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27/06/2019

Premier mail ouvert ce matin ♣♣♣ à vous de conclure ♣♣♣ Non, ce n'est pas un papillon

 

Saint Samson l'Hospitalier (VIème siècle)

 

"Samson était né à Rome d'une famille noble, de rang impérial. Il fait ses études de médecine et, au lieu de faire carrière, soigne gratuitement les pauvres. Après la mort de ses parents, il largue les amarres : il affranchit ses esclaves, vend tous ses biens, distribue l'argent aux pauvres et part, sans un sou, pour Constantinople. Là, il continue à soigner gratuitement les indigents. En 532, lors d'une émeute, un incendie ravage son logis : il en sort miraculeusement indemne. Sa vertu parvient aux oreilles du patriarche de Constantinople qui le persuade de devenir prêtre. Il a 30 ans. Le prêtre-médecin poursuit son sacerdoce auprès des malades sans ressources. Voilà l'empereur Justinien gravement malade. Samson lui apparaît en songe et l'empereur le mande près de lui. Bien entendu, il guérit aussitôt. En récompense, Samson demande et obtient la construction d'un hospice pour les pauvres et pour les malades, qui fonctionnera longtemps à Constantinople sous le vocable de Saint-Samson. Les médecins byzantins le reconnaissent comme leur patron.

 

Prière

 

Prions pour tous ceux qui décident de changer de vie, que le Seigneur les comble de ses bienfaits et de son amour."

 

Lu sur Hozana. La journée commence bien.

 

 

♣♣♣

 

"Simplicity and harmony are the ultimate conditions to be attained in all things."

Horace Fletcher

 

La simplicité et l'harmonie sont les conditions ultimes à atteindre en toutes choses.

 

"to be attained", à atteindre

Fonction de "to be", ici.

 

En mot à mot cela ferait un charabia en français, n'était la règle de grammaire qui vient corriger le tir.

 

♣♣♣

 

Ici :

https://youtu.be/Pyez3BT1Lyk

 

 

08:30 Publié dans prière | Lien permanent | Commentaires (0)

26/06/2019

Désœuvrement ? ♣♣♣ Courage

Tout à l'heure, je mets la 2 vers 13 heures ou un peu moins. C'est encore le journal télévisé. Où l'on parle d'une vague de suicides en Guyane ;

comme une solution pour évacuer les problèmes suppose un intervenant sur une vidéo que j'ai regardée ensuite sur Internet, lui pense que ça peut influencer d'autres qui vont suivre comme on suit une mode presque.

À la télé on nous a dit dans ce journal que le modèle occidental : la salle de sport et la bibliothèque ce n'est pas forcément ce qui convient comme solution au candidat au suicide de la Guyane. Mais ça ne convient de toute façon à aucun candidat au suicide.

Trouver l'origine d'un mal être n'est pas évident. Qui dit mal être,  dit chose universelle. Le désœuvrement, l'ennui qui tourne en souffrance, c'est quelque chose que la plupart des adolescents éprouvent à un moment ou un autre, et aussi des adultes. La candeur aussi est universelle, qui consiste à donner trop d'admiration à un autre ou à une autre et ne pas se donner assez d'importance. En donner trop à cet autre et se sentir finalement trahi, voilà quelque chose d'universel qui peut générer beaucoup de souffrance.

Se reconnaître de la valeur, s'aimer, s'accorder des cadeaux, tout cela suscite au final de l'intérêt pour autrui. Le cadeau que l'on va s'accorder sera un film... qui vous conduit à prendre du recul sur autrui, si le film est bon et avec un peu d'intelligence. Écouter,  réfléchir,  prendre du recul sur nos propres interprétations des choses.

Je pense aux afro-américains, qui s'intéressèrent à la spiritualité des occidentaux, donnèrent leur propre interprétation du message de Jésus, se mirent à le prier et à lui offrir des musiques : les négro spirituals, le gospel. La capacité d'aimer puisée à une source qui s'est d'abord mise à chanter pour vous.

L'occidental prend aux autres tant de choses, les afro-américains s'inspirèrent de leurs croyances. Cela s'appelle de l'échange. Et en échange toute cette musique inventée, cette façon d'aimer avec de nouveaux sons.

Quelles sont les choses que les amérindiens de Guyane vont décider de s'approprier pour donner sens à ce qui leur est arrivé ? À savoir, un tas d'occidentaux qui ont voulu brutalement s'imposer. Cela est du passé, le futur est à inventer.

N'oublions pas la connexion avec mère Nature.  La secourir, en voilà une belle mission à se donner ; je vois bien les Amérindiens de Guyane s'investir dans cette mission de secours à la nature. Aux occidentaux de leur faire une place pour ce faire.

À Béthune, au parc, il y a des cygnes noirs, qui nagent à côté des cygnes blancs. Les cygnes noirs sont majestueux,  les blancs ne sont pas mal non plus. Il y a de la beauté partout.

Soyez heureux.     

 

https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/suicide-amerindiens...

 

♣♣♣

 

La vidéo de L'ina.

 

Étranges propos au sujet des amérindiens de la part d'occidentaux condescendants et ce totalement à leur insu. Ils se croient très humains. On entend :

"c'est une belle race." (Comme si on parlait d'animaux. D'animaux par ailleurs qui ont droit au respect aussi.)

"on ne voit pas les vieillards... on ne voit pas de... sélection naturelle évidemment."

ça a dû être très dur de supporter ces typiques bourgeois de l'époque. Les bobos sont plus respectueux. On a progressé. Mais bon. Courage Amérindiens.

