20/11/2014
Par cœur — "La troisième guerre mondiale, mais par morceaux" — VOA
La mémoire passerait par le cœur selon l'expression "je connais par cœur" ou "j'ai appris par cœur" ou "je sais par cœur"... or donc, si je ne connais pas la chanson que vous trouverez en cliquant sur le lien ci-dessous, par cœur (paroles et air), d'ici une demi-heure, c'est que j'en manque singulièrement... et je m'en voudrais de ça, d'être une "sans cœur", voyez-vous... ☺ ♥ ♣ ☺ !
Une petite rééducation pour des blogueurs qui en manqueraient aussi... éventuellement... de nos jours vous savez tout arrive, on peut se retrouver sans cœur aussi soudainement qu'une rupture d'anévrisme, comme on a le souffle coupé ...
Méé... ne vous offusquez pas, dites donc ! Pourquoi ça ne pourrait pas vous tomber dessus à vous aussi, le trou de mémoire qui vous dessèche les artères... on est si peu de chose !
Une idée qu'est pas mauvaise : allez écouter, si ça se trouve vous retiendrez la chanson tout naturellement .... bé oui... ☻ C'est ici, en deux langues et deux temps trois mouvements :
http://www.paroles-musique.com/traduction-The_Beatles-And...
Quelques minutes plus tard :
J'ai évidemment écouté d'abord les Beatles la chanter si suavement cette chanson, je les ai bissés puis, prenant courage, (dans courage, il y a cœur), j'ai enlevé le son, regardé le texte en français, colonne de droite, et me suis mise à chanter de ma frêle voix, du fil de voix qu'il me reste, en anglais évidemment ; j'insiste : sans le support des Beatles ( pourtant si agréable ! mais au diable les Beatles mêmes, en cette circonstance mémorable d'une expérience où les enjeux sont essentiels ☺ ☻ ) Voilà comment j'osai, il y a quelques minutes, timidement mais sûrement, m'exprimer courageusement en anglais... et ce fut un moment délicieux. Vous faites l'expérience ?
Parmi les articles lus, un extrait de celui-ci :
"Selon le souverain pontife, le monde actuel vit "une troisième guerre mondiale, mais par morceaux". "Nous devons penser au niveau de cruauté auquel nous sommes arrivés. Cela doit nous effrayer".
Au chapitre des confidences sur sa vie de pape il a estimé que sa popularité "durera peu de temps. Deux ou trois ans. Et puis, à la Maison du Père !", a-t-il lancé sur le ton de la boutade, parlant de manière surprenante de sa mort. Âgé de 77 ans, François a, une nouvelle fois, mentionné l'éventualité d'une démission comme Benoît XVI. À la question : "si un jour vous ne vous sentiez plus capable d'aller de l'avant, feriez-vous la même chose ?", il a répondu : "oui. Je prierais et ferais de même"."
http://www.sudouest.fr/2014/08/19/le-pape-francois-pense-...
Et enfin, VOA, c'est ici :
http://learningenglish.voanews.com/content/france-to-send...
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19/11/2014
Musique
19:29 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Extrait de don Quichotte — blog lus — article de journal consacré à une victime d'une secte
Don Quichotte a libéré les galériens, forçats enchaînés par le cou les uns aux autres, après avoir mis en fuite ou terrassé d'un coup de lance puissament asséné les soldats du roi qui conduisaient les malheureux à leur lieu de détention. Ce haut fait accompli, Sancho a quelque appréhension. L'extrait :
"Sancho s'attrista fort de cette affaire, parce qu'il se représenta que ceux qui s'enfuyaient en donneraient avis à la Sainte-Hermandad, laquelle, au son du tocsin, enverrait incontinent ses archers pour chercher les malfaiteurs, et partant le dit à son maître, le priant qu'ils se départissent incontinent de là, et se retirassent en la prochaine montagne. "Voilà qui est bon, dit don Quichotte, mais je sais bien ce qui convient à présent." Et, appelant les forçats, qui étaient tous en tumulte et avaient dépouillé le commissaire jusqu'à le laisser tout nu, ils se mirent à l'entour de lui pour voir ce qu'il lui plaisait de leur commander, et leur dit ainsi : "C'est affaire à des personnes bien nées de reconnaître les bienfaits, et l'un des péchés où Dieu est le plus offensé, c'est l'ingratitude : je dis ceci, messieurs, parce que vous avez déjà vu par expérience manifeste le bénéfice que vous avez reçu de moi pour récompense duquel je désire, et telle est ma volonté, que, ainsi chargés de cette chaîne que je vous ai ôtée du cou, vous vous mettiez soudain en chemin et vous rendiez à la cité du Toboso, et que là vous vous présentiez devant madame Dulcinée du Toboso, et lui disiez que son chevalier, qui est celui de la Triste Figure, se recommande à elle, et que vous lui racontiez de point en point tout ce qui s'est passé en cette fameuse affaire, jusqu'à vous avoir rendu la liberté tant désirée ; et, cela fait, vous vous en pourrez aller à la bonne aventure là où il vous plaira."
