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12/10/2012

Compréhensible

Quand aux informations j’ai vu cette femme crier devant la caméra, en crise de nerf parce qu’on fermait son usine, j’ai pensé à ces couples dont l’un largue l’autre par surprise, en emportant tous les meubles avec lui, comme s’il voulait être sûr que son départ causera bien un traumatisme. Le respect devrait pourtant être de la partie, il faudrait laisser à l’autre  la possibilité de retomber sur ses pattes, en l‘occurrence, son outil de travail.

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11/10/2012

Quand je vous disais

Hier j’ai  regardé le reportage sur Umberto Eco,  voir quelqu’un aussi bien dans Paris que je m’y sens mal la plupart du temps, c’était la goutte d’eau. Même s’il m’est arrivé d’apprécier de rares fois Paris et ses gouttes d’eau. L’érudit bien dans ses baskets, se mouvait là-dedans à l’aise Blaise. Il me donnait l’impression d’ouvrir des portails, des portes comme lorsqu’il se balade chez lui entre les étagères de sa bibliothèque où on le voit monter et descendre de son échelle pour attraper un livre ici et là, y picorer des informations avant de les remettre en place. La culture peut rejoindre le naturel, dans une sorte de retour aux sources, je l'ai éprouvé moi aussi malgré tout. Un jour que j’étais dans le métro, mal à l'aise, genre oppression tellement forte que j’avais la sensation de crever, j’entendis les flûtes et les rythmiques de musiciens d’Amérique de Sud, puis je les ai vus, en chair et en os, en train de jouer ... hommes pas bien grands, un mètre soixante ou un peu plus, longs cheveux noirs à reflets bleutés. La musique était sublime. Relâchement radical au niveau du plexus solaire, respiration. Quand je vous disais. Mais oui.

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10/10/2012

Le pouvoir en question

Vouloir tout contrôler de la vie des autres, une folie qui guette certains détenteurs de pouvoir politique, au penchant avéré pour la dictature. La Néron mania guette. La démocratie n'est pas une garantie absolue pour les en protéger, même si elle vaut en général mieux que l'octroi du pouvoir par la force. Hitler, Mussolini, Franco, Nicolas Ceaucescu, n'en jetez plus, la coupe est pleine. La biographie de Nicolas Ceaucescu nous en dit long sur l'implacable processus, quand par exemple, inspiré par les écrits d'Engels pour construire une société socialiste multilatéralement développée, le dictateur enclenche des déplacements de populations. Les gens perdent le contrôle de leur  vie, c'est un peu problématique quand même quand on est adulte ; la bascule dans le fascisme ne donne évidemment pas de meilleurs résultats. Art difficile que celui de la politique, mais qui doit s'apprendre.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolae_Ceau%C8%99escu

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