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08/02/2020

Les banques et leurs investissements ♣♣♣ Le mot de Patrick ♣♣♣ Tournicoti, tournicoton

Les banques investissent dans quoi ? Des actifs qui font du bien à la planète ou des actifs toxiques ? Sur quoi spéculent-elles ? La planète va-t-elle s'en remettre ? Les détournements de fonds se sont des lieux de vie que n'auront pas des personnes fragiles. Bref, que font les banquiers ? Anéantissent-ils la planète ?    

 

Un extrait maintenant de l'interview lue ce matin dans Télérama :

 

"La richesse c'est le pouvoir ; l'extrême concentration des richesses, c'est l'extrême concentration des pouvoirs. La capacité d'influencer les politiques publiques, d'étouffer la concurrence, de façonner les idéologies."

 

Depuis quarante ans, explique le jeune économiste français Gabriel Zucman, professeur à l'Université de Berkeley aux États-Unis, une infime partie de la population américaine dévore sans vergogne une part croissante de la richesse nationale, transformant peu à peu le pays en oligarchie : 0,1% des Américains possèdent à eux seuls la même portion du patrimoine national que... 90% du reste de la population. Comment ce scandale est-il possible ? Surtout aux États-Unis qui, rappelle Zucman dans Le Triomphe de l'injustice, coécrit avec son collègue Emmanuel Saez, ont été pendant longtemps le pays le plus exigeant du monde en matière de fiscalité progressive (les riches y payaient proportionnellement plus que les pauvres) ?"

 

je résume les lignes suivantes : Élisabeth Warren et Bernie Sanders , les candidats les plus à gauche de la primaire démocrate se sont appuyés sur les travaux de Gabriel Zucman et Emmanuel Saez pour inscrire dans leurs programmes une plateforme fiscale radicale, dans laquelle le fameux 1% des plus fortunés se verrait lourdement taxé, comme il l'a été jusque dans les années 1970.

 

L'interview de Gabriel Zucman se trouve dans le Télérama de cette semaine.

 

♣♣♣

 

Nous avons regardé la série Bad Banks. Patrick en a déduit que les banquiers ont "l'intelligence bête".

 

♣♣♣   

On tourne carrément pas rond en France ?

Détrompez-vous, on tourne en rond, on tournicote sans cesse :

Ici :

http://lafaceclairedelanuit.hautetfort.com/

 

 

 

 

 

08:15 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

05/02/2020

La journée à marquer dans les annales

Ce matin je fais cuire une crêpe pour mon petit-déjeuner quand le bout de mon écharpe en tissu synthétique s'enflamme. Je sens une chaleur puis vois du coin de l'œil se profiler une grande flamme derrière moi qui dépasse largement ma tête. Le feu est agressif comme une bête qui veut mordre. Mon ami panique, se précipite vers moi, et cela ne fait que me retarder pour plonger l'écharpe que j'ai enlevée de mon cou dans l'eau d'un saladier posé dans l'évier. Une fois l'écharpe plongée dedans, la flamme se rebiffe, crame simultanément des gants en caoutchouc, une bouteille en plastique et le fond d'un pot en plastique suspendu au dessus de l'évier. Le calme que j'ai gardé est étrange. La petite alarme fumée s'est quant à elle mise en marche. Sinon pas un de mes cheveux n'a pris feu. Je fais une prière de remerciement.

 

Nous partons peu de temps après "l'incendie" à Seclin, pour faire un dépôt de livres dans une librairie. Installée à une petite table, un peu plus loin, l'auteure Christelle Colpaert-Soufflet. Elle écrit des livres à propos des fantômes. Je lui raconte mon aventure de ce matin. Elle commente en blaguant que je suis comme le phénix,  puis me dit que mon ange m'a protégée.

 

  Je lui achète un livre. Elle a guidé mon choix vers celui qui s'intitule "Abandonnée". Le livre parle d'une jeune femme qui veut apprivoiser une maison abandonnée, vouée à la démolition. Les risques sont grands puisque certains s'y sont cassé les dents. Ils sont morts en essayant de la rénover. 

