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09/05/2019

Le poème du jour ♣♣♣ à propos de la maltraitance

Le poème du jour, de Fatimah Asghar, ne semble pas toucher au sujet de la guerre raciale, non plus au réchauffement climatique : à peine une allusion. Mais le titre est explicite, et ce que dit de son poème Fatimah Asghar, également.

 

Le long titre du poème, traduit en français :

 

Je ne sais pas ce qui nous tuera en premier : la guerre raciale, ou ce que nous avons fait à la Terre.

 

Le texte :

 

so I count my hopes: the bumblebees
are making a comeback, one snug tight
in a purple flower I passed to get to you;

 

 

your favorite color is purple but Prince’s
was orange & we both find this hard to believe;
today the park is green, we take grass for granted

 

 

the leaves chuckle around us; behind
your head a butterfly rests on a tree; it’s been
there our whole conversation; by my old apartment

 

 

was a butterfly sanctuary where I would read
& two little girls would sit next to me; you caught
a butterfly once but didn’t know what to feed it

 

 

so you trapped it in a jar & gave it to a girl
you liked. I asked if it died. you say you like
to think it lived a long life. yes, it lived a long life.

 

 

it lived a long life.

 

Comment :  pour écrire ce poème Fatimah Asghar a été d'accord avec le conseil de Lewis Caroll qui dit de ne pas décrire expicitement, une forme, un son ou une teinte, de ne pas énoncer clairement le problème, mais de l'inclure dans un indice. D'apprendre à regarder toutes choses avec un strabisme mental.

Là, un garçon capture un papillon. Il l'offre à une fille qu'il aime bien. Ce papillon sera mis dans un bocal, et la fille est censée le nourrir.

Comportement absurde du garçon, songeant à la liberté naturelle du papillon. 

Toute cette accumulation d'absurdités, quand on y pense !

Quant à la guerre raciale, le papillon emprisonné est une allégorie de la condition du vaincu dans cette guerre.

 

♣♣♣

 

Sortir de l'enfer de la maltraitance. L'invocation à la prière parle également de sortir de la maltraitance les ouvriers. Dépassons les mots pour aller à l'essentiel, ici "les pauvres", sont ceux qui sont dans la main de ceux qui les abusent ou abusent d'eux. Ces derniers étant dans le langage courant, des salauds, et dans le langage catholique ou la doxa catholique, des diables.

 

Lu  sur le site Hozana :

 

"Saint Nunzio Sulprizio (1817 - 1836)

 

Orphelin très tôt, il fut recueilli par son oncle qui ne se privait pas de le battre. Ouvrier à Naples, il portait les trace d'une ancienne plaie à la jambe, causée par ces traitements. "Le petit saint boiteux" comme l'appelaient ses camarades de travail, était patient et plein de douceur, humble et fidèle à la prière. Avec toute la dignité de sa foi à l'égard de ses frères aimés par Dieu, en Jésus-Christ, il partageait la peine et les difficultés des travailleurs pauvres de son temps. Il meurt à 19 ans laissant au monde ouvrier son message de foi et de charité.

 

Prière

 

Prions pour les enfants maltraités ou abusés, qu'ils rencontrent des personnes qui puissent les sortir de cet enfer."

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