24/06/2019
Jean ♣♣♣ Time on my hands chanté par Billie
Je lis ceci à haute voix de bon matin. Il me semble qu'un des vers a un pied de trop, comme c'est un texte chanté, je l'enlève et je dis "t'abaisser" et non "te rabaisser" ; merci Racine pour ta compréhension.
Cantique mis en vers
O Sagesse ! ta parole
Fit éclore l’univers,
Posa sur un double pôle
La terre au milieu des airs.
Tu dis ; et les cieux parurent,
Et tous les astres coururent
Dans leur ordre se placer.
Avant les siècles tu règnes ;
Et qui suis-je, que tu daignes
Jusqu’à moi te rabaisser ?
Le Verbe, image du Père,
Laissa son trône éternel,
Et d’une immortelle mère
Voulut naître homme et mortel.
Comme l’orgueil fut le crime
Dont il naissait la victime,
Il dépouilla sa splendeur,
Et vint, pauvre et misérable,
Apprendre à l’homme coupable
Sa véritable grandeur.
L’âme heureusement captive
Sous ton joug trouve la paix,
Et s’abreuve d’une eau vive
Qui ne s’épuise jamais.
Chacun peut boire en cette onde,
Elle invite tout le monde ;
Mais nous courons follement
Chercher des sources bourbeuses
Ou des citernes trompeuses
D’où l’eau fuit à tout moment.
Jean Racine
♣♣♣
Ici, l'ombre blanche de Billie Holiday. Mais non, les hommes et femmes de couleur projettent les mêmes ombres que les blancs, voyons ! Disons que les gens projettent une ombre blanche dans la nuit lorsqu'ils prient. Des lucioles.
"I know there is something larger than the memory of a dispossessed people. We have seen it."
Je sais qu'il existe quelque chose de plus grand que la mémoire d'un peuple dépossédé. Nous l'avons vu.
Une invitation à la transcendance. Phrase extraite du poème de Joy Harjo, mis en ligne sur ce blog précédemment.
12:52 Publié dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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