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11/05/2019

Musique

 

Lu l'article sur Vincent Lambert :

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/l-arret-des-soins-de-vincent-lambert-devrait-avoir-lieu-des-le-20-mai-20190511

 

Mon commentaire :

Si refus du "verre d'eau" ou autre forme d'hydratation il y a, ça craint !

 

18:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

10/05/2019

trash dans le sens : jeter, bazarder ♣♣♣ Les amies du soin ♣♣♣ Poésie divine et musique

Accrochez-vous, cela est trash dans le sens où l'on parle de choses taboues comme les "jetés", "bazardés", et là c'est encore une fois un inversement des valeurs "amour, gloire et beauté" version consumériste, que notre société promeut. On peut voir cela, pour les non préparés, comme de l'hyper provocation, mais cela n'en est pas. Il s'agit de foi.  Lu ce matin dans ma boîte mail :

 

   

"Saint Damien de Molokaï (1840 - 1889)

 

Joseph de Veuster naît dans une famille belge de langue flamande au village de Tremelo en 1840. Il est le septième de huit enfants dont quatre entreront en religion. Il suit l’un de ses frères dans la Congrégation des Sacrés Cœur de Jésus et Marie (ou Pères de Picpus), prenant le nom de Damien. Il y développe son amour de l’adoration eucharistique qui sera son seul soutien dans les heures de solitude, et son amour de la Sainte Vierge. Dans son ardeur missionnaire, le jeune religieux s’adresse directement au supérieur général et obtient la permission de partir, à la place de son frère tombé malade, dans la mission nouvellement fondée aux îles Hawaï. Il s’embarque avant même son ordination sacerdotale qui lui sera conférée à Honolulu. Le gouvernement avait regroupé d’autorité tous les lépreux de l’archipel dans l’île Molokaï, le Père Damien est choisi parmi d’autres volontaires pour assurer une présence sacerdotale dans cet enfer de désespoir et de misère morale. Il organise alors la vie religieuse, sociale et fraternelle dans cette île mise au ban de la société. Il se solidarise avec les lépreux (il aimait dire: "nous les lépreux") et même, malgré ses précautions, il est atteint à son tour par la maladie. “Qu’il est doux de mourir comme un enfant du Sacré-cœur”, disait-il à son dernier jour. Il avait souhaité que ce fut le jour de Pâques; ce fut le Lundi Saint, 15 avril 1889.

 

Prière 

 

Prions pour ceux qui s'engagent, de par le monde, auprès des plus délaissés, des rejetés, au péril de leur vie."

 

Comment : je vous avais prévenus !

Pour ma part, je comprends et j'ai dit le Notre Père.

 

♣♣♣

 

Cette démarche, n'étant pas un suicide de la part de Damien de Molokaï, rien de nous empêche de rendre nos médicaments

 

NP : à la relecture je vois que j'ai oublié le "p" de prendre. J'ajoute la précision : "de prendre les médicaments sans être en contradiction avec sa démarche". Reprise de la suite du texte, non retouché :

 

Mon médicament étant le yoga et qi gong, ce matin, j'ai fait la séance intitulée "to  purge and tonify" et ensuite la séance pour le foie, qui apprend une posture assise toute simple, l'arrière train surélevé sur un petit tabouret en ce qui me concerne, sur lequel j'ai posé un plaid replié quatre fois afin de surélever un peu plus et ainsi de pouvoir tenir la posture longtemps, avec l'arrière des genoux qui, ainsi, ne sont pas compressés.

 

Au mitan de la séance qui est très douce, vous avez quand même un ou deux exercices où il faut replier les jambes, au sol. Là, je me souviens de l''exercice préparatoire de Maryse (Lehoux), qui s'intitule "Petits matins pressés". Dans cette séance de Maryse, allongé.e au sol, munie d'une écharpe sous la voûte plantaire, on fait des cercles avec les jambes, ce qui prépare ensuite à être plus en mesure de les replier comme le demande à un moment donné, l'autre "fée des bois", de la première séance.

Elles sont mes médicaments du jour. 

