07/05/2019
cela dit ♣♣♣ L'aveu de Federico Fellini ♣♣♣ Poème écrit par moi après lecture des textes proposés auparavant
"Appelé par son nom,
Quelqu’un tressaillira.
Au cœur sans mémoire
Qu’un temps soit accordé
Pour qu’il se souvienne."
Commentaire :
J'aurais écrit "tressaillera", mais en ce cas le mot est souligné en rouge, donc 'i'...
Revenons au texte.
Ce quelqu'un connaît déjà qui va l'appeler, puisqu'il tressaille, sous entendu, de joie.
"Qu'un temps soit accordé". Le temps accordé avec... ou le temps accordé à la personne comme une aide qu'on lui offre pour qu'il ou elle se souvienne de son essence véritable. Possibilité pour lui ou elle de prendre le temps de... du recueillement, par exemple.
La personne, à l'abandon auparavant, est retirée du maelstrom du train de vie mené.
Les Paroles de ce texte ne se veulent pas sibyllines, mais sont animées d'une intention de réactiver déjà la mémoire.
Pour une connexion à réveiller en temps voulu, ou en temps accordé.
Le jour vient où l'on a goûté à ce qu'il fallait goûter pour comprendre la lumière avec ses ombres.
Ombres comprises dans la lumière. Elles ne sont pas les ténèbres de l'aveuglement. Les grandes surfaces des super marchés où les néons et autres sources lumineuses chassent les ombres, font réaliser que la lumière naturelle du ciel comprend les ombres...à un moment donné. "À un moment donné".
Beauté des crépuscules et des aurores en temps de paix, de toutes les nuances de la même lumière en fait.
Le noir complet ce n'est pas l'ombre... car la lumière n'y pénètre pas. Que s'y passe-t-il ? Un imaginaire puissant peut y apporter la lumière, en témoignent les aveugles.
Pris dans le tourbillon des taches à accomplir au quotidien s'accorder du temps c'est aussi ralentir. Et le ralentissement va de pair avec une stimulation de la mémoire, quand il est conscient. On cherche la connexion qui manque, pourquoi tout s'est emballé qui empêcha une réception convenable des choses... à un moment, non pas donné, mais où tomba aux oubliettes l'essentiel.
Le soliloque est du soi tourné vers le monde.
Je me dis que le recueillement est de la prise de conscience : tourné(e )vers soi en qui l'autre advient à un moment donné. Écoute : c'est du temps accordé.
Le chemin se fait aussi avec le souvenir.
"Je vais prier pour toi" a dit Jésus à quelqu'un qui lui était sympathique, comme si la personne en question devait par elle-même comprendre quelque chose d'essentiel.
Selon moi, de l'ordre de la compassion à soi, comme de la compassion aux autres. L'oubli fait crier. On crie, c'est de la dissonance, pour que le ciel se souvienne de nous. Mais dans le silence du recueillement du ciel arrive à nous.
♣♣♣
Des aveux très beaux :
extraits :
"Je n’ai pas le courage de condamner qui que ce soit et je voudrais que le monde de mes intuitions et le don de mes expériences fussent utiles à tous. Les créatures de mes films sont toutes nées de ces contacts humains, des paroles que j’entends et que je recueille dans moi et hors de moi, et d’un besoin profond de répondre sans trahir leur espérance. Il se pourrait que mon univers spirituel résidât dans ce désir instinctif de faire du bien à qui ne connaît que le mal, de n’abandonner personne dans le désespoir, de faire entrevoir à tous et toujours une espérance, la possibilité d’une vie meilleure et de découvrir chez tous, même chez les plus mauvais, un noyau de bonté et d’amour."
Intégral :
https://www.jubilate-deo.com/2019/05/07/chemins-de-traverse-785-federico-fellini/
♣♣♣
Un enfant crie,
sans appel,
juste il crie
dans la chambre à côté.
Au point d'orgue,
sa mère ou son père,
grande sœur ou grand-frère
se rappelle,
se lève,
et comme un ange
se transporte à pas ailés
jusqu'à l'être
à peine conscient
petit homme de peine
qui braille vers le ciel.
L'ange de circonstance,
doigt posé sur la bouche
pousse un son du cœur
prolongé à dessein :
"chchchuuuu...."
et lui sourit.
Derrière les rideaux
les stores, les volets,
l'oreille de voisins aux aguets
ne perçoit plus que le silence.
Du cœur des uns débordent
d'intenses "AAHHH !"
de bonheur retrouvé,
suçoté comme du petit lait.
14:29 Publié dans Mes poèmes en ligne | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.