Les papillons au fait, il en reste encore ? après ces multiples étouffements de papillons de la part de brillants esprits scientifiques de l'époque ?   

 

 

16:31 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Orosia de Jaca ♣♣♣ Les romains d'antan et la roche tarpéienne ♣♣♣ Rodin et la nature

Orosia est une sainte parmi les saints fêtés aujourd'hui. Une histoire tragique où la transcendance a lieu après la mort.  De quoi faire dresser les cheveux des scientifiques qui en sont pourvus.

Mais les scientifiques sont-ils toujours athées au fait ? Dans les mythes grecs, on trouve ce genre d'histoires à foison. Mais ici, la légende est fondée sur des faits que l'on croit véritables, qui sont ensuite poétisés. L'histoire d'une princesse qui refuse d'épouser un prince. S'il s'était agi d'une bergère, ce refus doublé de celui de "monter en grade" pour rester cohérent avec soi-même, aurait pris une dimension encore plus poétique. 

 

Lu sur Wikipédia : 

 

"La tradition dit qu'Orosia était une princesse bohémienne venue en Espagne pour être mariée à un prince wisigoth. Selon d'autres versions, elle serait née à Bayonne. Découverte par des troupes islamiques, leur chef lui proposa le mariage, mais elle refusa, ne voulant pas abandonner sa foi dans le Christ, et fut martyrisée. Elle est décapitée. Des sources miraculeuses jaillissent là où sa tête est tombée. On montre sur le chemin de son oratoire des rochers à cupules qui seraient ses empreintes.

300 ans plus tard, au XIe siècle, elle est apparue à un berger qui gardait son troupeau près de Yebra de Basa, pour lui révéler l'histoire de son martyre et la situation des reliques, en exprimant sa volonté qu'on érige dans ce lieu un ermitage où on vénérerait sa tête, et qu'on transfère le reste de son corps à la Cathédrale de Jaca.

En vertu de son martyre, sainte Orosia est réputée pour guérir les maux liés à la tête, dont la folie et les maladies mentales."

 

♣♣♣

Extrait de Wikipédia :

 

"La roche Tarpéienne (en latin : saxum Tarpeium ou rupes Tarpeia ou encore le neutre substantivé Tarpeium) est une crête rocheuse située à l’extrémité sud-ouest du Capitole, à Rome.

Lieu d’exécution capitale pendant l’Antiquité, c’est de là qu’étaient précipités, jusqu’à la fin de la République romaine, les criminels et en particulier ceux qui se rendaient coupables de faux témoignage1 et de haute trahison."

 

 

D'où l'expression : "il n'y a pas loin du Capitole à la roche tarpéienne", signifiant qu'il est possible de passer de la gloire à son contraire d'une manière fulgurante. Terrible mise en garde, ma foi.

 

♣♣♣

 

Rodin et la Nature :

 

"Pour l’artiste digne de ce nom, tout est beau dans la Nature, parce que ses yeux, acceptant intrépidement toute vérité extérieure, y lisent sans peine, comme à livre ouvert, toute vérité intérieure.


Il n’a qu’à regarder un visage humain pour déchiffrer une âme ; aucun trait ne le trompe, l’hypocrisie est pour lui aussi transparente que la sincérité ; l’inclinaison d’un front, le moindre froncement de sourcils, la fuite d’un regard lui révèle les secrets d’un cœur.


Il scrute l’esprit replié de l’animal. Ébauche de sentiments et de pensées, sourde intelligence, rudiments de tendresse, il perçoit toute l’humble vie morale de la bête dans ses regards et dans ses mouvements.


Il est de même le confident de la Nature insensible. Les arbres, les plantes lui parlent comme des amis.


Les vieux chênes noueux lui disent leur bienveillance pour l’humanité qu’ils protègent de leurs branches éployées.


Les fleurs s’entretiennent avec lui par la courbe gracieuse de leur tige, par les nuances chantantes de leurs pétales : chaque corolle dans l’herbe est un mot affectueux que lui adresse la Nature.

 

Pour lui la vie est une infinie jouissance, un ravissement perpétuel, un enivrement éperdu."

 

Et le Daily Ray a posté un passage de ce texte de Rodin par ces mots, traduits ainsi par le traducteur américain ou anglais :

 

The artist is the confidant of nature, flowers carry on dialogues with him through the graceful bending of their stems and the harmoniously tinted nuances of their blossoms. Every flower has a cordial word which nature directs towards him.

L'artiste est le confident de la nature, les fleurs poursuivent un dialogue avec lui à travers la courbe gracieuse de leurs tiges et les nuances harmonieusement teintées de leurs corolles. Chaque fleur a un mot cordial que la nature lui adresse.

 

Le "lui" se rapporte à l'artiste, donc la fleur ne reçoit pas un mot de la nature étant donné qu'elle est la nature, elle en fait partie, mais elle adresse un mot à l'artiste, en tant que fleur, mot de la nature.

Ce matin le réveil est lent pour moi.  L'important est qu'il se produise. Merci la lecture et la re-lecture. Je pense à l'auteure du poème posté hier, Marwa Helal, qui disait à propos de son poème que celui-ci était né parce que les auditeurs ne captaient pas, alors à quoi leur servaient les séances de yoga et de méditation, s'ils n'étaient capables de présence à un texte ?

Ce matin, je constate avec mon propre cas, qu'il faut relire, parfois, pour faire advenir le réveil, et donc, la présence ☺, qui fait que l'on finit par capter.

 

 

 

09:33 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)