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20/02/2014

What does this quote mean ?

La phrase en question, je ne l'ai pas totalement intuitée tout de suite, la voici, reçue  du Daily Ray dans ma boîte mail :

"nothing ever comes to one, that is Worth having, except as a result of a hard work ?"

 

Je l'ai donc tapée dans le fabuleux moteur de recherche que vous savez, où j'ai trouvé des anglophones qui n'étaient pas sûrs non plus de la signification de cette phrase ; ainsi, une ou un anglophone de demander à d'autres anglophones ce que signifie la phrase. Et une personne de répondre ceci :

 

 

"This means exactly what is says.

 

The things in life that are really important and Worth having have to be worked for.

 

In reverse... things  that come easy are not usually worth having.

 

For exemple — a good education has to be worked for. You can't get it any other way. It's a bit like the other quote/joke/sarcasm 'It's funny that the harder I work the luckier I seem to get !'"

et de conclure : "Sometimes things look like luck but acually a person has been working hard at achieving  something."

 

Vous avez remarqué ces jolies sonorités "look like luck" et ce beau present perfect progressif à la fin, et comme, dans le parler courant, les anglophones utilisent sans problème la forme passive qui paraît de prime abord assez sophistiquée aux francophones. La phrase initiale en français est quelque chose comme :

 

" Rien ne nous arrive, qui ait de la valeur, à moins d'être le résultat d'un dur travail ?"

 

Ce n'est pas le "on n'a rien sans rien", c'est plus subtil heureusement. Une délicatesse qui traduit l'humilité du penseur. Einstein avait le génie des maths, et je pense que même en travaillant beaucoup les maths...d'aucuns, dont moi, n'atteindraient pas le niveau de la cheville d'un génie comme celui-là, sauf à risquer de se mettre la rate au court bouillon, ce qui n'en vaudrait pas la peine non plus...  pour autant, ne pas se mettre à genoux devant un quelconque génie, mais le remercier s'il est sympathique, et même le saluer dans ce cas pour lui souhaiter bonne chance. D'autant que les génies frôlent des abîmes qui peuvent leur coûter cher, ils ont donc plutôt besoin de la protection des ordinaires. Mais revenons à notre sujet : globalement, j'adhère à cette pensée  qui est exprimée par je ne sais plus qui avec une délicatesse touchante... je vous dirai tout à l'heure ou demain pour ceux qui l'ignorent, le nom de son auteur. Ajoutons que Einstein, par exemple, a néanmoins dû travailler beaucoup, tel un forçat ayant pour chaîne ce génie spécial... à méditer. 

 

 

 

   

09:51 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Le rêve

Je pense que d'avoir lu Un mauvais rêve de Bernanos avant de m'endormir a provoqué ce rêve douloureux. Le génie de cet auteur  est parfois un boxeur qui n'épargne personne, du simple fait sans doute de traiter des thèmes lourds :  son héroïne a pour obsession de tuer une petite vieille, certes, très "tatie Danièle", c'est-à-dire banalement méchante comme beaucoup de petites vieilles dans le Nord de la France et en Belgique (j'ai dit, beaucoup, pas, toutes),  mais c'est quand même insupportable à la longue,  (je parle évidemment du crime traité par Bernanos dans son roman) enfin, lourd à force d'être ténébreux et perspicace à la fois en somme. Bizarre que la petite vieille dame se soit transformée dans mon rêve en beau jeune homme blond. Voici le rêve : 

       

Je me promenais dans la ville de Béthune, dont je ne dirai pas que c'est "ma ville" en référence à je ne sais quoi, des racines par exemple, non. Aucune ville n'appartient à quiconque et c'est pour cela qu'on y respire.

