15/12/2012
Certains soirs
Soirée cinéma. Premier film : deux jeunes femmes, d’une certaine façon en cavale. Elles sont américaines, l’une est d’origine orientale, l’autre pas mais est passionnée de danse orientale. Le film n’est pas mal, l’amitié des deux femmes fait rêver. Le film suivant parlait de choses plus compliquées, Emmanuelle Béart joue le rôle d’une mère alcoolique, violente envers son mari, elle torture aussi moralement sa fille aînée, lui déclare, bien éméchée, que son père est un autre et perturbe inéluctablement non seulement la fille concernée mais les deux autres sœurs également, qui restent néanmoins solidaires dans l’épreuve. La cadette a une double peine pourrait-on dire, elle est enceinte et son amant s’est suicidé. L’absence du père n’en est que plus dure à affronter pour elle, comme si tous les pères du monde se défilaient dans sa vie, inéluctablement. Les moments d’apaisement arrivent notamment lorsque la jeune femme se retrouve à faire cours à ses élèves sourds et muets… les enfants sont joyeux et du coup apaisants, moments de grâce. Mais ensuite elle retrouve sa famille douloureuse, une mère inhumaine, un père d’une mollesse vertigineuse, des sœurs désemparées. On la voit, à la fin du film se diriger seule vers la mer, la mer qui purge des passions dévorantes. Un film émouvant. Certains soirs la télé vaut la peine.
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