04/01/2013
L'île Wrangel
"Poste avancé dans l’océan Arctique, au large des côtes sibériennes, l’île Wrangel se dresse à la limite de la banquise permanente. En hiver, cette immensité polaire inhabitée est totalement isolée du reste du monde par une ceinture de glace large de plusieurs kilomètres. La banquise dérivante rend périlleux son accès par mer, même en été.
Longue de quelque 125 kilomètres, l’île monte la garde au seuil de l’Arctique, au-dessus du détroit de Béring, qui sépare la Sibérie de l’Alaska. Elle doit son nom à un explorateur russe, qui connaissait son existence mais n’eut jamais le loisir de fouler son sol. Dans les années 1820, alors qu’il cartographiait la côte nord-orientale de la Sibérie, Ferdinand Wrangel remarqua des oiseaux qui allaient et venaient au-dessus de l’océan pris par la glace, ce qui confirmait les dires des Tchouktches, qui pensaient qu’il existait une terre située quelque part au nord, dans l’immensité gelé.
Mais l’isolement de l’île était tel qu’elle ne fut véritablement accostée qu’en 1849. Lorsque les explorateurs russes atteignirent son rivage, ce fut pour découvrir une terre vierge, remarquablement dépourvue de glace, un havre naturel, non seulement pour les oiseaux migrateurs, mais aussi pour les espèces exclusivement polaires, tels le morse et l’ours blanc.
A la différence de nombreuses autres îles du Grand Nord, Wrangel ne compte ni calotte polaire ni glaciers permanents. L’hiver, une mince couche de neige recouvre les ondulations montagneuses et les basses terres côtières ; cette neige, poussée par le vent, peut s’accumuler dans les vallées, mais la chaleur relative de l’été suffit à en faire fondre la majeure partie.
Durant le court été polaire, la fonte des glaces entraîne la formation de ruisseaux qui s’écoulent vers le littoral, en constituant étangs et marais à travers un rude paysage de toundra, tavelé de roux et de brun par une végétation dépassant rarement 10 centimètres de hauteur. Quelques espèces à fleurs — coquelicots, pâturin et potentille — sont typiques de l’île." Les Grandes Étendues Sauvages - Roger Few Wrangle : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_Wrangel
08:56 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
03/01/2013
les opinions
07:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/01/2013
Multitudes
"Qu’est-ce qu’une crise qui dure depuis trente ou quarante ans ? Une manière d’être caractéristique d’un système, c’est-à-dire un régime. Crise est sans doute l’opérateur d’un régime politique et économique de domination qui constate le caractère insupportable du moment présent et s’efforce de le faire admettre en entretenant le sentiment illusoire de la sortie de crise, du rétablissement, plus ou moins proche, du patient en le perpétuant dans son état. « Il serait temps de s’apercevoir du leurre qui anime toute référence à « la crise », et qui en fait l’opérateur de pression le plus massif déployé dans nos sociétés actuelles. » (p. 93-94). Telle est l’une des fins que vise Yves Citton dans le livre qu’il publie aujourd’hui, fruit d’une réflexion qui est partie d’un travail collectif animé notamment au sein de la revue Multitudes." Intégral :
http://www.laviedesidees.fr/Pour-une-politique-des-fluide...
04:03 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)