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04/03/2014

Théophraste

Théophraste, le père de la botanique. Les hommes du Nord ne sont pas que d'origine celte, saxonne, russe, viking, gaélique, elfique, féérique, amérindienne, non, les nordiques dits de souche ont aussi des racines en Grèce, par la magie des très anciens métissages de populations qui avaient pour point commun de venir du cœur de l'Afrique noire initialement. Ainsi tout le monde il est content, et tant mieux! Ah! s'il suffisait de ces petits rappels pour faire la paix, comme tout serait simple. Théophraste donc, notre ancêtre à tous, qui que nous soyons, d'où que nous venions, est le père de la botanique, du moins un des pères. Pour ceux qui l'avaient oublié, ce lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ophraste 

 

droh_two_birds.jpg

Photo de Alice Cahill choisie par le Daily Ray aujourd'hui, prise dans un refuge pour animaux sauvages de Californie. Envoyée à l'instant aux abonnés avec cette citation de Lupita Nyong'o :

"No matter where you're from, your dreams are valid."

Craquant, non ? À croire qu'ils connaissent mon petit blog, ils sont en plein dans le thème du jour de Regards... quelle belle photo, et cette citation... vous craquez aussi j'espère.

  

03/03/2014

De l'innocence à la culpabilité

L'Etranger de Camus où l'absurde réside, dans l'une des pages du roman, dans la naissance d'un sentiment de culpabilité particulier chez un être qui s'apparente à un enfant perdu depuis le début ; il a réellement tué une personne alors qu'il se trouvait dans une situation tout à fait particulière, proche de la légitime défense. Il se vit comme innocent, n'arrive pas à se penser, à raison à mon sens, comme "criminel" bien qu'il ait compris qu'il ait tué un homme, du fait même d'avoir intégré pour lui-même les circonstances particulières de son geste. Son sentiment de culpabilité va donc venir de façon superficielle, comme si on lui infligeait d'apprendre par cœur une leçon que tout homme de sa condition doit savoir.

 

"j'ai senti alors quelque chose qui soulevait toute la salle et, pour la première fois, j'ai compris que j'étais coupable."

 

Il dit cela de façon quelque peu automate, l'Etranger parle, à mon sens, en semi-automate, par une sorte d'abrutissement fatal produit par les contraintes auxquelles il a dû s'assujettir très tôt, en homme de sa condition, et où vient se greffer la culpabilité du pauvre, infligée à force d'insistance. 

04:55 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

02/03/2014

Parole d'un "sans voix"

J'ai abordé la deuxième partie de l'Etranger de Camus. C'est sans fioritures ; l'Etranger parle avec des  phrases pas très longues et souvent brèves de sa façon de vivre les petites choses de la vie, d'aborder le temps en prison, note ses observations du comportement des autres à son égard. Quand le juge brandit un crucifix devant lui, il pense grosso modo qu'il n'est pas raisonnable, ce juge, ajoute qu'il lui fait peur, et remarque ensuite que, comme c'est lui le criminel, c'est un peu curieux de sa part :

 

"il agitait son crucifix au-dessus de moi. A vrai dire, je l'avais mal suivi dans son raisonnement, d'abord parce que j'avais chaud et qu'il y avait dans son cabinet de grosses mouches qui se posaient sur ma figure, et aussi parce qu'il me faisait un peu peur. Je reconnaissais en même temps que c'était ridicule pare que, après tout, c'était moi le criminel."

 

J'ai lu la première fois l'Etranger vers 18 ans. J'avoue qu'à l'époque je n'avais remarqué que le style original de l'auteur sans trop m'attarder sur le reste. Aujourd'hui, arrivée à la deuxième partie, celle où Camus parle de la prison, le personnage me va droit au cœur. C'est lui, l'Etranger, le "criminel", en effet il a tué un homme, mais la chose s'est produite de façon accidentelle, on le comprend si bien que l'Etranger apparaît dans cette jungle de journalistes, d'avocats,  juge et procureur comme un enfant perdu que tout mère a envie de consoler. Je note au passage que le temps m'a ouvert plus grand l'intelligence du cœur.   

18:44 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)