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27/01/2009

Lu dans Les Cahiers du cinéma

« La science-fiction met à jour les fantasmes et les questions nées avec les progrès de la médecine et l’évolution des lois et des mœurs. Chaque période du cinéma de science-fiction reflète les craintes et les espoirs de son époque : peur de l’apocalypse nucléaire dans les années 50-60 (Le Jour où la terre s’arrêta, La Guerre des mondes...), peur dela décadence de la société dans les années 70-80 (Soleil vert, Blade Runner, New York 1997...), crainte d’une société eugéniste ou d’un monde virtuel dans les années 90 (Gattaca, Matrix, The Truman Show), thème écologique du sauvetage de la planète à partir des années 70, et bien sûr fascination pour la « nouvelle femme », qu’elle soit incarnée par Sigourney Weaver ou Linda Hamilton.

L’autre aspect essentiel des films de science-fiction est leur imagerie et le plaisir qu’elle procure, et prétendre ramener toute la science-fiction à des idées graves, c’est la priver d’une partie de ses charmes visuels, sonores, verbaux : les robots, les héroïnes sexy et les costauds musclés aux prises avec de gluants aliens, les mutations corporelles hideuses, mais aussi les « bips-bips » et le jargon technique et futuriste... »

http://www.cahiersducinema.com/site.php3

08:29 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

20/01/2009

Better things

« L'amour est un art abstrait. 

Souvent, il propose une expérience de l'être, du monde et de la vie bien au-delà de ce qu'il est possible pour nous d'imaginer, de concevoir dans notre monde limité. A la manière d'une drogue il nous transporte dans des paradis perdus, des lieux étranges semblables aux nôtre mais jamais tout à fait identiques, comme si quelque chose avait changé dès lors qu'il nous avait touché. Il nous fait vivre des instants doux mais cruels, réels et surréels. Et surtout il n'a pas d'âge.

 Voilà en quelques mots l'idée de Better Things : drogue et amour ont de nombreux traits communs. Idée et non message car jamais le film ne critique, n'appose sa volonté ni ne cherche à rendre des comptes. Simplement il expose et le spectateur reçoit, ou pas. A priori réaliste dans sa description de l'addiction, de l'overdose ou de la prise de drogue et de ses effets, il est en fait emprunt d'une grande poésie et ne fait que prendre quelques parcelles de réalités premières pour les transformer en des images et des sons étonnants, fracassants... »

 

http://www.ecranlarge.com/movie_review-read-12576-17548.php

 

08:19 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

19/12/2008

Des étoiles dans les yeux

« Les ailes pourpres ne se contentent pas de présenter un bébé animal adorable : on souhaite aussi porter aux yeux du monde la lutte pour la survie de toute une espèce menacée, ce qui en fait un film engagé. On pourrait aussi y voir une portée philosophique : une intention de se rappeler ceux qui restent derrière, à Noël comme à tous les autres moments de l'année, et qui n'ont pas les mêmes chances que les autres : ce sont eux, les œufs qui sont détruits par les prédateurs avant même d'éclore sur leur nid de boue, ou les petits oisillons attrapés, ou ceux qui ne peuvent plus marcher avec leurs pattes lourdes de sel, handicapés, distancés, abandonnés, expirant lentement dans un enfer de sel. En somme, ce paradis rose n'est plus celui qu'on croit et devient un milieu très hostile qui n'est pas un paradis pour tous.

Ce travail sublime au final ne s'est pas réalisé sans heurts : les réalisateurs ont dû mener leur propre périple pour suivre ces oiseaux : ils sont restés 15 heures d'affilées dans un milieu étouffant de températures avoisinant les 40 degrés, entourés par un lac dont l'eau détient un aussi grand pouvoir de corrosion que l'ammoniaque... pas très accueillant ! Ils ont dû faire appel à un hovercraft pour suivre les oiseaux au plus près durant leur envol - une prouesse comme on en voit rarement au cinéma...

Admirable tant par sa faculté de divertissement que par sa portée éducative, cette fantastique réalisation de Disneynature, un petit bijou d'émotions, prend même une dimension mythologique. Saviez-vous que le mythe du Phénix vient justement du flamant : à sa mort, il se transforme en renaissant de ses cendres... La touche de merveille qui ne saurait manquer dans un film de Disney, accompagnée des éclairs de Zeus qui rappellent ceux que l'on voit dans L'Apprenti sorcier... De quoi faire rêver, et en repartir avec des étoiles dans les yeux, pour voir la vie en rose, en se rappelant quelques leçons ! »

 

http://www.esseclive.com/cinema/a-l039affiche/tous-les-fi...

18:44 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)