13/11/2016
Vu ce matin
Ce matin, j'ai visionné les huit pièces de soie, où l'on retrouve des mouvements des huit pièces de brocart, le tout différemment enchaîné, peut-être les huit pièces de soie sont-elles plus douces pour moi, débutante, au niveau du temps de flexion des genoux. C'est très bon aussi pour la mémoire.
C'est parti, je m'y exerce ce matin même... si cela vous dit :
https://www.youtube.com/watch?v=AInyckeLkTo
J'ai suivi les deux vidéos de Song Arun, et comme cela a bien marché j'enclenche sur les huit pièces de brocart, vidéo à visionner une première fois pour lire d'abord la légende explicative, et une deuxième fois, pour faire les mouvements à son tour. Ici :
https://www.youtube.com/watch?v=xto0oSmlJjY
Mon commentaire au niveau de cette vidéo : très agréable à regarder et aussi à écouter, cette séance enseigne aussi beaucoup de choses, par contre pour les débutants comme moi des huit pièces de brocart, certains mouvements subtils peuvent être difficiles à appréhender, aussi je préfère retourner dès demain aux huit pièces de brocart enseignées ici, où le professeur conseille d'écourter certaines postures au début, ce qui convient mieux à mes genoux :
https://www.youtube.com/watch?v=vuHzkTB6-6s&t=1902s
Pour l'heure, avant de conclure, je fais ces 18 mouvements que je connais par cœur et qui sont très très reposants :
https://www.youtube.com/watch?v=bgfxk6kBbm0
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12/11/2016
Ce que nous avons tendance à oublier
Si l'on se rappelait plus souvent que le vivant sur la planète est de passage, avant de se dissoudre, de s'envoler en atomes et de se réincarner pour de nouveau passer jusqu'au moment de la stabilisation dans le nirvana selon la croyance hindoue, ou celui de trouver le paradis selon les croyances monothéistes, l'on vivrait en bonne intelligence. Passage passionnant, que ce long chemin fait de joies et de souffrances.
J'entendais tout à l'heure sur la chaîne LCP, la 13, Alain Finkielkraut s'époumonant (ce n'est pas péjoratif, il souffrait le bonhomme) pour défendre Hannah Arendt qu'un autre philosophe, Emmanuel Faye, critiquait. Celui-ci remettait en cause l'attitude philosophique de la dame, la trouvant choquante, face au nazisme, et cela du fait disait-il qu'elle s'était laissée influencer par Heidegger qui l'avait séduite. Finkielkraut déclara que les nazis avaient décidé de qui avait le droit d'habiter la planète et de qui n'en avait pas le droit et que jamais Hanah Arendt n'avait cautionné cela, qui se nomme, le nazisme, en dépit de son amour pour Heidegger.
Emmanuel Faye citait des propos qu'Hannah Arendt aurait tenus, me laissant penser qu'elle était atteinte du syndrome de Stockholm si les propos avaient été réellement tenus... cette fascination quasi amoureuse des victimes pour leurs bourreaux.
Passions insensées ! et bizarrement aussi et peut-être surtout de la part de gens censés faire de la philosophie ! Si nous sommes de passage sur la terre, encore faut-il que le passage soit libre pour tout le monde, que chacun ait le droit de "passer" ou d'habiter la planète pour le temps qui lui est dévolu ; quand ce n'est pas le cas, l'origine de ce scandale vient parfois d'une philosophie pourrie selon Emmnuel Faye qui pense que lire encore Heidegger aujourd'hui est dangereux pour les habitants de la planète influençables comme le fut Hannah Arendt, et qui risquent, à la lecture du philosophe honni, d'être tentés d'évacuer les individus qui ne leur conviennent pas, plus vite que prévu hors planète ("cela n'a pas lieu d'être, ceux-là n'ont pas lieu d'être"). Je dois dire que je n'ai pas eu besoin d'Emmanuel Faye pour en être convaincue moi aussi.
Dans l'échange des deux philosophes, Finkielkraut, très éprouvé par les propos que tenait contre la pensée d'Hannah Arendt son adversaire, la défendait non pas parce qu'elle était son icône, un philosophe n'a pas d'icônes, mais parce qu'il avait, dit-il, encore besoin d'elle pour s'orienter dans ce monde. Le "petit frère" de la philosophe ne voulait pas croire en ces bizarreries effrayantes concernant la pensée d'Hannah Arendt, que dénonçait son protagoniste. Je dis "petit frère" au sujet de la relation qu'entretient Finkielkraut avec la mémoire d'Hannah Arendt car il y avait tant d'affect dans la déclaration "j'ai encore besoin d'elle" de Finkielkraut.
À ces mots, Emmanuel Faye avait l'air d'éprouver selon moi quelque chose de l'ordre de la compassion. Il ne voulait pas être responsable d'un malaise de Finkielkraut. Et à un moment donné il a eu cette attitude, disant des mots réconfortants sur Annah Arendt quant à son courage, pour consoler Finkielkraut, qui m'évoqua la salutation du docteur Lam : la main gauche, doigts serrés et pouce replié vient se poser sur le poing que forme la main droite. Le tout signifiant : respect mutuel. Il concédait à mon sens, des choses visant à valoriser Hannah Arendt pour apaiser son adversaire, lui témoigner son respect.
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Never you mind
Never you mind !
Have a good trip !
May you return to heaven.
Léonard Cohen a eu envie de se reposer après un long cheminement, so long, qui ne fut pas toujours facile.
05:01 | Lien permanent | Commentaires (0)