la nature végétale, non, et d'une manière ou d'une autre, cette nature influe sur les personnages suffisamment longtemps pour que cela me soit bénéfique, Sand parle admirablement d'elle quand elle ne la fait pas sentir d'une manière ou d'une autre. Par ailleurs, les horreurs du 20è siècle, la guerre 14-18, la guerre 40, n'auront comme jamais lieu vu du 19è. Certes, les guerres napoléoniennes ont été atroces elles aussi, mais les populations ont moins trinqué moralement en général ; les soldats ne sont pas morts comme des rats gazés au fond des fossés comme en 14-18, et des populations n'ont pas péri, gazées de façon industrielle dans des chambres à gaz comme en 40-44  ; tous les siècles ont eu leur lot de guerres, la mort par empalement des soldats est inadmissible, mais ce côté mort à la chaîne, des enfants aussi, des civils, n'appartient qu'au 20è. Je reste donc en compagnie de George Sand pour un moment encore. J'ai terminé la lecture de Valentine. Par égard pour ceux qui veulent lire le roman je ne peux pas dire la fin, à retenir pour les autres, qui la savent,  que Bénédict avait déclaré à ses ennemis qu'à défaut de pouvoir pardonner leurs affronts, il  les oublierait, hélas eux se sont rappelés à lui. Se faire oublier de ses ennemis est très rarement possible.

J'ai commencé la lecture de Lélia. Pour l'instant elle échange des propos philosophiques de haut vol avec son amoureux. Ce qui se trame dans la tête d'un joueur, elle en parle très bien à mon sens. Où ai-je lu que Lélia poussait des cris de délire ? Pas pour l'instant, je me délecte encore de son art de philosopher. 

Je  terminerai la lecture de Monsieur Ouine un peu plus tard, il faudra bien repasser par le  20è siècle à un moment donné et par mon cher Artois. À ce propos j'ai lu quelque part que la maman de Bernanos était berrichonne comme George Sand (il faudra que je vérifie mes sources toutefois), c'est le papa qui était artésien. Madame Bernanos mère a peut-être parlé de Sand au fiston qui admirait Balzac, mais quand on sait que ce dernier était l'ami de Sand, (il a même séjourné un peu chez elle d'après les biographes), l'affaire se corse.  

   

  

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09/01/2014

À propos de radio

J'écoute en ce moment La marche des sciences. Jean Claude Ameisen et d'autres y parlent de l'autisme en France, il témoigne qu'en Italie et en Suède les personnes atteintes d'autisme ne sont pas mises à l'écart de la société. L'émission sera sûrement podcastable : la marche des sciences - L'autisme, une guerre de cent ans.  

15:03 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)