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28/03/2018

Qui déforeste en Haïti ? ♣♣♣ Face au mur ♣♣♣ Shadok

 

Extrait du site La Vie des Idées :

 

"Malgré la richesse de son histoire et de sa culture, Haïti demeure le pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental, et on lui associe souvent des images de pauvreté, de violence et de déforestation extrême. En 1987, National Geographic a attiré l’attention du public sur la dissymétrie entre la déforestation en Haïti et la déforestation en République Dominicaine, où le gaz est la principale source de carburant, alors que le charbon de bois constitue le gros de la consommation de carburant en Haïti. Depuis les années 1980, la déforestation fait partie des quelques images que les médias grand public reprennent constamment au sujet d’Haïti, et qui influencent la façon dont le pays est perçu sur la scène internationale."

 

Intégral :

 

http://www.laviedesidees.fr/Qui-deforeste-en-Haiti.html

 

                                            ♣♣♣

 

"La semaine dernière, le Congrès a voté pour l'achat de nouvelles fortifications le long de la frontière américano-mexicaine, mais les militants des frontières de la vallée du Rio Grande affirment que la lutte contre le mur frontalier du président Donald Trump est loin d'être terminée.


Le financement de près de 1,6 milliard de dollars du mur frontalier inclus dans le projet de loi omnibus que Trump a signé vendredi prévoit la construction de quelque 33 milles de nouveaux remparts, tous dans la vallée du Rio Grande, écologiquement importante au Texas. Ces murs déchireront les communautés, les fermes et les terres d'élevage, les sites historiques et des milliers d'acres d'habitat faunique protégé, tout en créant des risques d'inondation des deux côtés de la frontière. Mais loin d'admettre la défaite, les militants des frontières ont déjà commencé à définir les prochaines étapes pour faire pression sur le Congrès pour qu'il ralentisse ou même stoppe la construction du mur."

 

 

Extrait lu dans Sierra club

 

                                            ♣♣♣

 

                                    Rubrique shadok

 

 

  Comment nomme-t-on une "personne chez qui ou aux frais de qui on dîne" ?

 

Réponse :

un amphitryon.

Peut-on dire une amphytrionne ? Non. D'après mon correcteur d'orthographe.

 

Ensuite, fort de cette définition, on peut comprendre la blague lue sur le blog Court toujours :

 

"Quand mon verre est vide, je crains Alzheimer chez mon amphitryon. Ici, pas encore de problème." 

 

Trois autres blagues de shadok lues ce matin sur ce blog :

 

"C’est un trouduc cinq hémorroïdes".

 

Explication de texte  :

 

la blague est construite comme dans la phrase "c'est un hôtel cinq étoiles."

 

Les deux autres blagues shadok lues sur ce même blog :

 

"Nous ignorons pourquoi nous sommes sur Terre mais nous comprendrons bientôt pourquoi vous n’y serez plus." 

 

"Tous les hommes naissent égaux, sauf les psys qui naissent ego."

 

 

 Merci pour ces irréflexions du jour Court, toujours !

 

09:11 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

27/03/2018

l'origine des tapis ♣♣♣ La transcendance du Christ ♣♣♣ la biographie d'un saint

 