 

Je m'y promenais et je me fais soudain cette réflexion en voyant couchée au milieu d'une grand-place une colossale statue-automate, moitié l'une et l'autre, que Béthune recelait des monuments inouïs dont je n'avais pas remarqué la présence auparavant. Dans les bras la statue automate à ses heures tenait une sorte de miroir servant à fournir des renseignements météorologiques, et autres choses plus profondes sur le cosmos. Un miroir rectangulaire qu'à des horaires précis, la statue, se mettant debout, soulevait vers le ciel qui s'y  reflétait. Elle portait un chapeau arborant une plume, tel un mousquetaire, mais c'était bien à Béthune que je me promenais et non en Gascogne.

 

J'arrive au moment où la statue se met en branle avec son trophée qu'elle va lever au ciel. La mer semble s'y refléter bientôt. Plume au vent,  cette statue de Dartagnan m'inquiète, je me demande si le géant au chapeau panaché ne va pas sortir de son rôle, et, à contre-courant de la vie, aller assassiner quelqu'un.

 

Plus loin j'entre dans une colossale maison "hausmanienne",  au détour de la traversée des salles qui se succèdent, je vois des musiciens. Ils m'amusent. Ils poussent de grandes envolées vocales, je suis aussi contente qu'une Alice au pays des merveilles, mais bientôt j'en vois trois s'empoigner. Deux ont le dessus sur un qu'ils tentent d'étrangler. Je suis scandalisée. L'homme victime me regarde avec des yeux poignants, une ceinture autour du cou. Je sors. Quel est le nom de cette immense boulevard de Béthune, qui m'était jusqu'ici inconnu ?

 

Il faut que je téléphone... je suis dans un temps où les portables n'existent pas, je dois trouver un commissariat dans cette ville que je ne reconnais plus. Quelqu'un veut m'entraîner loin des lieux où j'ai été témoin de cette scène  "Tu te rends compte ? Ce sont des gens dangereux. Tu as été témoin de leur crime, il faut fuir, te cacher" me souffle-t-il, mais le regard  de l'homme qui s'est fait attaquer m'interpelle, je meurs si je ne dis pas au premier flic venu ce que je viens de voir.

 

Et comme vous vous en doutez, je me réveille là-dessus.

 

 

 

07:48 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

19/02/2014

le catcheur et le poète

Je suis allée relire des bribes de l'interview de Joyce Carol Oates pour retrouver de quel poète elle parle vers la fin. Il s'agit de William Butler Yeats, dont elle dit qu'elle a appris par cœur son poème intitulé "To a friend whose work has come to nothing" ....  une pensée pour le grand bosseur  et explorateur Wallace dont j'ai appris la  mésaventure il y a peu dans Englistown, l'homme, vous savez, que  Darwin zappa alors que Wallace voulait partager ses connaissances avec lui. 

 

Bref, je vais chercher le poème que mentionne Joyce Carol, je le trouve sans problème, et, voulant vérifier le sens d'une expression, je vais dans le moteur de recherche que vous savez et tombe alors sur des propos tenus par un catcheur anglophone : John Cena. John Cena, comme Lino Ventura, est aussi acteur. Les propos de Cena ne sont pas mal non plus mais lui fait référence à Muhammed Ali.

 

Catcheur et poète croisent leurs mots ici,  vous trouverez facilement le poème de Yeats, je mets donc les propos de John Cena :

 

 "I never thought of losing. But now that it's happened the only thing to do is to do it right. That is the obligation to those who believe in me. We all take defeats in life. Those are famous words from the great Muhammed Ali. Now tonight you guys have seen various clips of various things that I've said on this road to WrestleMania. And I'll be quite honest: I've talked. I've talked a lot. I've talked so much that anybody else in my shoes right now would be making excuses, backtracking, saying that it wasn't their fault. That is not me. That will never be me. I meant every single thing that I said. I meant it then, I mean it now. There is not one second in the year long built up to WrestleMania, that I ever thought that I was going to lose. Because if you think like that, then, my friend, you have already lost. But no one goes undefeated in life. And a true champion retains the will to win even through their most disappointing loss."

 

 du mental bien envoyé ma foi, une prose qui ne boxe pas autant que celle de Bernanox qui tient de la boxe à réveiller les morts, mais Céna se défend bien.

 

14:11 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)