25/05/2019
Le trauma ♣♣♣ Pérégrination : le mot vient de "migrant.e" ♣♣♣ Cultiver son moine intérieur
Je me suis questionnée en ces termes en lisant la phrase dans Linguee, mise en ligne ci-dessous : le trauma conduit-il à un autre trauma dans ce cas de figure ?
Europe will become more peaceful and that the friction that historically has erupted into bloody conflicts can be set aside.
L'Europe deviendra plus pacifique et on pourra mettre de côté les frictions qui, historiquement, ont dégénéré en conflits sanglants.
Commentaire : voilà un argument pour l'Europe qui ne tient pas compte de la guerre économique où des gens meurent de faim ou de froid, sans saigner certes.
♣♣♣
L'oiseau est passé par la porte fenêtre, les autres carreaux reflétant le feuillage de l'arbuste et un coin de ciel, l'ont induit en erreur.
Il y a trois jours, une corneille ou un corniaux, euh non, corbeau, est entrée par mégarde dans la grande salle parce que j'avais enlevé les quelques images aux carreaux, les rendant par inadvertance, invisibles pour les oiseaux. L'oiseau en frôlant les murs, paniqué, a légèrement déchiré le poster de la lionne et de ses deux petits. Yoko est arrivé, il n'est pas un tueur mais aurait pu avoir envie de jouer avec l'oiseau. Et Yoko, avec son ADN de chat sauvage, joue sans rentrer les griffes... c'est comme cela qu'il me vaccine contre le tétanos. Bref, il aurait pu tuer l'oiseau en voulant simplement le taquiner. J'ai poussé un modéré rugissement de lionne. Modéré sur le plan sonore mais le grondement était là, à l'intention de Yoko. Qui s'en alla immédiatement, la queue basse, par les escaliers, laissant l'oiseau à sa panique. Idem pour chatte Nono, qui entendant le deuxième grondement à son intention, fila. Car l'oiseau, essoufflé, restait sur le carrelage, sautillant un peu, éperdu. Mais dès que je voulais mettre la main dessus, il s'envolait de plus belle, au risque de se cogner gravement aux murs. Je l'ai enfin attrapé après avoir réussi à le faire passer dans une grande poche en tissu, une sorte de sac mou, qui sert en fait de doublure de panier. Une fois l'affaire dans le sac, le plaisir a été de le libérer. Il s'est d'abord posé à terre, comme étourdi par l'aventure, puis s'est envolé, sans problème, indemne. Les chats m'ont écoutée, m'ont obéi. Formidable.
Voici l'histoire de saint Vincent :
"Saint Vincent de Lérins (Vème siècle)
Vincent était originaire d'une bonne famille gauloise. Il fait de bonnes études tant profanes que théologiques. Mais les choses religieuses ne l'attirent guère. Il avouera lui-même n'être arrivé que fort tard "au port de la religion" après avoir été entraîné longtemps "dans le tourbillon amer et incohérent de la vie du monde." En ce temps-là, Honorat avait fondé, dans une des îles de Lérins, au large de Cannes, une petite communauté qui devint l'abbaye de Lérins. C'est là que Dieu appelle Vincent, dans "ce lieu écarté (la petite île s'appelle aujourd'hui Saint-Honorat) et, dans ce lieu, la cellule d'un monastère." Dans cette retraite, la culture acquise dans sa jeunesse trouvera à s'employer. Il rédigera plusieurs écrits: un recueil de morceaux choisis de saint Augustin et surtout, sous le pseudonyme de Peregrinus (l'étranger, le migrant), le "Commonitorium" ou aide-mémoire dont le but est de donner une règle sûre permettant "de distinguer la vraie foi catholique de l'erreur des hérésies." Ce fut longtemps une des lectures des hommes d'Église dans l'Occident. Elle mériterait de l'être encore dans notre monde moderne.
Prière
Prions pour les écrivains, afin qu'ils mettent leurs talents au service de la Parole.
Autres saints du jour
Bienheureux Jean de Prado, martyr
Saint Misselin, prêtre"
Lu sur Hozana ce jour.
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Cultiver son moine intérieur, avec les icônes
L'oiseau qui s'était introduit dans la maison avait l'allure d'une corneille : corps petit, à plumage noir. Mais son bec était jaune, comme celui du chocard, sauf que le chocard serait plutôt un oiseau des montages... J'ai lu au sujet du chocard qu'il raffole des bains de soleil et ne descend pas sous la ligne des arbres quand il quitte les hauteurs montagneuses. J'en déduis, qu'un jour, une corneille est allée par là, vers les hauteurs et s'est croisée avec un chocard. J'avais devant mes yeux une descendante de ce probable croisement. Pourquoi pas ?