Hier au hasard d'un reportage, j'ai vu l'origine des tapis en gros coton bleu indigo et blanc, qui reposent les yeux : l'Asie. Ils étaient vendus à un prix accessible à ma bourse à Liddle, j'en ai donc déduit que les miens avaient été confectionnés à la machine. Le reportage Arte montrait un français, d'origine du Laos, reparti dans son pays d'origine mais toujours en lien avec la France, qui a monté un artisanat comme on dit "haut de gamme" de tissage au métier à tisser  de tapis en coton ressemblant aux miens. Il crée des motifs, c'est donc un designer, tous sont géométriques, parfois il s'agit d'une géométrie de petits motifs qui peut évoquer une danse immobile si j'ose dire. Pour réaliser cela les ouvrières doivent avoir l'esprit mathématique également. On cultive la patience, la lenteur et l'esprit de famille dans cet atelier. L'homme qui est retourné au Laos fournit en tapis de riches personnes faisant partie du star system, mais en même temps cela lui permet de faire s'épanouir dans leur univers de mathématiques appliquées d'autres personnes, très loin du bling bling, qui vivent fraternellement dans un monde paisible. Le monde a une certaine complexité n'est-ce pas. Le vrai luxe, je l'ai vu dans le mode de vie tranquille de ces personnes qui travaillent avec bonheur dans cet atelier qui est une sorte de second foyer en raison de la gentillesse entre eux. Mouais. Question religion, ils sont animistes... et offrent des bananes à ce qui ressemble à une statuette, sauf que la statuette protégerait un esprit. Je ne suivrais pas cet aspect là, étant donné ce que j'ai déjà dit. Mais le reste, c'est-à-dire, l'esprit de gentillesse, la méticulosité, l'ouverture à la géométrie appliquée, je l'ai trouvé formidable. Le seul hic est que pour pouvoir continuer à couler des jours si paisibles, il leur faille vendre ce qui est le contraire d'une camelote, à des super riches. Dans un monde idéal, on ne devrait pas être obligé d'en passer par là, à mon sens. Il faudrait que tellement de monde puisse acheter ces merveilleux tapis que les artisans pourraient continuer à exercer ce superbe métier sans passer par la case super riches. Une utopie ?

Post scriptum: le français d'origine laotienne chef de cet atelier-entreprise, est charmant, et possède une voix douce et un accent parisien :  quand il s'exprime en laotien, cet accent parisien n'est plus repérable à mon oreille. Il parle aussi l'anglais avec fluidité, c'est-à-dire, mieux que la moyenne des français dont on dirait lorsqu'ils parlent anglais, que la langue anglaise a perdu toute sa musicalité au profit d'un accent chti redondant.  C'est le karma du français moyen pour s'être trop moqué du "chti".

 

                                                     ♣♣♣

 

Je me permets de mettre ici l'intégralité d'une note lue ce matin sur le blog Regards sur une vis sans fin. Merci à Loup Francart d'avoir partagé cette réflexion avec nous :

 

 

""En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit."

En un instant, changement de conscience. Non, ce n’est pas un trou noir, une échappée par le bas, mais un élargissement de la vision qui donne à voir non seulement le futur, mais même les intentions de chacun. Un mouvement comme un caléidoscope, un trou blanc dans la conscience, une fragmentation du temps qui révèle certaines parties du futur.

Mais l’étonnant n’est pas là. Ce bouleversement fait place à la paix de l’âme. Sachant ce qui l’attend, Jésus est transcendé, placé entre terre et ciel. Il puise dans cette situation, la sérénité pour aller au-delà de lui-même. Et en toute lucidité, il mène ce dialogue extraordinaire qu’il est seul à comprendre réellement : « Ce que tu fais, fais-le vite », dit-il à Judas. Et : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard », dit-il à Simon-Pierre.

A ce moment, Jésus s’affranchit du temps, de l’espace et de la matière. Nul ne peut dire s’il était ou s’il devint divin en cet instant. Mais on constate ce changement de vision : Jésus parle en tant que personne spirituelle et, tout en agissant en tant qu’homme, il s’établit dans le monde spirituel et sait ce qui l’attend.

Celui qui vit ce moment, acquiert une force morale qui transcende la force purement humaine et permet d’accomplir ce qui semble impossible à un homme ordinaire."

 

                                                         ♣♣♣

 

La biographie d'un saint qui a beaucoup fait pour la condition des femmes, lu sur le site Hozana ce matin :

 

"Bienheureux François Faà di Bruno (1825 - 1888)

 

Originaire d'Alessandria dans le nord de l'Italie, il entra à l'Académie militaire de Turin et devint officier d'État-Major d'un haut niveau de compétence. Durant la guerre d'indépendance, à Novare, il est marqué par la souffrance et la peur des jeunes soldats mourants. Il change de carrière et se lance dans les études scientifiques. Insatisfait, il devient prêtre à cinquante et un ans pour accomplir en quelques années une œuvre merveilleuse de promotion sociale, humaine et spirituelle, en particulier l'œuvre de sainte Zita pour les filles-mères, les apprenties, les femmes âgées, organisant même une véritable "cité de la femme".

