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14/05/2019

Le cheminement vers la non souffrance sacrificielle des animaux et des humains

 

Je me souviens d'une parole de Jésus disant qu'il se trouve notamment dans le mendiant, ou toute personne souffrante, or Jésus durant sa vie terrestre était bien portant, doublé d'un guérisseur.

Si le mendiant en appelle à quelque chose en nous qui est le contraire de l'égoïsme,  depuis le temps on aurait dû faire bien plus que tendre la main au mendiant. Plus personne ne devrait avoir à mendier du fait de l'évolution de l'humanité  dans le bon sens.

 

Les animaux sont encore maltraités, peut-être plus qu'avant, il ne faut donc pas s'étonner qu'il y ait encore des gens sans toit, qui mangent mal etc. La maltraitance des animaux que l'on appelle de boucherie, dénote une mentalité qui permet l'émergence d'une grande pauvreté chez les hommes aussi : ceux qui paient pour les autres.

 

Pour ma part, je mange encore de la viande blanche et du poisson, en petite quantité...j'alterne avec des protéines végétales présentées sous forme "d'escalope végétale" ou "steak végétal". J'aimerais me passer totalement de viande blanche et de poisson, arriver à diminuer jusque plus du tout.

 

On sait que Jésus aidait les pêcheurs à avoir une pêche abondante. S'adaptait-il à l'état d'esprit des hommes de son époque et de son environnement, sachant qu'il n'aurait eu aucune chance de faire bouger les choses s'il s'était interdit le poisson dans le contexte où il se trouvait.

Pour les gens qui vivent dans des régions très froides, seule la consommation de poisson pouvait leur permettre de survivre. Mais ils pêchaient selon leurs besoins et non pour alimenter un commerce gigantesque qui éradique le poisson des mers. 

 

France Culture aborde le problème de la consommation de viande avec une série thématique qui s'intitule Les paradoxes de la viande :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/series/les-paradoxes-de-la-viande

 

 

 

 

 

 

 

07:33 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

13/05/2019

A la faveur d'un rangement de paperasses autour du bureau ♣♣♣ Olivier Clément ♣♣♣ Poème pour Aretha Franklin

Il faut ranger, c'est très instructif. Lire les paperolles pour savoir ce qu'on garde apprend des choses...

Je vois une chemise cartonnée posée au sol, l'ouvre, y trouve un mince livret ; il s'agit d'un extrait de journal de l'abbé Lemire après un bombardement de la guerre 14-18, que l'on a mis en livrets pour les distribuer aux participants du Salon du Livre Les Bouquinales, d'Hazebrouck.

Je lis quelques lignes d'un style très moderne, écrites par un curé ou abbé, qui a créé les jardins ouvriers à Hazebrouck :

 

 "Vers le bas Bailleul, à l'endroit où la vieille route d'Hazebrouck joint la route nationale, des soldats anglais jettent un pont sur un cours d'eau. Nous entrons en ville : ruines, ruines. À la hauteur de la rue du Collège, j'aperçois des arcatures géantes. C'est ce qui reste de l'église St-Amand. Nous tournons à gauche vers la grand'place.

 

Le canon tonne contre les  avions. Nous sommes seuls dans cette solitude grandiose et lugubre. Tout autour de la place, des débris qui se sont amoncelés et l'ont diminuée. Ni hôtel de ville, ni église St-Vaast, ni hôtel du Faucon, ni perspectives des rues d'Ypres et de Lille, rien ne se dresse devant l'œil attristé !

 

Nous rebroussons chemin vers Outtersteene. Dans cette vieille rue que termine l'antique auberge "À l'Empereur", je vois une enseigne "À la ville d'Estaires".

 

Nous descendons vers la Clap Bank : le chemin est impraticable. Les trous d'obus confondent la route, les fossés et les bordures des champs. À un moment donné, le commissaire prend sa carte : "Où sommes-nous ici ? Est-ce bien la route d'Outtersteene ?" - "Oui, lui dis-je, puisque nous avons marché tout droit devant nous." Mais on ne distingue rien pour s'orienter, ni Bailleul derrière, ni Méteren à droite, ni Outtersteene devant, ni Doulieu à gauche, ni auberges, ni maisons connues, ni fermes, ni bouquets d'arbres.

