10/06/2014
Nous réparons une injustice
Trois, et même quatre photos de Yoko, hier, mises en ligne au post précédent. Mais il n'y en a pas que pour lui, Yoko se veut favori, les autres s'en fichent tellement que parfois ils s'effacent devant lui.
Aujourd'hui, j'ai réussi à photographier notre prix de beauté (non officiel) et notre Nono que je trouve tout aussi belle pour ma part. Mais ces deux-là n'aiment pas poser, contrairement à Yoko le narcisso, qui rend les photos plus animées de par sont art consommé de la pose. Voici donc les deux autres (pas de Lulu, qui a profité de l'hiver doux pour déménager presque définitivement. Il nous rend de temps à autre une aimable visite, puis s'en va pour des périodes de plus en plus longues, l'ingrat.)
Je sais, il n'y a pas de chat sur cette photo, juste une poule, un caillou qui a fait le voyage depuis Toulouse et une évocation de la méditation réussie. Les chats arrivent bientôt dans toute leur majesté, eux aussi.
No comment.
J'ai aimé ce texte, lu sur le site de Jubilateo ce matin :
"En attendant le jour du retour du Seigneur, jusqu'à ce que le monde ait fini de mûrir dans sa gangue de pierre et qu'enfin apparaisse la splendeur de la gloire, le ruissellement de la lumière à travers la transparence de l'or: il faut durer dans le silence et l'espérance. Maintenir, coûte que coûte, le contact dans l'amour aux yeux clos. De cette obscurité fuse toute lumière. De cette source ignorée, sur le monde coule la paix. De ce temps perdu, toute action recueille efficacité. Dans ce repos, tout labeur prend son sens. Dans ce silence, mûrit la parole qui portera fruit. Dans ce creux profond, sourdent les fontaines qui abreuvent l'univers. De cette source cachée, ruissellent des pays de fontaines. De cette nuit, émanera toute clarté. De ce creux d'ombre, se répand un fleuve de paix. A partir de ce silence, notre parole devient féconde!"
écrit par une religieuse, sœur Jeanne d'Arc.
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09/06/2014
Photos et commentaires
Hier matin c'était le grand ménage du "samedi" (décalé d'un jour), mais chaque matin en cas de grand soleil, je sors tous les tapis, le temps que le soleil s'occupe des bactéries. Les paniers connaissent aussi le même sort, mais là, Yoko en rajoute (au niveau des bactéries).
L'après-midi, grand soleil. Bientôt quelqu'un va arriver.
Toujours lui. Il est en train de s'installer.
Il prend ses aises, c'est parti pour une toilette. Tigret dehors admire son frère, Tigret en effet, bien qu'il soit le plus beau, est toujours admiratif de sa sœur Nono et de ses frères. Et bienveillant, très doux.
Et un regard pour la photo. Plein yeux. Il s'y croit l'animal. Animal, on est bien.
Les roses de l'ombre. Prises en photo cet après-midi. Le feuillage constitue une ombrelle sévère. Anti-bronzage.
Coin de patio pendant l'averse, il tonne aussi. Et d'ailleurs d'un coup, il y a eu un grand crash, la foudre n'est pas tombée loin d'ici tout à l'heure.
Framboisiers en fruits. Visités par les oiseaux, en sécurité, perchés sur les branches de framboisiers.
La camomille s'éclate bien dans ce patio. Le lilas n'a plus de fleurs mais se porte comme un charme et grandit.
Elles ont quelque chose de majestueux, ces roses de l'ombre. Prises tout à l'heure pendant l'averse et quand l'orage grondait.
17:49 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)
Merci, et non merci
Mon ami a passé la commande du livre que je me suis promis de lire,
pour cela merci, merci l'ami,
Pour les chants ce matin des oiseaux, tandis que je buvais un thé bien chaud et délicieux, merci.
Pour le rêve de cette nuit dont je me souviens un peu,
la mer montait, allait encercler des gens qui n'entendaient pas les appels ;
et celui de l'autre nuit où je me trouvais dans un frigo géant,
bien que j'hésite sur l'interprétation, merci de m'en faire souvenir.
Non merci pour le regard douloureux de l'enfant désespéré,
dans la nuit, sans savoir.
non merci pour l'autre enfant, fils d'inconnus mais qu'importe,
déjà vieux, jaloux, haineux, calculateur,
non merci !
Je n'ai pas la force de prier pour le semi intelligent,
qui agit en connaissance de cause.
Mais pour celui qui croupit dans la nuit,
je peux prier, et dire que je l'aime
demander le salut de tous les enfants dans son cas,
que les anges parviennent jusqu'à eux.
pour les enfants qui ont faim
au Brésil ou ailleurs,
non merci
mais de pouvoir éprouver pour eux de l'empathie, merci.
Et pour les morts toujours présents
qu'ils soient bienveillants envers nous.
Et qu'un jour moi aussi, je puisse pardonner.
06:16 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)