Le chant du chocard est plus beau que le cri des corbeaux des autres espèces. En coulissant un peu sur le site, vous trouvez la rubrique des sons et chants d'oiseaux.
"Ils se reposent dans des cavités et dans des crevasses, les non-nicheurs formant d'importants dortoirs communs."
La défense des oiseaux :
https://laterredabord.fr/?p=17492
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23/05/2019
Vu hier soir la jeune médium puis Lana Turner puis des femmes iraniennes
Hier soir j'ai vu un film sur Arte. Une jeune médium voit notamment un ectoplasme et résiste à la crise cardiaque malgré une déformation légère d'une oreillette. L'effet est savamment reproduit, scientifiquement "manigancé" devant les caméras. La médium en question veut recevoir un signe de son frère mort cinq mois plus tôt. Mais quand signes il y a, cela se traduit par des bruits insistants et assez brutaux, poltergeist hostiles de ce fait et la jeune femme en conclut que ce n'est pas son frère. La fin du film ne dit pas si elle va être libérée de ces choses très lourdes. Mieux vaut une apparition de Marie. Si je dois choisir, je prends sans hésiter la deuxième option, tellement plus rassurante.
Mais pour notre médium il y a de quoi avoir peur de la solitude, étant donné que chaque fois qu'elle se trouve seule, se pointe un esprit tourmenté avec qui finalement il est impossible de communiquer, hors les inconvénients des robinets qui s'ouvrent d'un coup au risque de produire une inondation.
Ensuite, j'ai regardé un documentaire de Frédéric Mitterand sur le parcours de vie de Lana Turner. On parle toujours de Marilyn, qui ne tint pas le coup (car c'est un peu comme un défi à relever aussi dur que celui de médium, le vedettariat), et Lana est assez oubliée. Elle a eu la chance d'avoir une fille et une mère avec lesquelles c'était "je te reçois 5 sur 5". Les trois étaient fusionnelles. C'était beau à voir, comme un cadeau dont on peut ressentir les bonnes ondes.
Et puis ce matin, j'ai vu un documentaire sur l'Iran. Où les femmes filmées avaient aussi une joie de vivre communicative. Elles ont envie de retourner au pays, pour certaines car c'est mieux pour leurs enfants dit l'une : " L'Europe peut leur offrir beaucoup, mais ici, ils se forgent une identité".
L'universalisme à tout crin n'est peut-être pas une bonne chose. Les gens ont besoin d'un entre soi pour se retrouver dans certaines particularités qui définissent des choses importantes pour eux, certains besoins de recentrage passent par là. Particularités qui font partie de l'intime en somme. Intime dont on a besoin pour se nicher correctement quelque part. Je comprends. Je retiens de ces femmes iraniennes du documentaire leur joie de vivre.
La joie de vivre commence par un bain de soleil, voilà le secret.
Un bain de soleil, ou :
Et enfin, après le petit coup d'électricité au cerveau via la chanson précédente, ces paroles talisman :
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Comme le Père m’a aimé,
moi aussi je vous ai aimés.
Demeurez dans mon amour.
Si vous gardez mes commandements,
vous demeurerez dans mon amour,
comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père,
et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous,
et que votre joie soit parfaite. »
08:37 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
22/05/2019
Loin des parades il y a un bon cinéma ♣♣♣ Le blues d'abord et la violence sur les femmes
Jetant un œil attentif aux informations, je vois le festival de Canne et pense qu'il faut du courage pour parader sur ce marché.
De la part des acteurs, il y a une presque addiction aux photographes et aux caméras, car s'ils se détournent de vous, rien ne rentre dans les caisses ou alors ce n'est pas bon pour un moral qui a besoin de cela, car quand on se montre, c'est pour être vu et ici il y a injonction de plaire. Lieu dangereux de ce fait car il est question d'existentiel quelque part. C'est pourtant Jean Zay qui en eut l'idée du festival de Canne, sans savoir sûrement à quel point la guerre des apparences peut finir par assécher ceux qui sont pris dans la tourmente. Comment je le sais ? Cela se voit, et c'est logique de plus.
