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17/10/2007

Amnésie sélective

Pour favoriser l’obéissance : effacer le passé ?

On a voulu, récemment en Pologne, sanctionner les vétérans des Brigades internationales, qui avaient pourtant défendu la démocratie durant la guerre d’Espagne. Au même moment, on rendait hommage à Milton Friedman, père du néolibéralisme et conseiller du général-dictateur Augusto Pinochet. À l’occasion d’une rencontre avec une femme médecin russe de 83 ans, le grand écrivain britannique John Berger réfléchit sur les amnésies sélectives.

La suite de Effacer le passé.

Reggiani chante Ma liberté, de Moustaki.

 

 

 

16/10/2007

Poésie

Le tétrasyllabe. le tétrasyllabe (en grec, tettares = « quatre ») est le vers de quatre syllabes. Il est dans la très grande majorité des cas employé en hétérométrie, et ce à toutes époques, par exemple dans la complainte de Rutebeuf où il accompagne des octosyllabes :

— Que sont mi ami devenu

Que j’avoie si près tenu

Et tant amé ?

Je cuit qu’il sont trop cler semé ;

Il ne furent pas bien femé

Si sont failli.

 

Ou dans les Contrerimes de Paul-Jean Toulet, alternant avec des hexasyllabes :

Tout ainsi que ces pommes

De pourpre et d’or

Qui mûrissent aux bords

Où fut Sodome ;

 

Comme ces fruits encore

Que Tantalus,

Dans les sombres palus,

Crache, et dévore ;

 

Mon cœur, si doux à prendre

Entre tes mains,

Ouvre-le, ce n’est rien

Qu’un peu de cendre.

 

Le vers libre l’emploie beaucoup, comme tous les vers courts, en contrepoint :

Pourquoi s’étendre si longtemps dans les plumes de la lumière

Pourquoi s’éteindre lentement dans l’épaisseur froide de la carrière

Pourquoi courir

Pourquoi pleurer

Pourquoi tendre sa chair sensible et hésitante

À la torture de l’orage avorté

(Pierre Reverdy, Ferraille, Mercure de France)

 

L’emploi du tétrasyllabe en isométrie est beaucoup plus rare. Outre l’exemple des troisième et antépénultième strophes des « Djinns » de Victor Hugo, on peut citer la très parodique « Fête galante » de  l'Album zutique que Rimbaud dédie à Verlaine :

 

Rêveur, Scapin

Gratte un lapin

Sous sa capote.

 

Colombina,

– Que l’on pina ! –

– Do, mi, – tapote

 

L’Œil du lapin

Qui tôt, tapin,

Est en ribote…

 

 

Dictionnaire de poétique, Michèle Aquien

 

 

08:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

15/10/2007

Mimi s'exprime

90d5a93aabed0bf783c9b5748b04c84a.gifL’autre jour, dans la cour de récréation, on a joué a colin-tampon, un colin-tampon de notre école, spécial et assez permissif. Les croche-pieds sont autorisés, on a aussi le droit de se jeter l’un sur l’autre, c’est même recommandé afin de barrer la route à l’adversaire, l’empêcher de déposer l’œuf, le ballon je veux dire, dans son camp. Que d’obstacles avant de pouvoir l’envoyer en l’air, entre les piquets ou le diriger jusqu’à l’endroit adéquat qui nous fera marquer des points! Mais on se défoulait bien ensemble et on avait envie de faire durer le plaisir pendant des heures jusqu’au moment où les « spectateurs » , ceux qui ne jouaient pas, ont saturé. Ils se sont mis à encourager l’une ou l’autre équipe, exclusivement et ont fini par déstabiliser tous les joueurs : on ne comprenait pas ce parti pris. Est-ce que c’était un truc pour « épuiser nos nerfs » et pouvoir s’amuser à leur tour avec le ballon ?

Si oui, ils ont réussi. J’ai failli me fâcher avec Peter, mon meilleur copain, de la poule adverse et on a préféré abandonner la partie avant de s’en vouloir pour de bon.

a85f9bef18aaffbfb1c9500b2090e814.gifIl faudrait créer plus d’aires de jeux, tout le monde jouant au ballon en même temps, personne ne perdrait son temps à attendre son tour. Je vais proposer de transformer le parking en face de l’école en stade.

En tout cas merci Sophie de m’avoir laissé m’exprimer ici sur ton blog

 

Sophie : Si tu veux Mimi , je te ferai une rubrique spéciale.

10:05 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)