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04/10/2012

Vérité que l'on croit deviner

Un besoin d’éclaircissement à propos de l’intrigue concernant la disparition d’une femme, sachant que les zones d’ombre resteront le temps que le destin en décide autrement. Intrigue qui a constitué le thème du film policier d’hier soir. Les fictions parlent toujours de faits qui pourraient se produire ou se sont déjà produits et que l’on maquille un peu pour ménager ceux qui restent,  et attendent encore pour certains le retour de la victime. La fiction s’est terminée sans donner de réponses, juste des éléments de réponse. Une femme aime passionnément mari et enfants et souffre de l’infidélité de son époux. On doute constamment de sa relation avec son amant, qu’elle semble avoir pris par dépit. L’un ou l’autre, du mari ou de l’amant est soupçonné de l’avoir tuée. L’auteur du film n’est pas complètement neutre, on voit le mari maltraité par une police brutale à force d’être soucieuse de son image. Il ne faut surtout pas avoir l’air couillon, du fait d’avoir inculpé trop précipitamment le mari. Une policière écoute néanmoins, malgré son intime conviction, le témoignage de la petite fille, à charge pour l’amant. Et la disparue continue de planer comme un fantôme tant que le mensonge persiste.

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03/10/2012

Framboises

Patiricia Highsmith aurait-elle l’obsession de la dévoration ? Première nouvelle : les femelles d’un aimable cafard, bien que fécondes à souhait, se font régulièrement dézinguer par des hippies imprévisibles ; « tellement ils sont camés » que les cafardes, n’étant pas en mesure d’anticiper la trajectoire des géants ivres finissent souvent écrabouillées sous une botte de cow-boy ; deuxième nouvelle : Antoine, victime de la fatigue morale de Roland, se fait vider de son sang par le furet de celui-ci, qui redevient sauvage à ses heures ; troisième nouvelle : le professeur Clavering se fait bouffer in extrémis par un escargot géant, je dis in extrémis, parce que, n’était la peur panique qui les a privés de courage, les indigènes ont failli le sauver. C’est bien écrit, l’auteure fait fonctionner tous les mécanismes des sentiments ou états divers et variés qui peuvent tenailler l’être humain pour animer ses personnages. Du coup, c’est moins l’histoire qui m’intéresse que les personnages en eux-mêmes qui prennent vie sous sa plume, font l’histoire, la subissent ; l’un ou l’autre ou l’un et l’autre. Ce matin néanmoins, too much is too much, après la lecture de l’aventure du professeur Clavering je suis allée me rafraîchir les idées dans le petit patio derrière la maison. Sous une petite bruine tiède, dans une température ambiante pas désagréable, j’ai tout de suite été attirée par le généreux framboisier, criblé de grosses framboises rouges. J’en ai cueilli une soixantaine ; presque chaque jour depuis un mois je fais une récolte d'une trentaine de framboises, aujourd'hui, il a fait fort. Je me suis ensuite dirigée vers les jardinières de haricots verts dont j’ai recueilli une vingtaine de gousses, le mûrier ne m’a donné que très peu de mûres mais il a des circonstances atténuantes, il ne bénéficie pas de la même exposition ensoleillée que le framboisier. Il m'épate ce framboisier, de plus il donne plein de jeunes plants qui ont l’air très vigoureux.

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01/10/2012

Le traité scandaleux

"Le traité européen impose une camisole au peuple."

"souveraineté populaire votée en 1789 : c'est au citoyen de décider l'impôt et de décider l'usage de cet impôt. C'est là-dessus que ce traité essaie de revenir."

"Ils ont peur du débat. La démocratie participative, rapport à la perte de l'indépendance de la France, on voit bien que c'est que des mots. Les financiers, eux, ils vont pas dans le mur."

"Quand on se dit de gauche, on fait une politique pour ceux qui souffrent." c'était DD...

 Propos sensés de gens qui ne sont pas dupes chez Daniel Mermet cet après-midi, à là-bas si j'y suis. C'était un kaftage de cafard respectable ; je suis en plein dans les nouvelles de Patricia Highsmith comme vous vous en êtes aperçu si vous avez lu la note précédente écrite un peu à la va-vite.   

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