21/02/2020
Hébergez-le ♣♣♣ La méditation avec les Carmes ♣♣♣ Écoute au coquillage
La Tour du Pin — CNPL
Retournez-vous, voici l'Esprit
Du Seigneur, au vent de la nuit,
Qui passe au monde ;
Accueillez-le, ne craignez rien ;
À la croisée de vos chemins,
Laissez-vous couvrir de son ombre.
N'alliez-vous pas vous desséchant
Dans vos lois de chair et de sang,
À perte d'être ?
Hébergez-le, vous renaîtrez,
Car Dieu travaille au plus secret :
Sa lumière luit aux ténèbres.
Ouvrez la fente de vos cœurs,
Et voyez celle du Seigneur,
L'arbre de vie ;
Rapprochez-les, restez greffés,
Buvez la sève désormais
Dont la plaie du Christ est remplie.
Et son Esprit brise les joints
Avec l'arbre mort du jardin
De sève humaine ;
Ne manquez pas ici le bond
Des derniers temps de création
Où l'amour de Dieu nous entraîne.
Ne rompez pas vos nouveaux liens :
Vous croîtrez avec l'Esprit Saint
Jusqu'à cette heure
Du Fils de l'homme éblouissant
Par tous les hommes de son sang
Qui l'auront choisi pour demeure
♣♣♣
Méditation avec les Carmes :
"Le destin de Jésus sera celui de Pierre ;"passe derrière moi", lui disait Jésus dans l'Évangile d'hier. Le destin de Jésus sera notre destin ; et Jésus dit aujourd'hui , à l'adresse des disciples et de la foule entière :"Si quelqu'un veut suivre derrière moi, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive !"
Jésus ne dit pas : "Qu'il prenne ma croix". Car il n'y aura qu'un seul Golgotha, celui du Fils de Dieu fait homme, celui où Jésus est mort par les hommes et pour les hommes. Que chacun prenne sa croix ; voilà la pensée de Jésus, et que chacun l'assume comme lui l'a assumée, pour aimer jusqu'à l'extrême de l'amour.
Mais pour nous la croix demeure toujours imprévisible ; elle ne se précise que peu à peu, et parfois change de visage à divers moments de la vie.
Il y a la croix du corps et la croix du cœur, la croix de la solitude et la croix de la vie commune, la croix de celles qu'on oublie et la croix de celles qui plient sous la charge.
Il y a la croix à consentir pour rester fidèle, coûte que coûte, et la croix qui nous atteint au creux même de notre fidélité.
Les croyants prennent très au sérieux les paroles du Seigneur sur ceux qui veulent le suivre, et l'on est souvent dans l'admiration en constatant avec quelle spontanéité, avec quelle générosité, des chrétiens de tous âges accueillent comme une croix, dans la lumière du Seigneur, les épreuves de santé et les épreuves familiales ou communautaires.
Mais comme nous avons de la peine à reconnaître notre croix, notre croix sanctifiante, dans les choses qui nous atteignent et qui ne devraient pas être, dans les incompréhensions, les injustices ou les ingratitudes, dans les impasses communautaires, dans des situations sans remède, où le mal semble dominer !
Comme il est difficile, alors, de continuer à aimer jusqu'à l'extrême, de continuer à porter les choses ou les personnes pour la gloire de Dieu et le salut du monde, en mettant de l'amour partout où l'amour manque, en apportant le sourire au nom de Jésus et de son Évangile, en perdant sa vie pour que la vie fasse son œuvre !
Comme il est difficile de deviner la croix dans des situations injustifiées ou injustifiables ! Mais la croix de Jésus, justement, était injustifiable ! Injustifiable, son faux procès ! Injustifiable, sa mort entre deux bandits ! Jésus a su aimer au milieu de toute cette haine, entrant jusqu'au bout dans le dessein du Père ; il a su mourir pour les hommes au moment où les hommes le faisaient mourir.
Et c'est bien aussi le sens de toutes nos croix : dire "oui" au Père pour une nouvelle victoire de l'amour."
To love purely is to consent to distance, it is to adore the distance between ourselves and that which we love.
~ Simone Weil
♣♣♣
Écoute au coquillage
Je n'avais pas commencé à te voir tu étais AUBE *
Rien n'était dévoilé
Toutes les barques se berçaient sur le rivage
Dénouant les faveurs (tu sais) de ces boîtes de dragées
Roses et blanches entre lesquelles ambule une navette d'argent
Et moi je t'ai nommé Aube en tremblant
Extrait du poème d'André Breton lu sur Diérèse :
http://diereseetlesdeux-siciles.hautetfort.com/archive/2015/06/06/andre-breton.html
05:22 Publié dans Lecture, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
20/02/2020
Le Grand Meaulnes ♣♣♣ Christine Sèvres chante
Le Grand Meaulnes
D'Alain Fournier (1913)
Roman de l'initiation au merveilleux et au rêve, de la plongée dans un fantastique aux franges de la réalité où la quête de l'impossible trouve ses racines dans le quotidien et le conte éternel.
Larousse
Je vais relire ce livre. Et aussi Les Hauts de Hurlevent.
♣♣♣
Il est question du blasphème juste à un moment dans la chanson; on blasphème quand on imagine Dieu en père Ubu. Or Dieu est en nous. Il est Bonté. Desnos avait de la bonté... il l'avait en lui. Alors le coup du blasphème, c'est le coup de l'absurde. Pas grave, juste un manque d'intelligence intuitive parfois, à mon sens. Hormis cela, j'aime ces chansons et l'humanité de cette chanteuse.
07:18 Publié dans Livre, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
17/02/2020
Le psaume ce jour * Adieu l'ami ♣♣♣ La pie jacasse ou pleupleute aussi... quand ça lui prend
R/ Que vienne à moi ta tendresse, Seigneur,
et je vivrai. (cf. Ps 118, 77a)
Avant d’avoir souffert, je m’égarais ;
maintenant, j’observe tes ordres.
Toi, tu es bon, tu fais du bien :
apprends-moi tes commandements.
C’est pour mon bien que j’ai souffert,
ainsi, ai-je appris tes commandements.
Mon bonheur, c’est la loi de ta bouche,
plus qu’un monceau d’or ou d’argent.
Seigneur, je le sais, tes décisions sont justes ;
tu es fidèle quand tu m’éprouves.
Que j’aie pour consolation ton amour
selon tes promesses à ton serviteur !
Commentaire : il y a les souffrances que les bourreaux infligent, qui dévoilent ce qu'est la méchanceté et si on en a tant souffert c'est que peut-être on a cru un temps en ce bourreau, ce qui signifie que l'on était nous-mêmes loin d'être bons et il y a des souffrances qui arrivent parce que nous avons été mauvais nous-mêmes. En nous quelque chose nous le dit, cela révèle ce qui est noble en soi.
♣♣♣
Lu ce blog chouette ;
08:59 Publié dans Blog Mémo, Lecture, Musique, Note | Lien permanent | Commentaires (0)