Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/06/2019

Canicule ! ♣♣♣ Des scientifiques expliquent pourquoi la nature améliore les capacités d'attention ♣♣♣ Je pense, tu penses, il pense etc. ♣♣♣ Le poème

.

 

 

♣♣♣

 

Extrait :

 

 

"“How Nature Improves the Brain”

 

American marine biologist Rachel Carson remarked in Silent Spring, “There is something infinitely healing in the repeated refrains of nature—the assurance that dawn comes after night, and spring after winter.” Numerous citizens of the United States don’t realize how fortunate they are to reside right by nature and experience the countryside consistently. Whether experiencing nature virtually or in the real world, the effects nature has on your brain are immediate. Nature enhances one’s attention span, creativity, and happiness while decreasing anxiety and stress levels. 

 

Something I enjoy about nature is how peaceful it is. Activities such as fishing, camping, and swimming are just some of the ways you can experience the outdoors. When I’m outside, I feel like the whole world is in balance. Studies show that being outside and a part of nature will decrease stress and make us more reassured. According to Jill Suttie, “The reasons for this effect are unclear; but scientists believe that we evolved to be more relaxed in natural spaces.” This means we were formerly adapted to dwell outside like every other creature on Earth.

 

Researcher Jill Suttie also mentions, “In a now-classic laboratory experiment by Roger Ulrich of Texas A&M University and colleagues, participants who first viewed a stress-inducing movie and were then exposed to color/sound videotapes depicting natural scenes, showed much quicker, more complete recovery from stress than those who’d been exposed to videos of urban settings.” This quote indicates that exposure to nature will have a faster, more effective recovery from stress. However, people observing urban settings didn’t have a remarkable recovery from the stress-related movie. In conclusion, these studies have proven that people in nature have reduced stress levels and are less irritable than humans that live in an urban setting."

 

Intégral

 

♣♣♣

 

Merci Kronix :

http://kronix.hautetfort.com/

 

♣♣♣

 

“This poem came out of the frustration of being asked to speak up at several recent readings, during which I began to notice two patterns: 1. The request often came from a certain kind of woman who thought she was doing the rest of the audience a favor and 2. It was always after I read the fast-paced ‘poem that wrote me into beast in order to be read’

—so I realized it isn’t that they can’t hear me, it’s that they can’t keep up. So I made a poem at a frequency they ‘can’t hear.’
This one goes out to my beast sibs. Taking inspiration from Justin Phillip Reed, Harryette Mullen, and Rirkrit Tiravanija. A question though: What are they doing with all that yoga and meditation if they can’t stay present for the poem?”

 

L'auteur du poème que je vais mettre en ligne ci-dessous explique  comment son texte est né.

"Ce poème vient de la frustration engendrée par le fait que l'on m'ait demandé de prendre la parole lors de plusieurs séances récentes de lecture, où j'ai remarqué deux tendances : 1. la demande venait d'un genre de femme qui pensait ainsi faire une faveur aux autres auditeurs et 2, c'était toujours après que j'ai lu un poème au rythme rapide qu'on m'écrivait à l'instinct pour qu'il soit lu.  

— J'ai ainsi réalisé que ce n'était pas parce qu'ils n'avaient pas entendu, c'était parce qu'ils n'avaient pas capté. J'ai donc fait un poème à une fréquence qu'ils ne peuvent pas entendre (à l'oreille).

Celui-ci va à mes frères de l'instinct. J'ai pris mon inspiration de Justin Phillip Reed, Harryette Mullen, et Rirkrit Tiravanija. Une question pourtant : que font-ils de tout ce yoga et de cette méditation s'ils ne peuvent être présents pour un poème ?

 

Le poème : 

 

"startling semiannual saccharine sensitivity to sentencing in a season of severing and severances to so called civil servants of streachery and separation i sense a series of spectators or investigators wont save us like stolen generators nothing speculative about spectacles we beasts spit and sputter spits and sputters splitting sutures of your occipital up your occidental skeptical of this spectacular softness of this plexus flex i choose the best for myself swearing the swivel of the stank of spangled smear with speared wet spirit spent to coalesce in this nonsense that’s the thing about your language is i make it sound so good it doesnt have to make sense they is all what you is where you from someone tell these oxymorons we is dual citizens former resident aliensss and we have only just begun counting down this society’s days with the efficiency of arabic numerals."

 

Voilà. Je l'ai entendue la colère sourde. Patience Marwa !

Texte de Marwa Helal, qui s'intitule Les jours sont comptés.

 

 

 

24/06/2019

Jean ♣♣♣ Time on my hands chanté par Billie

 

Je lis ceci à haute voix de bon matin. Il me semble qu'un des vers a un pied de trop, comme c'est un texte chanté, je l'enlève et je dis "t'abaisser" et non "te rabaisser" ; merci Racine pour ta compréhension. 

 

Cantique mis en vers

 

 

O Sagesse ! ta parole
Fit éclore l’univers,
Posa sur un double pôle
La terre au milieu des airs.
Tu dis ; et les cieux parurent,
Et tous les astres coururent
Dans leur ordre se placer.
Avant les siècles tu règnes ;
Et qui suis-je, que tu daignes
Jusqu’à moi te rabaisser ?