Ginès de Passamont répondit pour tous et dit : "Monsieur notre maître et libérateur, il est du tout impossible d'accomplir ce que vous nous enjoignez, d'autant que nous ne pouvons aller tous ensemble par les chemins, mais seuls et séparés, l'un d'un côté, l'autre de l'autre, tâchant de nous cacher aux entrailles de la terre pour n'être trouvés des archers de la Sainte-Hermandad, qui, sans doute, ne manqueront pas de nous poursuivre ; mais ce que vous pouvez faire, et est bien raison que vous le fassiez, c'est de convertir ce service et tribut de madame Dulcinée du Toboso en telle quantité d'Ave Maria et de Credo que nous dirons à votre intention, et cela se pourra accomplir de nuit et de jour, en fuyant ou en s'arrêtant, en paix ou en guerre ; mais de penser que nous nous en retournions aux marmites d'Égypte, je veux dire reprendre notre chaîne et nous mettre en route pour le Toboso, ce serait penser qu'il est nuit, à présent qu'il n'est pas encore dix heures du matin, et demander cela de nous, ce serait comme demander des poires à un orme. — Eh bien, par la morbleu, dit don Quichotte, déjà pris de colère, monsieur le fils de putain, don Ginésillo de Parpillo, ou comme vous vous appelez, vous irez tout seul, la queue entre les jambes et toute la chaîne sur le dos." Passamont n'était pas bien endurant et n'avait plus aucun doute sur l'état de don Quichotte, puisqu'il avait commis une telle folie que de leur vouloir donner la liberté : se voyant donc ainsi maltraité, il fit signe de l'œil à ses compagnons, lesquels, se mettant un peu à l'écart, commencèrent à faire pleuvoir tant et tant de pierres à don Quichotte qu'il avait for à faire à se couvrir de sa rondache ; et le pauvre Rossinante ne se souciait non plus de l'éperon que s'il eût été de bronze. Sancho se mit derrière son âne, et s'en faisait un rempart contre la nuée et la grêle qui tombait sur tous deux. Don Quichotte ne put si bien se couvrir que ne l'atteignissent je ne sais combien de cailloux d'une telle force qu'ils le renversèrent par terre ; à peine fut-il tombé que l'écolier se rua sur lui, lui ôta le bassin de la tête, lui en donna trois ou quatre coups sur les épaules, et autant en terre, dont il le mit tout en pièces. Ils lui ôtèrent une casaque qu'il portait par-dessus ses armes, et lui voulaient encore ôter son bas de chausses, si les grègues ne l'eussent empêché. Ils ôtèrent le caban à Sancho, et, le laissant en petite tenue, après avoir partagé les autres dépouilles de la bataille, s'en furent chacun de son côté, plus soucieux d'échapper à la Sainte-Hermandad que de se charger de chaînes et s'aller présenter devant madame Dulcinée du Toboso. L'âne, Rossinante, Sancho et don Quichotte demeurèrent seuls : l'âne la tête baissée, tout pensif et secouant de temps en temps les oreilles, pensant que la bourrasque des pierres qui lui persécutaient les oreilles ne fût pas encore finie ; Rossinante étendu auprès de son maître, car il avait aussi été renversé par terre d'un autre coup de pierre ; Sancho à demi nu et avec appréhension de la Sainte-Hermandad, et don Quichotte fort chagrin de se voir si mal accoutré par ceux-là mêmes à qui il avait fait tant de bien."
Don Quichotte I de Cervantès Folio, page 253
Blog lu ce jour, où il est établi qu'existeraient des citoyens dits de "seconde zone" en notre belle démocratie. Voilà qui est bon à savoir, n'est-ce pas Sancho ? Ici : http://associationhoflandt.hautetfort.com/
Accéder au site de Marianne grâce à ce blogueur : http://ricochets.hautetfort.com/
Article choisi dans le site du journal Sud-Ouest, il s'agit d'une femme du Nord-Ouest de la France dit l'article qui, une fois installée en Dordogne subit assez vite l'emprise d'une secte censée enseigner le Qi Gong. Un extrait :
"J'étais totalement repliée sur moi. J'étais son élève, il était mon gourou. J'avais l'impression qu'il était dans ma tête, j'étais certaine qu'il en avait le pouvoir car il me l'avait affirmé."
Puis arrive un dernier rendez-vous : "Il n'est jamais venu. J'avais tout perdu, J'avais failli, je n'étais pas parvenu à faire ce qu'il souhaitait. Il m'a laissé ainsi pour folle, comme on laisse quelqu'un pour mort."
Elle reste alors prostrée chez elle, jusqu'à ce qu'elle reçoive le SMS d'un de ses enfants : "Ce fut le premier déclic car, jusque-là, j'avais toujours nié son emprise. C'était comme si ce que mes proches m'avaient dit avait fini par germer en moi." Ici
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