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04/02/2020

Films vus hier soir

Hier j'ai vu un film à propos d'une religieuse psycho rigide jouée par Meryl Streep qui accuse un prêtre d'acte de pédophilie sur un enfant noir. La mère de l'enfant, qui aime profondément celui-ci a une réponse subtile. Elle se fie à son enfant. Voyant qu'il éprouve beaucoup de réconfort grâce à ce prêtre, elle accorde sa confiance à celui-ci.

 

La psycho rigidité de la religieuse en question se résorbe à la fin quand elle admet douter de la culpabilité du prêtre en question, douter de ses allégations contre lui grâce à un autre religieuse qui éprouve facilement de l'empathie.

 

 

Le second film "Cris et chuchotements" interpelle sur la maladie. Cela se passe entre femmes. Trois sœurs, la bonne, Anna, et le fantôme de la défunte mère. Une des sœurs est malade et en raison de cela, les deux autres arrivent à son chevet. La question de la maladie et de la compassion est posée par le cinéaste. Ici, le docteur et le curé laissent tomber la malade dans les derniers instants de sa maladie. La sœur malade est soupçonnée je pense par le cinéaste d'user d'abus de pouvoir. Du pouvoir qu'aurait la maladie de retenir auprès de soi des êtres qui sinon vous échapperaient. La malade serait donc avant tout malade au niveau de son âme. Elle serait égoïste au point de vouloir se faire le centre de toutes les attentions et de pomper l'énergie des autres femmes. Le prêtre revient quand elle a trépassé, mise sur le fait qu'elle serait un intercesseur auprès de Dieu, du fait d'avoir porté les souffrances de sa famille. Mais hélas la malade n'était pas la sainte imaginée par le prêtre et son fantôme revient hanter les deux autres sœurs. Le fantôme de la défunte les enjoint l'une après l'autre de la toucher, de la soigner, d'être auprès d'elle. Cette femme donc depuis le début incarnerait la mort.

 

La première sœur, quand elle arrive non loin du lit de celle qui est revenue sous forme de fantôme lui exprime son dégoût : "Je ne t'aime pas," et elle ajoute que sa mort, celle de la sœur, ne la regarde pas.

 

L'autre  sœur appelée par le fantôme fait plus "d'efforts" et accepte de se laisser toucher par le fantôme qui du coup l'aspire dans sa mort. On voit ici le rejet qu'éprouve le cinéaste pour la morte. Il la vit comme une entité énergivore, extrêmement malveillante.

 

La bonne ne craint pas le fantôme et décide de s'en occuper. Attitude pour le moins morbide.

 

La maladie de la femme malade qui "aspire après ses sœurs et finit par menacer de les aspirer tout court" serait donc un égoïsme forcené lié à un manque d'amour.

 

Dans l'évangile, seul le Christ peut toucher ce genre de personnes et les guérir instantanément. Les autres sont trop faibles, ou n'ont pas suffisamment de foi, donc d'accueil du Christ pour ne pas se laisser "bouffer" par ce genre de malade.

 

Déprimant ce film. On se sent petit et petite face au mal profond, impuissant et impuissante. Du coup j'en ai ronflé cette nuit, mon ami me l'a dit. Car oui, un mystère de plus, quand je suis déprimée, je ronfle. Mais je ne veux pas de votre secours, mes sœurs. Je vais me débrouiller avec la prière pour respirer mieux la nuit.  

"Tatie Danièle" (le personnage du film) serait touchée par le syndrome de l'égoïsme aigu lié au manque d'amour... sa soignante au début du film, aussi vieille qu'elle mais gentille et trop compatissante, finit pas "mourir d'excès de bonté", tant l'autre abuse d'elle. 

08:48 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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