 

Prière

 

Prions pour toutes les personnes qui cherchent leur voies, qu'elles puissent être accompagnées et soutenues afin de trouver le vrai bonheur.

 

Autres saints du jour

 

Bienheureux Louis-Edouars Cestac, prêtre

Sainte Lydie, martyre

Sainte Augusta, martyre"

 

Attention, je ne vais plus mettre ces biographies de saints que très exceptionnellement. À vous de consulter et de vous abonner au site Hozana (taper - Hozana - dans Google, et vous y êtes.)

09:40 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

26/03/2018

Note + lecture du matin

 

Je me revois vers l'âge de neuf ans, quand, à chaque station du calvaire était commentée la Passion du Christ lors de la fête de Pâques, à l'église. Je n'étais pas en action de grâce comme le décrit Antoine-Marie Leduc dans les lignes ci-dessous. J'étais peinée, mais ce chagrin respectueux que je ressentais  était lié à cet amour que j'éprouvais pour cette mystérieuse entité divine. Plus tard, l'idée qu'une telle entité ait pu faire ce chemin-là, aussi pour moi, je ne parvenais pas à l'accepter. Parce que, alors c'était pour moi se reconnaître quelqu'un dont les tares ont contribué à obliger une entité incommensurablement supérieure à soi à en passer par là. Ensuite j'ai compris que dans la société, si vous n'êtes pas hyper protégé à la base, ou si vous ne possédez pas le génie des maths ou un autre génie, fort à parier qu'un chemin de croix vous guette, même si vous voulez à toute force y échapper. C'est alors que je me suis dit : "d'accord, je l'empoigne cette croix, et je te rejoins Christ, car je veux quitter ce monde dans l'amour, comme Toi, et non pas en état de colère, froide ou pas." Toutefois aujourd'hui encore je pense que la religion chrétienne est la religion la plus ardue qui soit. C'est la mienne et j'y tiens comme au Christ.  

 

 

Morceaux choisis – 764 / Antoine-Marie Leduc

 

Antoine-Marie Leduc

 

La passion du Christ est source de salut, car Il y met tout le poids de l’amour, d’une vie offerte. Jésus nous montre que la voie de la confiance et de l’amour envers Dieu notre Père n’est pas une impasse. Au contraire, c’est la seule voie, la seule porte qui traverse la mort pour nous mener à la vie éternelle. Notre regard de foi sur la personne de Jésus pendant les jours de Sa passion ne doit pas nous amener à nous apitoyer d’abord sur le sort de Jésus. Comme le dit Jésus: pleurez d’abord sur vous (Lc 23,28). Car lorsque nous contemplons Jésus dans Son chemin de croix, ce n’est pas d’abord l’injustice de Son sort qui doit nous frapper, mais la manière dont Jésus nous ouvre le chemin de la vie. Nous devons moins nous apitoyer sur les malheurs qui frappent Jésus qu’accueillir la leçon de vie qu’Il nous donne dans sa passion.

 

Ainsi, lorsque nous écoutons et méditons la Passion, ce n’est pas d’abord la tristesse qui monte au cœur du croyant, mais l’action de grâce. Jésus nous rouvre la porte du jardin jadis fermé, la voie vers l’arbre de vie. La tristesse et les larmes nous saisissent si notre regard s’arrête à l’échec apparent, à l’injustice qui frappe Jésus. Tandis que la conscience que le Christ Jésus réalise sous nous yeux l’œuvre de salut qu’aucun homme ne pouvait réaliser de lui-même, cette conscience nous fait chanter une action de grâce: Le Christ s’est fait, pour nous, obéissant jusqu’à la mort de la Croix, c’est pourquoi Dieu L’a exalté. La passion de Jésus révèle la passion d’amour de Dieu notre Père pour chacun de nous, et c’est pourquoi ce sont des larmes de joie et de reconnaissance qui doivent couler en relisant cette passion.

 

Antoine-Marie Leduc, Homélie pour le Dimanche des Rameaux et de la Passion / extrait – 5 avril 2009

10:19 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)