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09/05/2019

Les explications pour les non initiés ou non avertis ♣♣♣ Pigé ou compris comme "je prends avec moi" ♣♣♣ Elles arrivent à la rescousse

Oups, Jean Vanier ! J'ai tout écouté de la vidéo, post précédent.

 

Je trouve certains mots maladroits, du coup inutiles, mais les actes sont là. Il donne l'exemple en actes et non en mots.

 

À un moment, il parle de l'eucharistie, et aussi pour moi qui ai entendu cela dès l'enfance, le propos m'a paru proche d'une scène de cannibalisme. Or, je n'ai jamais pensé que les gens autour de moi, qui parlaient de l'eucharistie étaient des cannibales parce que les religieuses nous disaient que, quand nous communions, avalant l'hostie, (sans toucher avec les dents (de lait encore pour certaines, je crois), nous avait-on précisé), nous faisions entrer Dieu dans notre propre maison, qui est notre corps. Il entre dans ta maison, moment sacré. Du coup : trac !

Un jour, je ne voulais tellement pas le contact avec mes dents que j'avais pourtant petites, que l'hostie s'en est collée à mon palais et à petits coups de la pointe de ma langue, j'ai réussi à la décoller pour faire entrer Dieu dans ma maison et ce jour-là, c'était laborieux. 

 

C'est plus tard, que le côté carné de la chose, exprimé par des mots "crus" à mon sens, côté curé, sans les religieuses pour me redire ce qu'elles en pensaient, m'a gênée.

D'aucuns insistent "je mange le corps, je bois le sang".

 

Mouais. Mais bon, pour le coup, ce sont les enfants qui ont raison : "Dieu entre dans ma maison". Attention : je dois être à la hauteur !

 

Réfléchissons, sans nous laisser impressionner par les mots ou par le symbole ainsi dévié par la maladresse des mots, un corps inépuisable depuis 2000 ans, idem pour le sang  : acte symbolique donc, exprimé bizarrement pour dire en fait que Dieu, à un moment donné a envoyé Jésus, dans lequel il s'est incarné. Trop de fioritures, ou plutôt, de crudité dans la sophistique, peut détourner de l'essentiel.

 

Mais les mots crus de certains pour parler de l'eucharistie, peuvent révolter ou scandaliser. Ils devraient donc faire attention, sans vouloir donner de leçon.

 

♣♣♣

 

Je pige ici ce qui est dit, et pourtant c'est un homme qui s'exprime sur le sujet. Lu sur le site Une minute avec Marie :

 

"Le chapelet a toujours été un élément important lors des apparitions de Marie ; il est arrivé qu’elle égrène le chapelet en même temps que les fidèles. Pourquoi cela ? Pour que nous préférions lui adresser notre prière plutôt qu’au Christ ou au Père ? Il n’en est rien. Mais pour qu’au contraire, nous portions sur les mystères de la vie de Jésus, et par là sur le mystère du Dieu trinitaire, le regard même de Marie ; pour que notre contemplation prenne sa source dans sa mémoire.

Nos yeux sont troubles ; pour bien voir (que l’on me pardonne cette image), il nous faut regarder au travers de la lunette de Marie.

« Il a souffert pour nous. » Ces mots prennent tout leur sens lorsque nous imaginons ce que Marie a pu ressentir dans son esprit et dans son cœur lors de la Passion. Il ne s’agit pas d’une quelconque pitié ; Jésus écarte les filles de Jérusalem « qui se lamentaient sur lui ». Mais sa Mère, silencieuse et voilée, marche à ses côtés dans une extrême faiblesse, tout en étant animée d’une force suprême. Son cœur est un suaire, plus vrai que le linge de Véronique. Jésus-Christ, Dieu, doit être pour nous, ce qu’il est pour Marie. C’est donc à travers elle que nous devons chercher à pénétrer le mystère de la Rédemption."

 

♣♣♣

 

Les Carmes parlent justement du sujet abordé par moi en parlant de certains mots "crus" (et non pas cris) de Jean Vanier.

Le lien :

 

https://valtorta.fr/troisieme-annee-vie-publique-de-jesus/pain-du-ciel.html#vision-354.12

08:49 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

08/05/2019

Univers politique ♣♣♣ Jean Vanier

Univers politique sous haute surveillance. Lu les lignes qui vont suivre, sur le site PHOTON ; âmes fragiles vous êtes prévenues et ainsi pouvez éviter de les lire.

 

"1996.
Colby.jpgLe corps sans vie de l'ancien directeur de la CIA William Colby est retrouvé dans un lac, près de sa maison de Rock Point (Maryland). Selon le FBI, il aurait décidé d'aller en pleine nuit faire du canoë.
En 1975, après avoir dévoilé les turpitudes de la CIA devant une commission d'enquête du Congrès, il avait été écarté et remplacé par Georges Bush, qui lui avait déclaré devant témoins : "Bill, tu en sais trop pour avoir à te faire du souci pour ta santé"."

