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15/12/2012

Certains soirs

Soirée cinéma. Premier film : deux jeunes femmes, d’une certaine façon en cavale. Elles sont américaines, l’une est d’origine orientale, l’autre pas mais est passionnée de danse orientale. Le film n’est pas mal, l’amitié des deux femmes fait rêver. Le film suivant parlait de choses plus compliquées, Emmanuelle Béart joue le rôle d’une mère alcoolique, violente envers son mari, elle torture aussi moralement sa fille aînée, lui déclare, bien éméchée, que son père est un autre et perturbe inéluctablement non seulement la fille concernée mais les deux autres sœurs également, qui restent néanmoins solidaires dans l’épreuve. La cadette a une double peine pourrait-on dire, elle est enceinte et son amant s’est suicidé. L’absence du père n’en est que plus dure à affronter pour elle, comme si tous les pères du monde se défilaient dans sa vie, inéluctablement. Les moments d’apaisement arrivent notamment lorsque la jeune femme se retrouve à faire cours à ses élèves sourds et muets… les enfants sont joyeux et du coup apaisants, moments de grâce. Mais ensuite elle retrouve sa famille douloureuse, une mère inhumaine, un père d’une mollesse vertigineuse, des sœurs désemparées. On la voit, à la fin du film se diriger seule vers la mer, la mer qui purge des passions dévorantes. Un film émouvant. Certains soirs la télé vaut la peine.

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14/12/2012

Le bon film

Un film plein de fraîcheur hier soir, sans autre histoire que celle de la vie ; juste une petite pointe d’humour drôle (ce n’est pas un pléonasme compte tenu de l’humour qui a souvent cours) ; une Belgique où Depardieu joue un Wallon venu au monde à la sauvette, son géniteur est un jeune homme qui a fait l’amour sans préambule avec sa mère, une jeune fille détournée un instant de la fête foraine avec qui il batifole rapidement derrière une baraque avant de la quitter presque aussitôt ; La mère est sensée aimer son fils malgré un comportement toujours Brutus à son encontre. Genre Tatie Danièle dès l’âge de 18 ans, à peine débarquée dans l’univers terrible de la disponibilité sexuelle, c’est-à-dire, une Tatie Danièle dès l’âge, en fait, de pouvoir procréer. Germain non seulement ne tourne pas bourrique, quoique un peu sonné, mais aime sa mère de tout cœur. Autour de lui, dans le village, plein de personnages truculents, dont la tenancière du bistrot amoureuse de Djamel, lui est un bellâtre un peu lointain, elle une femme généreuse, plantureuse et maternelle. Des personnages bien campés. Coup de fraîcheur ultime avec le personnage de la vieille dame de quarante kilos, scientifique à la retraite, qui aime lire. Elle fait la lecture à Germain dans un parc public. Innocence et attention subtile à l’autre sont combinées chez elle et lui donnent un côté religieux pas du tout frelaté, disons un côté religieux sans religion. Germain la perçoit comme une petite fille, sans doute parce qu’il n’est plus question de sexualité avec elle. Bravo,  excellent film.

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13/12/2012

Muddy Waters


Muddy Waters & Willie Dixon - Hoochie Coochie Man par monamijp

09:13 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)