Pour moi, ce sont des amies de la Mère de Jésus, pas de contradiction avec elle à mon sens car leur démarche de soin est généreuse, mais, comparé à Damien, sans la dimension sacrificielle. Chacun reste libre d'aller jusqu'où il peut ou choisit d'aller. Et là, de toute façon, ça va dans le bon sens.

 

La séance pour le foie de la "fée des bois" :

https://youtu.be/1VC14729xQQ

 

♣♣♣

 

Telle est la nature du citronnier que, lorsque ses branches poussent vers le haut, il reste stérile; mais plus ses branches s’inclinent vers le sol, plus il porte de fruits. Celui qui a quelque intelligence comprendra.

Jean Climaque, L’humilité du citronnier (viecontemplative.saintefamille.fr)

 

Lu sur le site Jubilate Deo

 

 

 

 

 

 

 

 

09/05/2019

Le poème du jour ♣♣♣ à propos de la maltraitance

Le poème du jour, de Fatimah Asghar, ne semble pas toucher au sujet de la guerre raciale, non plus au réchauffement climatique : à peine une allusion. Mais le titre est explicite, et ce que dit de son poème Fatimah Asghar, également.

 

Le long titre du poème, traduit en français :

 

Je ne sais pas ce qui nous tuera en premier : la guerre raciale, ou ce que nous avons fait à la Terre.

 

Le texte :

 

so I count my hopes: the bumblebees
are making a comeback, one snug tight
in a purple flower I passed to get to you;

 

 

your favorite color is purple but Prince’s
was orange & we both find this hard to believe;
today the park is green, we take grass for granted

 

 

the leaves chuckle around us; behind
your head a butterfly rests on a tree; it’s been
there our whole conversation; by my old apartment

 

 

was a butterfly sanctuary where I would read
& two little girls would sit next to me; you caught
a butterfly once but didn’t know what to feed it

 

 

so you trapped it in a jar & gave it to a girl
you liked. I asked if it died. you say you like
to think it lived a long life. yes, it lived a long life.

 

 

it lived a long life.

 

Comment :  pour écrire ce poème Fatimah Asghar a été d'accord avec le conseil de Lewis Caroll qui dit de ne pas décrire expicitement, une forme, un son ou une teinte, de ne pas énoncer clairement le problème, mais de l'inclure dans un indice. D'apprendre à regarder toutes choses avec un strabisme mental.

Là, un garçon capture un papillon. Il l'offre à une fille qu'il aime bien. Ce papillon sera mis dans un bocal, et la fille est censée le nourrir.

Comportement absurde du garçon, songeant à la liberté naturelle du papillon. 

Toute cette accumulation d'absurdités, quand on y pense !

Quant à la guerre raciale, le papillon emprisonné est une allégorie de la condition du vaincu dans cette guerre.

 

♣♣♣

 

Sortir de l'enfer de la maltraitance. L'invocation à la prière parle également de sortir de la maltraitance les ouvriers. Dépassons les mots pour aller à l'essentiel, ici "les pauvres", sont ceux qui sont dans la main de ceux qui les abusent ou abusent d'eux. Ces derniers étant dans le langage courant, des salauds, et dans le langage catholique ou la doxa catholique, des diables.

 

Lu  sur le site Hozana :

 

"Saint Nunzio Sulprizio (1817 - 1836)

 

Orphelin très tôt, il fut recueilli par son oncle qui ne se privait pas de le battre. Ouvrier à Naples, il portait les trace d'une ancienne plaie à la jambe, causée par ces traitements. "Le petit saint boiteux" comme l'appelaient ses camarades de travail, était patient et plein de douceur, humble et fidèle à la prière. Avec toute la dignité de sa foi à l'égard de ses frères aimés par Dieu, en Jésus-Christ, il partageait la peine et les difficultés des travailleurs pauvres de son temps. Il meurt à 19 ans laissant au monde ouvrier son message de foi et de charité.

 

Prière

 

Prions pour les enfants maltraités ou abusés, qu'ils rencontrent des personnes qui puissent les sortir de cet enfer."