 

Commentaire : My God !

 

♣♣♣

 

 

Regarde ce qu'ils font.

06:37 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

07/05/2019

cela dit ♣♣♣ L'aveu de Federico Fellini ♣♣♣ Poème écrit par moi après lecture des textes proposés auparavant

 

"Appelé par son nom,
Quelqu’un tressaillira.
Au cœur sans mémoire
Qu’un temps soit accordé
Pour qu’il se souvienne."

 

Commentaire :

J'aurais écrit "tressaillera",  mais en ce cas le mot est souligné en rouge, donc 'i'...

 

Revenons au texte.

Ce quelqu'un connaît déjà qui va l'appeler, puisqu'il tressaille, sous entendu, de joie.

"Qu'un temps soit accordé". Le temps accordé avec... ou le temps accordé à la personne comme une aide qu'on lui offre pour qu'il ou elle se souvienne de son essence véritable. Possibilité pour lui ou elle de prendre le temps de... du recueillement, par exemple.

La personne, à l'abandon auparavant, est retirée du maelstrom du train de vie mené.

Les Paroles de ce texte ne se veulent pas sibyllines, mais sont animées d'une intention de réactiver déjà la mémoire.

Pour une connexion à réveiller en temps voulu, ou en temps accordé.

Le jour vient où l'on a goûté à ce qu'il fallait goûter pour comprendre la lumière avec ses ombres.

 

  Ombres comprises dans la lumière. Elles ne sont pas les ténèbres de l'aveuglement. Les grandes surfaces des super marchés où les néons et autres sources lumineuses chassent les ombres, font réaliser que la lumière naturelle du ciel comprend les ombres...à un moment donné. "À un moment donné". 

Beauté des crépuscules et des aurores en temps de paix, de toutes les nuances de la même lumière en fait.

Le noir complet ce n'est pas l'ombre... car la lumière n'y pénètre pas. Que s'y passe-t-il ? Un imaginaire puissant peut y apporter la lumière, en témoignent les aveugles.

 

Pris dans le tourbillon des taches à accomplir au quotidien s'accorder du temps c'est aussi ralentir. Et le ralentissement va de pair avec une stimulation de la mémoire, quand il est conscient. On cherche la connexion qui manque, pourquoi tout s'est emballé qui empêcha une réception convenable des choses... à un moment, non pas donné, mais où tomba aux oubliettes l'essentiel.

Le soliloque est du soi tourné vers le monde.

 

Je me dis que le recueillement est de la prise de conscience :  tourné(e )vers soi en qui l'autre advient à un moment donné. Écoute : c'est du temps accordé.

 

  Le chemin se fait aussi avec le souvenir.

 

"Je vais prier pour toi" a dit Jésus à quelqu'un qui lui était sympathique, comme si la personne en question devait par elle-même comprendre quelque chose d'essentiel.

Selon moi, de l'ordre de la compassion à soi, comme de la compassion aux autres. L'oubli fait crier. On crie, c'est de la dissonance, pour que le ciel se souvienne de nous. Mais dans le silence du recueillement du ciel arrive à nous.

 

♣♣♣

 

Des aveux très beaux :

 

extraits :

 

"Je n’ai pas le courage de condamner qui que ce soit et je voudrais que le monde de mes intuitions et le don de mes expériences fussent utiles à tous. Les créatures de mes films sont toutes nées de ces contacts humains, des paroles que j’entends et que je recueille dans moi et hors de moi, et d’un besoin profond de répondre sans trahir leur espérance. Il se pourrait que mon univers spirituel résidât dans ce désir instinctif de faire du bien à qui ne connaît que le mal, de n’abandonner personne dans le désespoir, de faire entrevoir à tous et toujours une espérance, la possibilité d’une vie meilleure et de découvrir chez tous, même chez les plus mauvais, un noyau de bonté et d’amour."

 

Intégral :

https://www.jubilate-deo.com/2019/05/07/chemins-de-traverse-785-federico-fellini/

 

♣♣♣

 

Un enfant crie,

sans appel,

juste il crie

dans la chambre à côté.

 

Au point d'orgue,

sa mère ou son père,

grande sœur ou grand-frère

se rappelle,

se lève,

et comme un ange

se transporte à pas ailés

jusqu'à l'être

à peine conscient

petit homme de peine

qui braille vers le ciel.

 

L'ange de circonstance,

doigt posé sur la bouche

pousse un son du cœur

prolongé à dessein :

"chchchuuuu...."

et lui sourit.

 

Derrière les rideaux

les stores, les volets,

l'oreille de voisins aux aguets

ne perçoit plus que le silence.

Du cœur des uns débordent

d'intenses "AAHHH !"

de bonheur retrouvé,

suçoté comme du petit lait.