 

Je vais passer ma soirée avec ce livre ayant comme introduction un poème dédié à une fillette abandonnée. Le poème est de Jean-Jacques Goldman.

 

Quelques lignes du poème :

 

Tu es de ma famille

Bien plus que celle du sang

Des poignées de secondes

Dans cet étrange monde

Qu'il te protège s'il entend

 

 

                                        Famille, Jean-Jacques Goldman 

22:05 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

04/02/2020

Films vus hier soir

Hier j'ai vu un film à propos d'une religieuse psycho rigide jouée par Meryl Streep qui accuse un prêtre d'acte de pédophilie sur un enfant noir. La mère de l'enfant, qui aime profondément celui-ci a une réponse subtile. Elle se fie à son enfant. Voyant qu'il éprouve beaucoup de réconfort grâce à ce prêtre, elle accorde sa confiance à celui-ci.

 

La psycho rigidité de la religieuse en question se résorbe à la fin quand elle admet douter de la culpabilité du prêtre en question, douter de ses allégations contre lui grâce à un autre religieuse qui éprouve facilement de l'empathie.

 

 

Le second film "Cris et chuchotements" interpelle sur la maladie. Cela se passe entre femmes. Trois sœurs, la bonne, Anna, et le fantôme de la défunte mère. Une des sœurs est malade et en raison de cela, les deux autres arrivent à son chevet. La question de la maladie et de la compassion est posée par le cinéaste. Ici, le docteur et le curé laissent tomber la malade dans les derniers instants de sa maladie. La sœur malade est soupçonnée je pense par le cinéaste d'user d'abus de pouvoir. Du pouvoir qu'aurait la maladie de retenir auprès de soi des êtres qui sinon vous échapperaient. La malade serait donc avant tout malade au niveau de son âme. Elle serait égoïste au point de vouloir se faire le centre de toutes les attentions et de pomper l'énergie des autres femmes. Le prêtre revient quand elle a trépassé, mise sur le fait qu'elle serait un intercesseur auprès de Dieu, du fait d'avoir porté les souffrances de sa famille. Mais hélas la malade n'était pas la sainte imaginée par le prêtre et son fantôme revient hanter les deux autres sœurs. Le fantôme de la défunte les enjoint l'une après l'autre de la toucher, de la soigner, d'être auprès d'elle. Cette femme donc depuis le début incarnerait la mort.

 

La première sœur, quand elle arrive non loin du lit de celle qui est revenue sous forme de fantôme lui exprime son dégoût : "Je ne t'aime pas," et elle ajoute que sa mort, celle de la sœur, ne la regarde pas.

 

L'autre  sœur appelée par le fantôme fait plus "d'efforts" et accepte de se laisser toucher par le fantôme qui du coup l'aspire dans sa mort. On voit ici le rejet qu'éprouve le cinéaste pour la morte. Il la vit comme une entité énergivore, extrêmement malveillante.

 

La bonne ne craint pas le fantôme et décide de s'en occuper. Attitude pour le moins morbide.

 

La maladie de la femme malade qui "aspire après ses sœurs et finit par menacer de les aspirer tout court" serait donc un égoïsme forcené lié à un manque d'amour.

 

Dans l'évangile, seul le Christ peut toucher ce genre de personnes et les guérir instantanément. Les autres sont trop faibles, ou n'ont pas suffisamment de foi, donc d'accueil du Christ pour ne pas se laisser "bouffer" par ce genre de malade.

 

Déprimant ce film. On se sent petit et petite face au mal profond, impuissant et impuissante. Du coup j'en ai ronflé cette nuit, mon ami me l'a dit. Car oui, un mystère de plus, quand je suis déprimée, je ronfle. Mais je ne veux pas de votre secours, mes sœurs. Je vais me débrouiller avec la prière pour respirer mieux la nuit.  

"Tatie Danièle" (le personnage du film) serait touchée par le syndrome de l'égoïsme aigu lié au manque d'amour... sa soignante au début du film, aussi vieille qu'elle mais gentille et trop compatissante, finit pas "mourir d'excès de bonté", tant l'autre abuse d'elle. 

08:48 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)