Cependant, mystère et boule de gomme, le cinéma peut dépasser le problème des apparences quand il s'agit d'une sorte de guerre de l'esthétique, et aller loin : il y a du bon travail, des films qui font réfléchir, où même le narcissisme qui guette les acteurs peut être vaincu royalement.
Courage du coup, les acteurs et actrices, soyez forts.
Tout autre chose, un extrait de ce que j'ai lu ce matin :
"...Car si la foi est un mouvement de confiance, elle représente également un rempart contre certaines erreurs dont les conséquences peuvent s’avérer catastrophiques. Comme la bien-aimée du Cantique, la Vierge est redoutable comme une armée rangée en ordre de bataille. Non pas qu’elle soit complice d’une quelconque violence. Mais la Vierge sait que notre vie d’ici-bas est un combat. Un combat spirituel contre des forces redoutables, conduites par le Prince de ce monde. Ne l’invoque-t-on pas comme celle qui vaincra toutes les hérésies ? Le salut des âmes n’est pas un gros mot !
Celle qui vaincra les hérésies
Toutes les hérésies ne sont pas religieuses. Certaines sont de nature politique. Tels furent le communisme et le nazisme. Qu’on ne s’y trompe pas d’ailleurs : ce secours de Marie contre les hérésies ne représente pas simplement un enjeu d’ordre intellectuel. Ces erreurs ont de terrifiantes répercutions dans la vie des hommes, tant au niveau de l’organisation de la cité qu’à celui des relations des nations entre elles. En tant que gardienne de la pureté de la foi, Marie constitue un rempart pour la paix entre les hommes. Ce n’est pas là du sentimentalisme bon marché. Les hérésies politiques représentent de terribles ferments de divisions."
Intégral :
https://fr.aleteia.org/2019/05/19/ce-que-nous-devons-demander-en-priorite-a-la-vierge-marie/
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La violence sur les femmes existe toujours et par le biais du cinéma on voit que l'homme rejoint la femme dans le combat du paraître, pouvant éclipser l'essentiel qui est quand même le respect et l'amour, le soin réel des autres et de soi.
La violence réside dans le fait qu'il faille se conformer aux diktats en place, se plaire à soi même ou se satisfaire de ce qu'on est au niveau du physique, ne suffit pas, il faut correspondre aux mesures exigées, ou, autrement dit, aux canons mis en place. On a toujours le choix de refuser et quand on vieillit ce n'est même plus une question de choix, la nature résout le problème à notre place.
Pour en revenir aux diktats, les gens qui y correspondent peuvent se reposer. Relativement car parfois, d'autres correspondent mieux que d'autres encore aux attentes du moment et la guerre des ego ou les rivalités se font jour.
Béni soit ce soliloque qui me remet les idées en place soit dit en passant.
J'ai le souvenir qu'une femme a été assassinée parce que, après avoir visionné un film où Bernadette Lafont avait le rôle principal, son mari n'a rien trouvé de mieux que de la poignarder à mort. Elle, dont le physique n'avait rien à voir avec celui de son modèle : Bernadette Lafont.
Cette actrice n'est pas responsable du drame. Diantre, non ! D'autant que les actrices sont elles-mêmes confrontées à ces problèmes de suprématie du paraître et s'imposer et se faire valoir le plus possible dans le métier du cinéma, fait partie du rôle parfois, quand les films ne sont pas très intéressants car quoi de plus sublime quand l'acteur ou l'actrice quitte la zone de confort du paraître pour jouer plus loin, plus profond et provoquer une catharsis salutaire.
Le responsable est le machisme, clairement, et les femmes doivent essayer de ne pas être les complices de cet état de chose, non plus d'en devenir d'effroyables mégères. Pas toujours évident, dans le tourbillon médiatique (non pas, de ne pas devenir des mégères, mais de ne pas être complices du machisme en enterrant une autre femme par exemple).
Le Poème du jour parle de la violence faite aux femmes dans Poem a day, l'auteure dit ceci de son poème :
«Après avoir été agressée, lorsque l'infirmière examinatrice spécialisée dans les agressions sexuelles (SANE) a administré le kit pour viol, elle a utilisé des mots correspondant au paysage naturel de la Terre pour décrire mes blessures. Il y a beaucoup à voir entre le corps déchiré d’une femme et notre planète esquintée, recours à la justice, rétablissement ou prévention sont aléatoires. Je vous exhorte à soutenir votre Abri local pour victimes de violence familiale et à aider les victimes et les survivants à atteindre un minimum de sécurité. »
Le poème :
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