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17/12/2007

La question du film

L’expérience, c’est bien connu donne à réfléchir, surtout quand le jugement est question de survie. Mais quand le contact avec les autres devient impossible, sur quoi débouche-t-elle ? À quoi tient notre humanité ? That is the question dans cet article…

 

488cdc73c15f51e0ec80d4a42b303cde.jpg« Pour cela, avec le scénariste Akiva Goldsman (A Beautiful Mind, The DaVinci Code) et le réalisateur Francis Lawrence, il a rencontré et longuement parlé à d'anciens prisonniers de guerre qui avaient été séquestrés et gardés en isolement pendant longtemps. Un point revenait tout le temps dans leur discours, une manière d'art de la solitude : l'emploi du temps. Se créer un horaire, une routine.

«Même pour se curer les ongles. C'est la seule manière de rester sain d'esprit et c'est ce que nous avons essayé d'installer au début du film», ait Will Smith qui, dans ces scènes d'ouverture-là, se livre aussi à pas mal de «monodialogues». «Quand vous n'avez pas de stimulus extérieur, vous en arrivez à perdre des concepts de base. Un gars nous racontait qu'il avait passé quatre heures à se regarder la main avant de se rappeler le mot doigt.»

 

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21:15 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

12/12/2007

Watteau

ada322c67c5a95f79703af2259ec9679.jpgUn film que j’irai voir : « Ce que mes yeux ont vu », film français de Laurent Bartillat avec Sylvie Testud et Jean-Pierre Marielle. La critique du Monde :

« La mort remonte à 1721. La victime était âgée de 37 ans. Le médecin légiste officiel diagnostique une tuberculose, mais cet homme sombre et mélancolique pourrait avoir succombé à d'autres maux. Trop tard pour fouiller sa chambre parisienne, inspecter ses draps, relever des empreintes sur ses pinceaux, sa brosse à dents, sa tasse à café. La bonne idée de Laurent de Bartillat est d'avoir imaginé une enquête quasi policière sur la peinture de Jean-Antoine Watteau, l'auteur du Gilles qui trône au Musée du Louvre. »

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08:00 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

20/11/2007

Lolita

a6cfe5b30118e36ab028a0cc26f40574.jpgL’adaptation de Lolita roman de Nabokov, par Kubrick, égale celle que l’auteur lui-même avait faite de son livre. Point de vue de Arté sensible à l’humour de Kubrick et pour cause, le ton dérisoire pour dire le burlesque des malentendus est magique : l’art consommé de la distanciation. Je vous invite à lire l’analyse enrichissante de Arté :

 

Love movie

Tragique odyssée amoureuse, Lolita est transcendé par l'humour et l'ironie. On sait que le cinéaste, parti tourner en Angleterre pour échapper à la pression des ligues morales, retoucha largement le scénario de Nabokov. Jeux de séduction, répliques, regards, situations burlesques, Kubrick multiplie les équivoques et les distanciations. Sommé de se plier aux contraintes de la censure, il substitue à l'érotisme un trouble non moins délicieux, le non-dit. Le jeu prodigieux de Mason répond à son attente : rendre sensible tant l'impudence d'un homme que sa déliquescence progressive. Peu présent chez Nabokov, Quilty (Peter Sellers), figure de l'ombre, se voit ici accorder une place privilégiée : il incarne le surmoi du pauvre Humbert accablé par le poids moral de sa situation et le persécute d'une logorrhée ahurissante. Son rôle dépasse largement le statut de simple rival que lui attribua Nabokov. En ouvrant son film sur la séquence du meurtre de Quilty par Humbert, Kubrick nous introduit directement dans le monde de la folie. Oeuvre d'adaptation, son Lolita apparaît comme une réalisation profondément personnelle, un prodige d'humour qui égale le talent de Nabokov.

Henri Tachan pour vous enchanter aujourd’hui, ici

09:15 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (3)