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06/10/2013

Art de rue

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J'ai reçu des photos extraordinaires dans ma boîte mail, envoyées par Véro de Provence qui elle même les a reçues d'une amie qui les a reçues d'une amie, une chaîne de solidarité de l'art... ici, gratuit. Si ce n'est pas du génie, qu'est-ce que c'est ? Merci Véro et sa belle chaîne. Dessous, non moins réjouissant, un dessin vu sur ce site http://dessinsdepresse.hautetfort.com/ :

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09:09 Publié dans Note, Photo | Lien permanent | Commentaires (0)

04/10/2013

1984

1984, non je ne vais pas parler de George Orwell, mais du groupe Vespa Bop dont nous connaissons deux éléments Patrick et moi. Jean Claude Lin, le batteur-chanteur, s’est mis à la batterie sous les instances et les auspices de Patrick, ce fut une révélation pour Jean-Claude qui n’avait jamais touché une batterie de sa vie. Cela se passait rue de Pont Guilhermery à Toulouse, Éric Subra, le guitariste rythmique-solo suivait à l’époque Jean-Claude partout, il ne s’est mis à la guitare qu’ensuite, nous n’avons hélas pas assisté à ce prodige. Jean-Claude, batteur agréé en cinq minutes d’essai fit partie du groupe flash-back qui répétait rue Guilhemery toujours, dans notre studio-chambre-salon d'alors. Les voisins étaient tolérants mais râlaient quand même un peu parfois, sans jamais devenir méchants. De l’autre côté de la cour se trouvait un grand bâtiment où logeaient de fins connaisseurs d’opéra (chanteurs peut-être eux-mêmes ou musiciens d'orchestre classique), dans leur enthousiasme de mélomanes et de professionnels ils haussaient volontiers le volume de leur chaîne. Nous baignions donc dans ce quartier dans un univers musical éclectique et ma foi, bon enfant. Sur la vidéo on voit Jean-Claude qui ne veut pas parler de son boulot à l’interviewer, trente ans plus tard je peux me permettre de le dire : il était ambulancier, mais nous le fréquentions nous en 1979-80, alors qu’il exerçait la profession peut-être plus reposante de plombier ; en 1981 j’allais moi-même me découvrir des talents pour les travaux manuels, lors d’un stage de couture sur chaussures qui me permit de travailler (deux ans durant) dans un atelier où l’on fabriquait des chaussures pour pieds sensibles, "chez Marianovitch", ce n’était pas vraiment le pied à cause des odeurs fortes des différentes colles utilisées. Le troisième élément : Marco, nous ne le connaissons pas. Patrick a découvert par hasard la video du groupe sur le Net hier soir et me l’a montrée ce matin, encore ému de revoir Jean-Claude et Éric. Mais la malédiction des rockers, à laquelle faisait souvent allusion Jean-Claude, allait encore frapper ce matin même. Sur le chemin du boulot, la video encore dans la tête, lors d’une halte à la banque pour retirer de l’argent, l’horrible machine a avalé notre carte bancaire, "horrible" comme qui dirait, "j'ai les boules", "ras le bol". Enfin, poisse ou pas, Vive le rock and roll !

La fameuse video en question, Rockers de Toulouse, époque 1984 :

 

 

Why fit in when you were born to stand out?
~ Dr. Seuss

 

    

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03/10/2013

Le don

Hier je me trouvais devant mon écran télé quand je zappai d’un coup sur le journal de Mr Pujadas, je tombe alors sur un reportage qui montre un enfant de dix ans, né de parents intellectuels, dont le niveau en mathématiques est celui de l’université. Les maths laissent du monde sur le quai, de ces gens qui regardent partir le paquebot des matheux avec divers états d‘âme. Comme j’éprouve le mal des maths je ne souffre pas trop de frustration quant à moi. Cet enfant de dix ans est pour moi un "hors-norme-positif", c’est-à-dire, dont la non normalité n’est pas boudée par les pouvoirs publics. Mais les enfants hors norme de ce genre là, ne bénéficient pas toujours eux non plus de l’empathie et de la bienveillance dont les enfants de cet âge sont accoutumés de la part du quidam. Soit dit en passant j’aime moi aussi regarder les dessins plein de candeur touchante des enfants dits normaux d’une dizaine d’années. À ce propos justement, on peut se poser la question, à savoir si les enfants surdoués ne paient pas un tribut pas forcément facile à porter à ce don qu’ils ont reçu, reçu en contrepartie, c’est le risque, d’un certain isolement peut-être éprouvant à cet âge ? É videmment il y a pire comme épreuve, à savoir, les enfants dont les appareillages du cerveau sont tellement endommagés qu’ils ont à se confronter à un rejet autrement éprouvant, comme c‘est le cas souvent avec les enfants trisomiques. Un film Noces rebelles aborde brièvement le sujet  de ce que j‘appelle "appareillage du cerveau", on y voit un homme, loin dêtre le personnage principal du film, vivant encore chez ses parents à un âge avancé en raison de problèmes psychiatriques. Problèmes psychiatriques qui lui valent de se faire appeler - dégénéré - par le mari modèle en passe de perdre l’amour de sa femme. Hors cet homme, qui était plus ou moins en empathie avec le couple auparavant, était brillant en mathématiques et a perdu son don en raison d’électrochocs successifs visant à le guérir de sa dépression. Comme si effectivement les « soignants » de l’époque lui avait fait sauter, ce faisant, les connexions spécifiques à la réception des mathématiques.

Des accidents de toutes sortes peuvent endommager les neurones, cela va d’un accouchement qui s’est mal passé à l’accident de voiture ou à la chute fatale, ou encore cela se produit en raison d’un gène lui-même endommagé, de modes de vie pouvant leur être préjudiciables, ou d'épreuves particulières je suppose. Cela dit, tous les enfants sont dignes en soi.

 Le lien de Juliette : http://chiuresdegomme.hautetfort.com/

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