 

L'auto passe difficilement entre les trous d'obus. Voici le cimetière. Nous sommes près d'Outtersteene. Nous le traversons. La rue qui mène à l'église est invisible. Pas moyen de passer. Nous descendons, arrivons au chemin de fer. De l'autre côté des rails, d'énormes trous d'obus que des soldats vont combler. "On ne passe pas", dit un sous-officier.

 

Nous remontons vers Merris. Une passerelle permet de franchir la petite becque au bas de la côte d'Outtersteene. À Merris, des pans de mur très hauts et squelettiques révèlent l'orphelinat. Dans l'agglomération, une ogive indique l'église. Je cherche la maison d'Henri Demey : rien ne subsiste.

 

Vers Strazeele. Rien n'émerge sur la hauteur. On y aboutit tout à coup. Le Christ devant l'église préside seul à toutes les ruines. Devant la maison Doutrelandt, le long des briques, on a posé l'indicateur de la route de Méteren. Ni brasserie Vitse, ni église, ni presbytère, rien ne reste."

 

L'abbé Lemire (1853 - 1928)

 

♣♣♣

À découvrir :

http://colloque-olivier-clement.acer-mjo.org/index.html

 

♣♣♣

 

 Poem for Aretha Franklin


when she opens her mouth
our world swells like dawn on the pond
when the sun licks the water & the jay garbles,
the whole quiet thing coming into tune,
the gnats, frogs, the dandelion pollen, the
pebbles & leaves & the whole world of us
sitting at the throat of the jay
dancing in the throat of the jay
all of us on the lip of the jay
singing doowop, doowop, do.

 

Lu sur Poem a Day. Le poème est de Crystal Williams, qui est née en 1970, à Detroit, dans le Michigan. Elle rend notamment hommage à la chanson Respect, que chante Aretha Franklin.

 

Très beau poème. Mais je n'écouterai pas chanter Aretha aujourd'hui, car ces temps-ci je suis connectée à cette chanson :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13:23 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

12/05/2019

Prière enseignée par l'ange ♣♣♣ L'extrait

Prière enseignée par l'ange :

"Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n'espèrent pas et qui ne Vous aiment pas.

Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément, et je Vous offre le très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. Amen."

 

Lue sur le site Hozana, ce soir.

 

Mon commentaire : l'ange parle de l'Ame, du Corps, du Sang et de la Divinité de Jésus Christ. Le tout est un Temple que le Chrétien qui a la foi intègre, ainsi que l'histoire de ce Temple, faite de l'incarnation de Jésus, fils de l'homme comme il s'est lui-même appelé, du sang versé et de cette foi en Dieu.  Voilà ma façon de comprendre le propos de l'ange. En fait, le chrétien intègre tout cela s'il comprend. Sinon il sera amené à comprendre (ce qui est mon cas car je ne comprenais plus il fut un temps), à moins que la personne opère un autre choix et soit chrétien.ne de vitrine ou une personne qui prend un autre chemin ou encore, "qui s'en fout". Il s'agit de Liberté. La conversion ne s'impose pas, c'est une prise de conscience. Si le Christ est offensé, c'est par l'indifférence aux cruautés du monde sur les plus vulnérables et à l'inconscience et indifférence de ceux qui veulent dominer à tout prix. Au prix du crime.

J'ai dit la prière de l'ange, en toute liberté, cela va de soi. Et je pense que c'est une prière pour ceux qui ont été confiés au Christ et qui sont perdus pour le moment.

 

♣♣♣

 

Extrait lu sur le site Marie de Nazareth :

 

 

"Plus d’un demi-siècle s’est écoulé, l’Arche est devenue une communauté présente dans le monde entier. Quant à celui que Jean Vanier considérait comme son père spirituel, le père Thomas Philippe (mort en 1993), une enquête canonique a conclu à sa culpabilité dans des affaires de mœurs en en 2015. Ce fut pour Jean Vanier, au crépuscule de sa longue et belle vie, une nouvelle et terrible épreuve qu’il accueillit comme les précédentes, avec cet étonnement douloureux d’un « fou en Dieu » pour qui « tout est grâce » : la miséricorde divine se sert de tout !  

En lien ci-dessous, une très belle biographie de Jean Vanier par Charles Wright dans l’hebdomadaire « La Vie »."

Philippe Oswald

21:32 Publié dans Note, prière | Lien permanent | Commentaires (0)