08/11/2014
Le documentaire
Hier je suis restée sceptique à l'écoute du documentaire sur la ville de Croix dans le Nord, qui détient le plus grand nombre de bourgeois et d'aristocrates-bourgeois payant l'impôt sur la fortune ainsi que le taux de chômage le plus important, alors que certains riches de Croix-la-Galère créeraient de par le monde beaucoup d'emplois. Quels genre d'emplois ? sont-ils intéressants pour la planète aussi ? Enfin, les gens pauvres qui stagnent sur place passeraient plutôt aux oubliettes après être passés.... si j'en crois le genre d'emplois, à la moulinette active et rétro-active. La culture de la peine à la tache, du front suant à grosses gouttes, du labeur pur et dur fut d'abord établie comme une valeur sûre par la bourgeoisie, incontournable. Incontournable bourgeoisie locale aussi car elle donne les emplois dans le système tel qu'il fonctionne. Beaucoup ne purent résister et se laissèrent circonscrire dans ce rôle de laborieux, mais que sont-ils devenus aujourd'hui une fois abandonnés par ceux qui leur avaient inculqué "cette culture" ? Leurs enfants sont probablement devenus des français moyens pour les plus ou moins bons à l'école et/ou plus ou moins réseautés, pour les autres il semblerait qu'on ne se soucie pas d'eux, ils sont passés à la trappe. Un homme communiste, dans ce documentaire, se pose des questions quant à lui, pense aux siens, mais semble malgré tout patauger car les riches de Croix le traitent en bon bougre inoffensif. Pourquoi par ailleurs "l'homme pauvre du Nord" qui convient aux bourgeois et aux aristocrates de Croix doit-il avoir l'accent écrasé, comme obligatoirement ? Parce que, à mon avis, ces hommes richissimes de l'impôt sur la fortune, pour la plupart, ne se sentent exister qu'en écrasant l'autre, cela est une conviction personnelle. Et il y a comme de la mauvaise magie là-dedans, comme s'ils réussissaient par diverses attitudes et non-dits éloquents flirtant avec le sous-entendu, à convaincre l'autre de leur immense supériorité, laquelle se doit de représenter la fatalité du pauvre qui ne peut lui, qu'être mauvais en tout, un presque "bon à rien", n'était le bon samaritain de riche pour lui tendre la main dans son immense indulgence. Un processus de l'écrasement, que j'entends jusque dans l'accent écrasé qui me parle de l'humiliation pour certains et pour d'autres de leur abdication. Mais Croix n'est pas la France entière, il y a plus de souplesse en général. Croix serait plutôt pour moi une quintessence de la bourgeoisie-aristocratie dans ce qu'elle a de plus glauque. Croix fait porter une lourde croix aux pauvres dont certains semblent dépossédés d'eux-mêmes, ce n'est pas cela être chrétien mais cette religion y est brandie contre tout respect de la parole d'un certain Jésus.
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07/11/2014
Parmi mes mails, celui-ci :
"Pour mémoire, cette enquête de Greenpeace montre que des camions ont chargé des grumes dans une forêt publique, où aucune coupe n’est autorisée, puis ont effectué de nombreuses rotations nocturnes jusqu’à plusieurs scieries de l’État du Pará, dont Rainbow Trading.
C’est pourquoi Greenpeace a agi ce matin : ce bois ne doit pas arriver !"
http://forets.greenpeace.fr/du-bois-a-haut-risque-amazoni...
Attristants les trafiquants ! Après une telle lecture si vous avez besoin d'un petit remontant pour mieux soutenir la lutte, je vous propose un autre Conte Défait, celui de Cendrillon :
15:25 Publié dans informations, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
Chemin
J'aime plutôt bien ce blog parce qu'il me fait cheminer au hasard de ce qui titille ma curiosité. Hier par exemple j'étais sur France Musique et j'ai cherché un titre de morceau qui ne se trouvait pas dans You tube par contre j'ai atterri sur la première image du Conte défait... clic, et me voilà embarquée dans une histoire que j'avais oubliée de moitié, un vieux souvenir poussiéreux alors qu'elle est pourtant marquante. C'est tellement curieux d'en avoir tant oublié que je me suis posé la question de savoir si à l'époque on ne l'écrivait pas qu'à moitié justement dans les livres afin d'épargner la sensibilité des enfants. Il est bizarre ce conte, vous m'avouerez et si vous allez dans Wikipédia, vous verrez qu'au moins quatre ou cinq interprétations en sont données, à propos d'évènements qui se produisirent vers le douzième siècle.
On y retourne (au conte défait) avec le conte de La princesse au petit poids, vous êtes prêts ?
Au petit pois, petit pied et que sais-je encore de petit car les contes aiment la miniaturisation... :
08:24 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)