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20/10/2007

le visage

C'est samedi, le rideau tamise la lumière

Des portières claquent

Des voitures passent

Ce sont des bruits creux

Ceux que l’on écoute plus

Arrêt sur image

Souvenir vague

 

Le puzzle s'est mis en place

Tout seul,

L’histoire se raconte

Au fil du temps, 

Les  acteurs se disent,

Se dédisent

Tombent les masques,

feuilles d’automne.

 

Des visages  de femmes

émergent,

Qui avaient pris le droit

Et la peine d’aimer.

Et toi et eux qui tambourinent à la porte...

 

16:00 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (2)

Isotopie

095afe394dc7b1ab77647546c5d452bc.jpgIsotopie. Le terme (en grec, isos = « égal en nombre, semblable » , et topos = « lieu, situation ») a été introduit en sémantique par A.-J. Greimas. En matière d’analyse stylistique ou poétique, il désigne un réseau de signifiés beaucoup plus large qu’un champ sémantique, puisqu’il rassemble toutes les unités qui, dans un texte, renvoient, par dénotation, connotation, ou analogie, à un certain domaine de réalité, à une certaine « totalité de significations » (Greimas, Sémantique structurale). Il faut que les catégories sémantiques soient redondantes pour que puisse être définie une istopie.

En cas d’ambiguïté, un même mot peut appartenir à deux isotopies différentes. Une image met en présence au moins deux isotopies. Dans les deux derniers quatrains du poème « Élévation » de Baudelaire se rencontre ainsi une isotopie de l’oiseau (aile, alouettes, essor, planer) et une isotopie de la vie spirituelle (les pensers, comprend) :

Derrière les ennuis et les vastes chagrins

Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,

Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse

S’élancer vers les champs lumineux et sereins ;

Celui dont les pensers, comme des alouettes,

Vers les cieux le matin prennent un libre essor,

– Qui plane sur la vie, et comprend sans effort

Le langage des fleurs et des choses muettes !

M. Aquien

09:10 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2)

I'm afraid

You say that you love rain,

but you open your umbrella when it rains...

 

You say that you love the sun,

but you find a shadow spot when the sun shines...

 

You say that you love the wind,

But you close your windows when wind blows...


This is why I am afraid,

You say that you love me too...

 

William SHAKESPEARE

06:40 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)