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05/10/2008

Asselin

"Asselin, fils de diplomate élevé un peu partout sur la planète, également professeur d'histoire de l'art et d'études cinématographiques à l'Université de Montréal, aime camper ses films dans un passé mi-imaginaire, mi-réel. «Pour dire le présent, le passé constitue un détour utile, estime-t-il. Difficile aussi de parler du présent au présent, mais je m'intéresse aux moments de l'histoire qui ont un rapport avec aujourd'hui. L'année 1929 fut emblématique de notre condition actuelle.»"

Odile Tremblay

Le Devoir

 

09:18 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

22/04/2008

Il était une fois le cinéma

"Non que le film soit drôle, mais, il faut bien l'admettre, il y a dans Funny Games US une dimension proprement absurde beaucoup plus marquée que dans le film d'origine. A croire que la transposition de son dispositif sadique en Amérique, avec ce casting de stars (Naomi Watts, Tim Roth, Michael Pitt), confèrerait au projet du troublant chirurgien Haneke une dimension, une efficacité supplémentaire. Il le dit lui-même, quelque part, la destination première de l'original était déjà le public américain, son intention à peine cachée était de mettre le spectateur de films esthétisant la violence devant la laideur d'une souffrance réaliste."

"Fictions critiques, Redacted et Funny Games US sont surtout pour leurs auteurs l'occasion d'une mise à nue totale et théorique de leur position « humaine » et intellectuelle face au contemporain. Que chacun ait ressenti le besoin de reproduire aujourd'hui (quasiment à l'identique pour l'autrichien, sous un aspect plus tordu pour l'américain) son œuvre la plus engagée, voire la plus « politique » à l'ère du portable et d'Internet, de la télécommunication la plus fluide et sophistiquée, n'est bien sûr pas innocent. Il y a dans l'alliage de cette froideur technologique et de ces effusions de sang comme la volonté quasi « paternelle » de côtoyer la jeunesse, de partager ses mœurs et réflexes, tout en surlignant avec plus ou moins d'autorité le caractère foncièrement trompeur du virtuel. D'où sans doute leur ton parfois un peu lourdement solennel (accentuation démonstrative de Redacted), l'épuisement de leur système (la conversation finale des deux boys sur la confusion entre réalité et cinéma). Deux cinéastes sexagénaires s'enquérant donc de la déréliction de la jeunesse, en recherche d'une rééducation par l'image ? En un sens, oui. Mais en un sens seulement, car, davantage que des papys redresseurs de tort, De Palma et Haneke sont surtout, à leur manière très personnelle, de véritables obsessionnels, deux artistes ayant centré leur carrière sur les migrations et divers états (étapes) d'épanouissement de l'image."

 Critique sur le site

07:52 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

03/04/2008

Film

"Nous sommes très attachés à la distribution de ce film pour plusieurs raisons, bien qu’étant conscients de son faible potentiel commercial. La Sombra del Caminante est selon nous une ouverture vers un cinéma d’auteur colombien et plus généralement vers la culture colombienne, jusqu’ici peu diffusés ou marginalisés par des films orientés sur des sujets liés à la guerre ou au trafic de drogue. La Sombra del Caminante nous propose une vision humaine, sociale et intimiste de la Colombie. Soutenir Ciro Guerra pour son film, comme nous l’avions fait avec Nikolaus Geyrhalter (Notre Pain Quotidien – Our Daily Bread) et plus récemment avec Esteban Sapir (Telepolis – La Antena), va également dans le sens de notre politique de découverte d’auteurs." Le lien

10:47 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)