 

Le Verbe, image du Père,
Laissa son trône éternel,
Et d’une immortelle mère
Voulut naître homme et mortel.
Comme l’orgueil fut le crime
Dont il naissait la victime,
Il dépouilla sa splendeur,
Et vint, pauvre et misérable,
Apprendre à l’homme coupable
Sa véritable grandeur.

 

L’âme heureusement captive
Sous ton joug trouve la paix,
Et s’abreuve d’une eau vive
Qui ne s’épuise jamais.
Chacun peut boire en cette onde,
Elle invite tout le monde ;
Mais nous courons follement
Chercher des sources bourbeuses
Ou des citernes trompeuses
D’où l’eau fuit à tout moment.

 

Jean Racine

 

♣♣♣

 

 

Ici, l'ombre blanche de Billie Holiday. Mais non, les hommes et femmes de couleur projettent les mêmes ombres que les blancs, voyons ! Disons que les gens projettent une ombre blanche dans la nuit lorsqu'ils prient. Des lucioles. 

 

"I know there is something larger than the memory of a dispossessed people. We have seen it."

Je sais qu'il existe quelque chose de plus grand que la mémoire d'un peuple dépossédé. Nous l'avons vu.

Une invitation à la transcendance. Phrase extraite du poème de Joy Harjo, mis en ligne sur ce blog précédemment.

 

 

22/06/2019

Le rêve ♣♣♣ À ce sujet ♣♣♣ Elle dit son poème ♣♣♣ Blues

Ce matin, je ne me souvenais plus de mon rêve. J'ai mis les infos à la télé. J'ai entendu parler de l'incendie rue Nemours à Paris. Deux personnes carbonisées, une autre qui s'est défenestrée et est décédée : trois morts et des blessés. Le rêve de cette nuit n'a pas fait tilt. Il m'est revenu durant la digestion de mes deux petits pains ronds, que j'avais garnis de feuilles de basilic, de hareng, et de tomates cerise. Une autre digestion devait se produire lors de ma courte sieste où je somnolais sans trop, car le rêve est revenu. Le voici : des gens s'étaient enfermés dans une église et avaient décidé de se suicider par le feu. Je trouvais cela réel, j'y étais, j'avais peur. Je calculais à quel moment j'allais m'enfuir loin de ces fous, quel était le bon moment pour que personne ne me rattrape, et par où sortir. Le feu avait pris en haut. Je savais qu'en haut, c'était l'orgue et qu'il y avait un adulte et un enfant trisomique. Tout cramait là-haut. Les autres attendaient que les flammes arrivent et se surveillaient les uns les autres. Certains craquaient. Une mère a décidé de sauver son deuxième enfant, celui qui était normal, et elle-même. Elle avait laissé périr dans les flammes le premier et en souffrait beaucoup. Elle avait cru à une libération pour elle s'il mourait et souffrait de sa mort comme si un morceau d'elle lui avait été arraché, quelque chose de sacré. Je me suis sauvée avant que les flammes n'arrivent trop près de moi, d'autres gens ont décidé de sortir aussi, et d'autres le voulaient mais c'était trop tard, le feu les encerclait. Ils criaient. J'ai dû continuer de dormir après ce cauchemar, au matin, je ne me souvenais de rien, même pas quand j'ai entendu les infos.

La digestion des aliments comme le poisson, le basilic, ont-ils été pour quelque chose à cette réminiscence durant la sieste ? Est-ce que l'esprit peut voyager ailleurs et ensuite revenir dans notre corps ? La souffrance n'est pas éternelle, tout passe. Mais quelle peur on éprouve quand le feu encercle.

 

  De l'éveil, donc... ne dormir que d'un œil, l'autre doit veiller. 

Dans ce rêve, il fallait oser dire non au suicide organisé. Ce rêve envoyait un message. Et s'il m'est revenu, c'est qu'il est destiné à d'autres personnes aussi.

 

♣♣♣

 

Je trouve à certaines personnes une dignité naturelle. Elles veillent au jardin des oliviers. Et ce rêve invite à s'ajouter au nombre de ces veilleurs. Telle est mon interprétation.  

 

♣♣♣

 

 

For Darlene Wind and James Welch

 

I think of Wind and her wild ways the year we had nothing to lose and lost it anyway in the cursed country of the fox. We still talk about that winter, how the cold froze imaginary buffalo on the stuffed horizon of snowbanks. The haunting voices of the starved and mutilated broke fences, crashed our thermostat dreams, and we couldn’t stand it one more time. So once again we lost a winter in stubborn memory, walked through cheap apartment walls, skated through fields of ghosts into a town that never wanted us, in the epic search for grace.

 

 

Like Coyote, like Rabbit, we could not contain our terror and clowned our way through a season of false midnights. We had to swallow that town with laughter, so it would go down easy as honey. And one morning as the sun struggled to break ice, and our dreams had found us with coffee and pancakes in a truck stop along Highway 80, we found grace.

 

 

I could say grace was a woman with time on her hands, or a white buffalo escaped from memory. But in that dingy light it was a promise of balance. We once again understood the talk of animals, and spring was lean and hungry with the hope of children and corn.

 

 

I would like to say, with grace, we picked ourselves up and walked into the spring thaw. We didn’t; the next season was worse. You went home to Leech Lake to work with the tribe and I went south. And, Wind, I am still crazy. I know there is something larger than the memory of a dispossessed people. We have seen it.

 

Poem a day

 

 

Facebook Like Button

Et voila les bluesmen ☺ :