09/03/2018
Extrait de la messe du jour ♣♣♣ Vouloir du bien à son prochain
"Afin que le sacrement de la passion du Seigneur ne soit pas inefficace en nous, nous devons imiter ce qui nous est donné à boire et proclamer aux autres ce que nous vénérons. En effet, son cri est arrêté en nous, si la langue tient caché ce que l'âme a cru, Mais, pour que son cri ne soit pas arrêté en nous, il reste que chacun, selon sa capacité, fasse connaître à ceux qu'il approche le mystère qui le fait vivre.
Répons
R/ Mon cœur et ma chair sont un cri
vers le Dieu vivant !
Au prix du sang qu'il a versé,
Jésus nous conduit vers le Père.
Son sang nous purifie des œuvres de mort :
nous servirons le Dieu vivant."
My comment :
Plus on s'intellectualise, plus c'est ardu. Il faut pour comprendre ce qu'à fait le Christ imaginer que vous courez au secours de votre propre enfant en danger de mort. Une capacité d'aimer infinie. Petite fille, j'avais intégré cela. Ensuite l'ego se développant, ça devient ardu, c'est pourquoi il est important de prier aussi pour soi-même. Si j'étais une sainte, l'humour par exemple de Nicholls quand il raconte que son personnage ressemblait à un otage avant l'enregistrement etc. n'aurait pas marché auprès de moi car j'aurais gardé en tête la souffrance de tout otage en péril de mort. Au lieu de quoi, j'ai ri et donc à un moment donné, je me suis dégagée comme Ponce Pilate d'un éventuel poids concernant la souffrance d'autres gens. Devenir saint c'est ardu avec un ego important, alors que l'enfant l'est parfois naturellement... moi enfant je pense que je l'étais la plupart du temps, comme beaucoup d'autres. Il y a beaucoup de petits saints mais attention, d'autres enfants s'améliorent au contraire avec l'âge. Des enfants cruels, il en existe beaucoup aussi, les cours de récré en sont le reflet.
♣♣♣
Et pourquoi a-t-il fait cette vidéo ce jeune homme ? Parce qu'il veut partager. C'est chouette. Des mouvements simples pour les personnes souffrant du dos, ici :
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07/03/2018
Lu cet après-midi
16:18 Publié dans Blog Mémo, Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)
Note du jour ♣♣♣ amoureux du train ♣♣♣ Hymne du jour
Je découvre des textes bibliques grâce à mon abonnement à la messe de AELF. Je vois dans la dernière messe un texte où l'on s'aperçoit qu'il était beaucoup question de grandes familles au temps de ce que les Chrétiens nomment l'Ancien Testament. Puis avec le Christ je n'ai pas souvenir au catéchisme que le sujet grandes familles ait été abordé. Mais je me souviens que dans les années 60, avec le Baby Boom, il était encore beaucoup question de naissances très nombreuses, qui arrivaient à point pour combler le trou sur le plan démographique, laissé par deux guerres mondiales. Les politiques actuels préconisent toujours une forte natalité, mais répartie par le biais de nombreux couples (alors qu'avant, du temps biblique, il y avait forcément moins de "personnel", l'humanité allant s'accroissant). À l'époque des grandes familles, une vingtaine de couples pouvaient suffir à former un gros village, voire une petite ville. D'où les "embouteillages" ensuite, qui débouchèrent sur des guerres ? Bref, les femmes étaient mises à forte contribution pour le bon fonctionnement d'un pays sur le plan économique ; allons-nous faire venir de la "main-d'œuvre étrangère" pour combler un éventuel trou démographique dû cette fois au fait que les femmes souhaitent de moins en moins avoir parfois ne serait-ce que deux enfants ?
J'ai utilisé l'expression "main-d'œuvre" du fait que cela paraît être devenu pour beaucoup de femmes un gros travail d'être enceinte durant neuf mois. Un travail peut-être de moins en moins reconnu concernant certaines femmes. Est-ce qu'auparavant cela était une joie pour toutes les femmes, hormis le cas du viol, d'être souvent enceinte ? Est-ce que cela reste une joie d'avoir de nombreux enfants pour des femmes appartenant à d'autres cultures ?
Qu'en pensent les écologistes ? Au niveau de la planète Terre une humanité nombreuse est-elle souhaitable ?
D'où que les mages, ou astronautes bossent, à l'aide de calculettes très perfectionnées et autre matériel sophistiqué, pour trouver d'autres planètes propres à accueillir la nombreuse humanité que des femmes en grand nombre vont d'abord accueillir en leur sein .... à moins que dès l'embryon l'homme n'ait inventé des machines couveuses où faire évoluer ce dernier jusqu'au stade "bébé accompli" ?
Quoi de mieux lorsqu'on est dépassé que de dire "À la grâce de Dieu." Une belle façon de s'en remettre avec élégance à plus fort que soi, à la force qui fait du bien, d'où que l'on emploie le mot Dieu.
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Pour les amoureux du train, je conseille la lecture du livre intitulé Nous, de David Nicholls. C'est l'histoire d'un couple d'Anglais "moyens" sur le plan économique, qui peuvent donc se permettre de voyager. Ils vont faire un Tour d'Europe et vont beaucoup utiliser le chemin de fer. Un livre où je ris beaucoup, du fait que l'humour anglais ça marche bien avec moi et cet humour n'empêche pas de traiter des problèmes douloureux comme la perte d'un bébé, là évidemment on ne rit plus mais peu à peu la vie reprend le dessus et l'auteur parvient à faire à nouveau de l'humour.
Une phrase extraite de Nous de David Nicholls :
"Il me fallait bien admettre que j'avais l'air hagard d'un otage sur le point d'enregistrer un message filmé." page 262
Le contexte de cette phrase : le tour d'Europe prend une tournure inattendue qui fait que le voyageur ne s'est pas lavé durant la traversée de plusieurs pays (en train bien sûr).
Quoi qu'il en soit, on voit que l'auteur admire et apprécie ce moyen de transport à travers toute l'Europe, et le tunnel sous la Manche est pour lui une prouesse de technologie. On ne pense pas à rendre hommage à son auteur comme on le fait pour Eiffel par exemple. D'ailleurs, soulève-t-il comme question, "y-a--t-il un auteur en titre du tunnel sous la Manche ?"
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Je trouve les hymnes ou les psaumes saisissants bien souvent, parce qu'ils recèlent beaucoup de force selon la perception que j'en ai, la plupart du temps. C'est cadeau ! Un des hymnes de la messe de AELF ce jour :
Hymne : En quels pays de solitude
D. Rimaud — CNPL
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
11:23 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)