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15/11/2016

La vie à l'intérieur d'une comète ?

 

 

Comment faire survivre l'Humanité, c'est la question majeure que se posent les astronomes, scientifiques, et aussi d'autres penseurs, tels que les créateurs de science fiction, dont Carl Sagan et Ann Druyan qui imaginèrent la possible captation de comètes traversant notre système solaire, pour en faire des Habitats de l'Espace pour les humains.

 

" Établir une présence humaine soutenue ailleurs que sur la Terre est une part essentielle de l'avenir de l'humanité, quoiqu'il arrive.

 

Nous savons que la Terre ne durera pas éternellement. Nous ne savons pas exactement laquelle parmi les menaces auxquelles la Terre est confrontée, finira par y éteindre la vie, mais la vie s'y éteindra complètement à un moment donné du futur.

 

Coloniser les lunes et les planètes est une façon d'établir une présence humaine. Mais c'est vraiment difficile. Nous arriverons peut-être sur Mars dans pas longtemps mais nous ne savons pas évaluer les chances de succès qu'il y aurait à s'y établir. Il y a un nombre affreux de "si" lorsqu'il s'agit de Mars.

 

Les Habitats de l'Espace sont la seule autre option. Cela a du sens. Il y a beaucoup plus d'espace au dehors qu'il n'y a de superficie (viables) sur les planètes et les lunes. Et le concept d'Habitats de l'Espace occupe l'esprit des penseurs, écrivains et scientifiques depuis longtemps.

 

Gérard O'Neill est probablement le penseur le plus connu s'agissant des Habitats de l'Espace. En 1977 il a publié un livre phare sur les Habitats de l'Espace, intitulé : "The High Frontier : les colonies humaines dans l'Espace." O'Neill en son temps a vulgarisé ce qui est maintenant appelé le "O'Neill Cylinder"  (Le cylindre O'Neill)."

 

Intégral ici en anglais :

http://www.universetoday.com/131934/carl-sagans-crazy-ide...

 

 

Les chiens et le froid, cela se passe au Canada ♣♣♣ Maryse, n'a pas la langue de bois

Certains chiens vivant au Canada ne sont plus adaptés pour faire face aux grands froids.  Ici :

 

http://www.ifaw.org/france/actualites/des-niches-pour-sau...

 

♣♣♣

 

Maryse  raconte dans ce post quelques-uns de ses déboires dans le domaine médical, concernant notamment le prix de l'ultra levure, probiotique  nécessaire lorsque l'on prend des antibiotiques, afin de ne pas déglinguer les intestins. Elle parle du conditionnement insensé des médicaments, qui fait monter leurs prix en flèche ; et plus encore. Merci Maryse. C'est ici :

 

http://tisanesplaisir.hautetfort.com/archive/2016/11/15/l...

 

 

Lu ce matin

 

Chateaubriand écrit tel quel, tel qu'il ressent les choses, avec sa langue ; je ne ressens rien d'affecté dans cette écriture bien à lui et de son temps.  S'il se trompe parfois, comme tout le monde,  c'est un  témoin vrai, de son époque ; il est aussi honnête avec lui-même quand il parle de sa vie. Et c'est reposant de le lire, signe de sa sincérité et de son savoir écrire.

L'extrait :

 

"La lagune était terne ; la marée descendante découvrait des bancs de vase. M. Ampère avait vu ce que je voyais, lorsqu'il écrivait ces vers frappants de vérité :
 
 
Cette onde qui sans borne autour de moi s'étend,
D'où l'on distingue à peine une lande mouillée,
Sans habitant, sans arbre et d'herbe dépouillée,
D'où, quand la mer descend, sortent quelques îlots,
Comme une éponge molle imprégnés par les eaux.
 
 
Je suis heureux de croiser encore la route de ce même jeune homme qui, poète français en Italie, littérateur slave en Bohême, marche vers l'avenir, quand je retourne au passé. Ce m'est une consolation de rencontrer à la fin de mon voyage, ces enfants de l'aurore qui m'accompagnent à mon dernier soleil. Tout n'est donc pas épuisé ? Allons ! ces soldats de la jeune Garde rendront au vétéran, le reste du chemin plus court et les bivouacs moins rudes.
 
Philippe de Comines a décrit les lagunes de son temps :
 
" Environ la dite Cité de Venise, y a bien septante monastères, à moins de demie−lieue française, à le prendre en rondeur, et est chose estrange de voir si belles et si grandes églises fondées en la mer... tant de clochers, et si grand maisonnement tout en l'eau et le peuple n'avoir autre forme d'aller qu'en ces petites barques (gondoles) dont je crois qu'il s'en finerait trente mille. "
 
Je fouillais avec mes yeux dans les îles pour retrouver ces couvents : quelques−uns ont été abattus, d'autres convertis en établissements civils ou militaires. Je me promettais de visiter les savants moines orientaux. Mon neveu, Christian de Chateaubriand, a écrit son nom sur leur livre. On l'a pris pour le mien. Ces religieux étrangers ignorent même ce qui se passe à Venise, à peine ont−ils entendu parler de la vie de Lord Byron qui faisait semblant d'étudier l'arménien chez eux. Ils donnent des éditions de saint Chrysostome ; loin de leur patrie, habitant le passé, ils vivent dans la triple solitude, de leur petite île, de leurs études et de leur cloître."
 
Mémoires d'Outre−tombe Chapitre 16